Par Dr. Said El Mansour Cherkaoui – Oct 2, 2015
En Juin 2014, le groupe BRICS formé par les économies dites émergeantes du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et du nouveau membre, l’Afrique du Sud avaient effectivement signé un protocole d’entente visant à créer une nouvelle institution financière internationale. Une année après, ces mêmes pays ont matérialisé cet projet en capitalisant la Nouvelle Banque de Développement avec 200 milliards de dollars comme liquidités. Cette organisation bancaire fut désignée par la Banque de développement BRICS dont le capital actif fut doté de 100 milliards de dollars en deçà d’une réserve monétaire d’une monnaie valeur de plus de 100 milliards de dollars.
Actuellement, cette Nouvelle Banque de Développement, connue aussi comme la Banque BRICS, a été approuvée par le Comité permanent du Congrès national populaire au cours de ses réunions qui ont été tenues jusqu’au 1er Juillet 2015. Les autorités en Inde et en Russie avaient déjà approuvé la création de cette banque. Tandis que l’Afrique du Sud présentera les documents de ratification relatifs durant ce mois de Juillet 2015 lors d’une réunion des pays BRICS prenant place dans la ville russe de Ufa.
Dans cette perspective, l’autre rive promue par la Chine comme une alternative aux institutions de développement existants, tels que le FMI et la Banque mondiale, est la nouvelle Banque Asiatique de Développement, connue sous le nom de “lnfrastructure en Asie Investment Bank”, qui a été créée en Octobre 2014, comme un camouflet pour l’administration de Washington, la Grande-Bretagne et l’Allemagne figurent parmi ses 57 États membres
L’Article suivant est écrit pour célébrer les Mémoires de Yves Barel (IREP-Grenoble) et de Celso Furtado (Sorbonne-Paris et Brésil), les Deux Vecteurs – Penseurs ayant tracé les contours économique de ma trajectoire dans l’orbite de la Recherche et ma longue traversée du désert intellectuel du développement économique pour accéder a l’oasis du Doctorat en France.
Dr. Yves Barel
Dr. Celso Furtado
Dr. Said El Mansour Cherkaoui
Dr. James Garrett et Dr. Said El Mansour Cherkaoui invités du Gouvernement de la Chine, une initiative exprimant l’ambition et l’objectif de la Chine de détenir un rôle primordial dans le commerce comme dans la finance internationale.
Émergence Économique Mondiale et ses Fondements d’Émancipation Structurelle
L’évolution de l’économie mondiale avait été justifiée par la théorie développementaliste afin d’accélérer l’intégration des pays du Tiers-monde dans le marché international et cela au lendemain de leur décolonisation. Par la suite, la théorie développementaliste fut aussi utilisée et considérée telle qu’une plate-forme pour l’insertion dans les rouages économiques et politiques favorisant la globalisation. Cette approche fut critiquée par sa volonté affichée d’omettre les spécificités et les diversités caractérisant les sociétés du Sud.
Face a cette sorte d’ignorance, La notion de dépendance a été élaborée en Amérique latine ou par des Latino-américanistes voulant effectivement contrecarré la mondialisation de la production, la division internationale du travail et la multinationalisation de l’exploitation des matières premières qui furent toutes évaluées en tant qu’une manifestation régionale héritée de l’impérialisme.
“Les premiers travaux insistent sur la dépendance économique (détérioration des termes de l’échange et plus globalement exploitation des États périphériques contraints de s’intégrer dans le système du capitalisme international). Il est intéressant de noter ici que, contrairement à l’optique développementaliste, la théorie de la dépendance n’envisage pas le « sous-développement» et le «développement» comme deux stades successifs mais comme deux fonctions d’un même système.”
Dans le cadre de la confrontation de ces théories et des stratégies correspondantes de développement économique, la création de cette Nouvelle Banque de Développement demeura donc une revendication des économistes structuralistes depuis le milieu des années cinquante. Elle est en quelque sorte une des dérivées financières des adeptes du keynésianisme doctrine de développement.
Cette orientation économique favorisant la relance et la croissance prit ancrage en premier dans les pays ayant brisé le carcan coloniale prohibitive et mercantile ibérique et par la suite aspirant a une émancipation de la tutelle successive britannique et nord-américaine. Elle avait en cela jalonné les méandres des penseurs structuralistes en Amérique Latine sous l’égide en premier de Raul Prebrish et par la suite de Celso Furtado.
Celso Furtado devint aussi le responsable directe dans l’administration du Président Brésilien Juscelino Kubitschek. A travers cette fonction, il avait effectivement entamé l’application de méthodes et de recettes économiques cherchant a neutraliser les séquelles et les généralisations des politiques développementalistes précitées. Parmi les initiatives prises fut effectivement la creation de la “Banque Nationale de Développement Économique” qui fut prônée par Celso Furtado avec l’aval de la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.
Dans un tel cadre, on peut tracer les racines de la Nouvelle Banque de Développement du Bloc des BRICS dans les anciennes tentatives des pays latino-américains de vouloir doter leurs économies d’une centrale bancaire pouvant financer leurs projets de développement sans pour autant accroître les taux d’intérêts, les taux d’inflation et les besoins d’emprunt a l’extérieur qui se répercutaient avec des conditions destructives sur l’évolution économique et ses ambitions politiques d’indépendance nationale.
Dans ce cadre, la longue domination du dollar américain depuis la signature de l’accord de Bretton Woods et de la création de l’administration Nixon de Pétrodollars (choc pétrolier de 1973) commençaient à montrer des fissures et de la faiblesse dans la résolution, la remise et le refinancement des transactions financières internationales.
Depuis lors, des évènements tel que la Guerre Froide, les conflits régionaux et les crises économiques d’ordre mondial secouèrent la prédominance des outils financiers et les instruments organisationnels mis en place par les États-Unis concernant la circulation des devises étrangères et la régulation des investissements dans les pays receveurs en Europe et en Asie. Face a cette dépendance structurelle d’ordre financière, des initiatives de coopération Sud-Sud furent prises depuis le début du nouveau millénaire et furent par la suite consolidée par des accords régionaux qui cherchaient effectivement a faire contrepoids a la promotion des accords de libre-échange prônés par les États-Unis et l’Union Européenne.
Ces accords avaient tendance a former des blocs tarifaires tournés vers les besoins des pays du Nord. De même, vu la tradition que les projets d’infrastructures faisant l’objet d’accord avec les pays limitrophes ou partenaires au sein de la coopération Sud-Sud se buttaient souvent au risque de l’annulation ou de réduction des investissements relatifs vu les coupures et les ajustements réalisés dans les allocations budgétaires nationales. En effet, les projets réalisés par des entreprises triangulaires dans le cadre de la coopération Sud-Sud sont fréquemment financés par l’aide publique au développement et demeurent par cela exposés aux aléas et aux restrictions budgétaires adoptées dans le budget national.
Dans cette optique, les pays latino-américains du groupe de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) ont décidé en avril 2008 de créer un organe commun de politique monétaire, une monnaie de compte pour leurs relations commerciales, une chambre de compensation des paiements et un fonds de réserve pour les transactions commerciales. En mai 2009, sept pays sud-américains (l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, l’Equateur, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela) ont fondé la Banque du Sud qui fut dotée d’un capital de 7 milliards USD dans le but de financer des projets de développement. Il est également question d’étendre cette démarche dans le sens d’une union monétaire ou d’un fonds de stabilisation monétaire.
En Asie du Sud-Est, les États membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) avaient signé l’extension de l’accord de crédit multilatéral (Initiative de Chiangmai). En février 2009, leurs ministres des Finances – auxquels se sont joints ceux de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud – ont porté le volume de cet accord à 120 milliards USD.
http://www.senat.fr/rap/r13-087-1/r13-087-1_mono.html
Nouvelle Banque de Développement par les Pays Émergeant: BRICS
Le système basé dans les institutions bancaires occidentales et les récents scandales financiers provenant du Libor (London interbank offered rate «taux interbancaire pratiqué à Londres») et d’autres comportements frauduleux connexes avaient augmenté la réticence des pays émergeant de continuer à être financé par un système qui demeurait axé uniquement sur le volume de prêts en tant que mesure clé de la réussite des projets financés. Parallèlement, le développement et l’intégration de méthodes de résolution et le transfert des actifs financiers véhiculés par la nouvelle technologie d’information ont ajouté plusieurs déterminations aux économies des pays émergent d’établir leurs propres canaux pour financer leurs infrastructures en utilisant directement leurs propres fonds, sans les coûts inhérents aux intermédiaires. Les avancées technologiques ont également facilité la consultation et la planification de projets d’infrastructure qui seront financés en tant que projets de développement conjoints des BRICS pour leur propre pays et pour le reste des pays en voie de développement.
En outre, la nécessité d’instruments financiers mondiaux de remplacement augmente étant donné que le commerce bilatéral s’était développé entre les pays émergeant et entre eux et le reste du monde en développement, ceux que l’on désignait par les pays sous-développés, il n’ y a pas si longtemps que cela. Pour ces raisons, les institutions et les établissements financiers offerts par les sociétés occidentales comme c’es aussi le cas des agences régionales du FMI, la Banque mondiale et l’Overseas Private Investment Corporation sont considérés comme des organisations dominées par les actionnaires et les États occidentaux. Ce contrôle est considéré comme un nouvel défi pour la réussite des projets orientés vers le développement des ressources nationales et l’infrastructure connexe.
Dans cette perspective, l’autre rive promu par la Chine comme une alternative aux institutions de développement existants, tels que le FMI et la Banque mondiale, est la nouvelle Banque asiatique de développement, connue sous le nom de l’infrastructure en Asie Investment Bank, qui a été créée en Octobre ici 2014. Comme un camouflet pour l’administration de Washington, la Grande-Bretagne et l’Allemagne figurent parmi ses 57 États membres.
Création de Blocs Commerciaux, Un Complément de l’Autonomie Financière
Pour éviter de tels obstacles et de réduire les coûts et le temps en termes de réalisations, les économies émergentes développent blocs régionaux de libre échange et des traités d’aspect financier. Pour ces raisons, les membres du BRICS cherchent à renforcer les relations commerciales bilatérales sans compter sur l’évaluation ou de l’approbation des organismes contrôlés par les puissances de l’Ouest. L’autre aspect déterminant dans cette volonté affichée d’indépendance financière de niveau mondial et de localisation commerciale d’ordre régionale est le total des frais facturés par l’établissement de crédit qu’il considère comme étroitement associé et sous influence directe du dollar tant pour les transactions que pour le développement du commerce international de marchandises et de produits primaires.
Les implications de toutes ces nouvelles formes de la compétitivité au niveau des transactions financières et leur impact considérable sur la balance des paiements, en particulier les comptes courants des pays concernés, sont devenues sans équivoque pour les pays émergent. Pour cela, leur parades demeuraient axées sur la création, la mise en circulation et le contrôle de nouvelles monnaies malgré que ces mêmes instruments de règlement financiers et de méthodes de paiement ne vont être en premier que seulement accepter qu’au sein de certains blocs commerciaux avant d’atteindre une acceptation internationale. La mise en place des institutions bancaires régionales régulatrices pour l’acheminement de ces flots financiers visent à être des acteurs fiduciaires et financiers de niveau mondial en sont les premiers signes d’une telle démarche.
Dans cette régionalisation internationale des accords financiers, les membres du bloc BRICS cherchent effectivement a planter les premières semences d’une plus large récolte de leurs cultures financières et cela au delà de leur propres frontières territoriales ou même régionales. En effet, ces efforts d’émancipation financière restent non déclarés mais qui dans la réalité tendent vers la création d’alternative financière se voulant non – concurrentes mais dans les faits ils se démarquent dans une trajectoire politique vers la mise en place des premières structures de financement dont les objectifs restent encadrés dans les domaines du développement national sans interférence des idéologies libérales promues par les banques occidentales dans leur sanction et leur octroi des prêts et des emprunts pour le développement des projets dans les pays tiers.
Consolidation Progressive des Pays du Sud et Émergeant face à l’Union des Banques Occidentales
Dans cette optique, l’initiative de la création de cette Nouvelle Banque de Développement n’est en fait qu’un préambule a une plus longue marche vers l’émergence de nouvelles formes de négociation et d’acquisition de fonds pour le financement des relations commerciales Sud-Sud. Sans garantie financière, les effets et les performances pays en voie de développement au niveau du commerce international demeurent assujettis aux banques internationales qui a travers leur poids financier et leur manipulation des conditions d’acquisition des prêts peuvent influer le cours et le volume des échanges commerciaux entre les pays en voie de développement.
Cette étape de créer des conditions de financement local reste donc essentielle comme réponse a l’omniprésente domination des pays du Nord dans la fixation des conditions tarifaires, la désignation des taux pour les emprunts internationaux et la destination ainsi que les principaux bénéficiaires de ces mêmes relations commerciales internationales. Ceci est plus vivace et clair lorsque on tient en compte la dépendance des pays en voie de développement et des économies potentiellement émergeant vis-à-vis du financement de leurs projets d’infrastructure et de consolidation de leur propre choix politiques et stratégiques en ce qui concerne la direction économique, l’allocation sectorielle et le budgétaire de leurs propres finances.
Afin de se protéger contre l’instabilité et les fluctuations des devises occidentale, les pays membres du BRICS BANK est demandé de fournir également des moyens et des ressources financières pour contrer l’influence des institutions de prêts fournis par l’Ouest et a travers l’évaluation ou la dévaluation du dollar américain, en particulier à la suite de la crise financière actuelle traversant les économies occidentales et les conflits régionaux générés par la course conséquente pour les ressources naturelles dans le monde entier.
En Juin 2014, le groupe BRICS formé par les économies dites émergentes du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et du nouveau membre, l’Afrique du Sud avaient effectivement signé un protocole d’entente visant à créer une nouvelle institution financière internationale. Une année après, ces mêmes pays ont matérialisé cet projet en capitalisant la Nouvelle Banque de Développement avec 200 milliards de dollars comme liquidités. Cette organisation bancaire fut désignée par la Banque de développement BRICS dont le capital actif fut doté de 100 milliards de dollars en deçà d’une réserve monétaire d’une monnaie valeur de plus de 100 milliards de dollars.
Actuellement, cette Nouvelle Banque de Développement, connue aussi comme la Banque BRICS, a été approuvée par le Comité permanent du Congrès national populaire au cours de ses réunions qui ont été tenues jusqu’au 1er Juillet 2015. Les autorités en Inde et en Russie avaient déjà approuvé la création de cette banque. Tandis que l’Afrique du Sud présentera les documents de ratification relatifs durant ce mois de Juillet 2015 lors d’une réunion des pays BRICS prenant place dans la ville russe de Ufa
BRICS Une Coopérative de Relance pour la Croissance et le Développement Économique
Le Bloc des BRICS lorsque ses membres sont considérés en termes de normes démographiques et économiques, leurs économies respectives peuvent être classées comme des poids lourds dans l’environnement global.
En effet, les économies du bloc BRICS s’érigent de plus en plus comme les nouveaux concurrents des fondations et des ramification du Nouvel Ordre Mondial hérité de la présidence de Bush père. En effet, en tenant en compte le produit intérieur brut, le groupe BRICS abrite actuellement 42 pour cent de la population mondiale et représente environ 20 pour cent de l’économie mondiale. En prenant comme base la parité du pouvoir d’achat, les Cinq Pays BRICS détiennent aussi 30 pour cent du PIB mondial. De même, le total des échanges entre les pays «BRICS est de $ 6,14 trillions, soit près de 17 pour cent du total mondial. Au niveau des investissements par le monde, leur contribution se situe a 11 pour cent des investissement réalisés. La Chine, l’Inde et le Brésil sont également classés parmi les plus grandes économies dans le monde avec plus de 2 billions $, (soit € 1,25 billions) en termes de PIB nominal.
A titre comparatif, en 2015, les membres du Club Mondial de pays privilégiés « Elite » étaient les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Inde. Leur classement en ce qui concerne le PIB respectif en trillions de dollars américains est le suivant:
Etats-Unis $ 18,1 – Chine $ 11,2 – Japon $ 4,2 – Allemagne $ 3,4 – Royaume-Uni $ 2,9 – France $ 2,5 – Inde $ 2,3 – Brésil $ 1,9 – Italie $ 1,8 – Canada $ 1,6.
Structure Organisationnelle de la Nouvelle Banque de Développement
Au sein de cette Nouvelle Banque, chaque membre du bloc des BRICS aura un siège réservé au Conseil Représentatif et cela pour leur ministre des Finances ou le président de leur Banque centrale. L’autre innovation est que l’adhésion a cette banque ne se limite pas seulement aux membres du bloc BRICS telle est le cas pour les autres institutions financières occidentales et internationales. La Banque BRICS aura son siège à Shanghai, avec l’Inde occupant la présidence durant cette première année d’exercice; alors que la Russie fut octroyée la présidence du conseil d’administration. Il a été aussi convenu qu’’un centre régional africain de la Banque de Développement sera établi en Afrique du Sud.
Lors d’une interview récente menée par RT (la télévision internationale russe), le nouveau président de la Banque de développement, Kundapur Vaman Kamath avait aussi déclaré qu’une «partie importante» de l’activité de la banque pourrait être réalisée en monnaies locales. «Je ne l’ai pas appliqué mon esprit ce que l’effet conséquent aura sur les autres devises. Mais cela concerne plus nos monnaies locales et que c’est nos propres pays qui sont concernés vu que cette mesure permettra de réduire sensiblement les risques de change. » Il a également prévu que d’ici Avril 2016, la Nouvelle Banque de Développement pourrait émettre son premier prêt pour un projet d’infrastructure de niveau national.
En réalité, la préférence donnée a l’utilisation de la monnaie locale des pays membres est une pratique financière prônée pour réduire la résistance des banques nationales et aussi afin de faciliter les transactions locales et régionales dans le but de les intégrer dans l’activité de credit et d’emprunt de la Nouvelle Banque de Développement et cela sans avoir recours au marché international financier ou a l’utilisation des devises étrangères. Une telle adaptation cherche aussi a éviter les soubresauts et la volatilité du marché financier basé sur le Dollar Américain et l’Euro.
Mr. Kamath a également précisé: « Je pense que clairement la mise en place de cette banque est aussi un signal qui démontre que les pays en voie de développement sont maintenant en mesure de se tenir debout sur leurs pieds et à leur manière de mettre en place leurs propres institutions. A l’avenir, nous cherchons vraiment à élargir la base d’adhésion pour les nouveaux membres.” Dans cette perspective, la Nouvelle Banque de Développement reste ouverte à d’autres pays émergents, tel que le Mexique, l’Indonésie, ou l’Argentine, une fois que ce pays réglera le fardeau de sa dette.
En attendant de telles prospections, le financement initial provient de chaque actuel membre BRICS qui contribuera une part égale dans la création d’un capital de démarrage de 50 milliards de dollars tandis que la pleine participation reste de l’ordre de 100 milliards de dollars. Cette capitalisation représente un fonds de prêts en temps de crise et elle est appelé l’Arrangement Réserve Contingent (ARC). La Chine a déjà contribué 41 milliards de dollars alors la Russie, le Brésil et l’Inde vont ajouter de leur coté 18 milliards de dollars, alors que l’Afrique du Sud, le plus récent membre, va contribuer $ 5 milliards. Vu que la contribution de la Chine représente 39,5 pour cent du total, ce pays détient donc la plus large part des droits de vote au sein du Comité d’Administration Central.
Notes Bibliographiques et Remarques supplémentaires pour Clarification
Sur le 09/07/2015, le président russe Vladimir Poutine rencontre les dirigeants des BRICS dans un format élargi aux BRICS / SCO sommets dans la ville russe de Ufa. Voir la vidéo sur le lien suivant: http://rt.com/on-air/putin-meets-brics-leaders/
Le Sénat Francais: Évasion des capitaux et finance : mieux connaître pour mieux combattre (Rapport)
http://www.senat.fr/rap/r13-087-1/r13-087-1_mono.html
NB: * Les commentaires peuvent être directement adressées au Dr. Saïd Cherkaoui: saidcherkaoui24@gmail.com
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Divers
+ There are no comments
Add yours