
Initialement publié le 11 – 11 – 2018
Said El Mansour Cherkaoui Direction connection with the Veteran Environment:
Members of my American and Moroccan Families were enlisted in the Navy and the Army since 1900 to the present.
Melvin Hermsmeyer, a Member of my Family and heritage in America, was a Naval Dental Officer during the Second World War on the United States Navy aircraft carrier USS Enterprise. He was launched his Navy Career as Naval ROTC in Nebraska and the V-12 Navy College Training Program that was designed to supplement the force of commissioned officers in the United States Navy during World War II. ….Continue reading

Bureau de l’éditeur
Affaires mondiales
Économie globale
Politique internationale
Vision – Innovation
Said El Mansour Cherkaoui – le lien avec le Vétéran Milieu :
Des membres de mes familles américaines et marocaines ont été enrôlés dans la marine et l’armée depuis 1900 jusqu’à nos jours.
Melvin Hermsmeyer, un membre de ma famille et de mon héritage en Amérique, était un officier dentaire de la marine pendant la Seconde Guerre mondiale sur le porte-avions de la marine américaine USS Enterprise. Il a lancé sa carrière dans la marine en tant que ROTC naval au Nebraska et le programme de formation du V-12 Navy College qui a été conçu pour compléter la force des officiers de la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale.
À l’occasion de la Journée des anciens combattants, j’honore et adresse à Mel Hermesmeyer ainsi qu’aux membres de ma famille d’anciens combattants marocains et au reste de tous les anciens combattants une prière pour leur repos en paix dans la béatitude de l’Eden et la clémence du Grand Créateur, Amen.
En effet mon Grand-Père Maternel était Capitaine dans l’Armée Coloniale Française, la fameuse Elite des Tabors Tirailleurs Marocains, distingués Tabors Marocains durant la Première Guerre Mondiale et la Seconde Guerre Mondiale en Italie, en France, en Belgique et en Allemagne.
De plus, deux de mes oncles maternels étaient respectivement à Monte Cassino en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale et à Hanoï et Dien Bien Phu [Chiến dịch Điện Biên Phủ
Maroc Croissance Morocco – Maroc – Marruecos

1914 – 1918 Cent ans Déjà – De la Grande Guerre a la Grande Vadrouille
De Ouled Ait Youssi, Ouled Guerci de l’Atlas a Ouled Beni Sbai et Fetnassa a Doukkala
Le Maroc et les Guerres du Vingtième Siècle (Première, Seconde Guerre Mondiale et la Guerre d’Indochine)
Les Membres de Ma Famille furent des engagés volontaires qui avaient choisi de combattre l’Ennemi de la France et savaient ce qui se passait et avaient dévoué leur vie pour un tel but.
Je ne sais pas si vous connaissez ce que je vais raconter ici-bas:
Nos Tribus Berbères et Amazighs, en premier de ma propre famille ancestrale étaient a la porte de Fes lorsque Moulay Hafid combattu son Frère Moulay Abdelazziz. Ces mêmes tribus étaient engagées par le Makhzen et pour la défense du Makhzen.
Ces mêmes tribus pouvaient prendre le pouvoir mais leur loyauté au Régime Alaouite en tant que tel les empêcha et ils furent promis AMANE TAM, une notion que les Rois du Maroc respectèrent depuis l’avènement des Idrissides et leurs alliances avec les Berbères de la Région de Zerhoun, Fes et Mekness et Marrakech par la suite.
C’est cet AMANE TAM que les Services d’Intelligence des Armées Françaises avait compris la portée sociale et spirituelle et l’utilisa a bon escient pour rallier les Chefs des Tribus Berbères a la Cause de la Modernisation Protectrice de la Nouvelle Administration Française convoyée par le Maréchal Lyautey en premier et ses autres généraux de front de combat contre la résistance Berbère et Régionale au Maroc.
Madani Glaoui, le Grand Frère de Thami El Glaoui au Sud du Maroc fut aussi le bénéficiaire de AMANE TAM accorde par Moulay Hassan Premier et qui démarra la montée au pouvoir des Glaoua dans l’Histoire Marocaine de l’Avant et durant le Protectorat Francais au Maroc.
Abdelkebir Khattabi du Rif fut l’autre Héros cette fois – ci de la lutte armée pour l’indépendance du Maroc contre les occupants Espagnols (Silvestre, Primo de Rivera et Franco) et leurs allies (Lyautey et Pétain), il a aussi déposé les armes face au massacre de ses tribus par les bombes chimiques et de gaz et aussi il fut offert AMAN TAM.
La Garde Personnelle de Franco et cela jusqu’à sa mort fut entièrement formée de Marocains qui avaient combattu contre lui au Rif, les tribus alliées de Abdelkrim Khattabi.
L’un des descendants de cette lignée d’engagement militaire avec l’ancien adversaire fut Meziane fils de Nador ayant rejoint l’Académie Militaire Espagnole des 1913 (le seul Marocain devenu Général dans l’Armée Espagnole et le seul Marocain ayant eu le grade de Maréchal dans l’Armée Marocaine) est le plus fameux de ces soldats marocains ayant respecte le AMAN TAM qui fut octroyé a son Père, Chef de tribu des Ben Ensar du Rif. Ameziane avait combattu même Adelkrim Khattabi et cela aux cotés des troupes espagnoles.
Ceci montre a tel point cette loyauté envers l’AMANE TAM peut mener a l’aveuglement mais non a l’ignorance.
En définitive, ces combattants berbères qui luttaient pour la sauvegarde du régime Makhzen Alaouite et l’indépendance du Maroc savaient pertinemment ce qui se passait dans le Monde et s’engageaient pour une juste cause et c’est les mêmes qui ont rejoint les Armées Françaises et Espagnoles en tant que Loyal défenseurs de l’intégrité de leur personnalité, de leurs paroles données et de la réputation brave de leurs tribus et aussi dans certains cas comme réponse aux appels des Rois Marocains dont ils sollicitaient l’aide et l’engagement.
La toute dernière dans cette lignée de faits d’armes fut l’appel lancé par Sidi Mohamed V pour que les Marocains s’engagent dans les Armées Françaises pour libérer l’Europe du Nazisme.
Les Membres de ma Famille tant durant la Guerre ce 1914 ou celle des années quarante et celle du Vietnam ont répondu a ces conditions et savaient ce qu’ils faisaient en toute conscience.
Said El Mansour Cherkaoui – Said El Mansour Cherkaoui – Cherkaoui journal – Tous les Droits Réservés 13/11/2018 – Photos de Lyautey et Histoire du Maroc

Les Champs de Bataille pour des Soldats de ma Propre Petite et Grande Famille
Comme je continue d’œuvrer dans la promotion de la France [avec un sens critique] ici et tout ailleurs ou je suis, puisque la France fait partie de ma propre Histoire et celle de mes proches ancêtres :
Rahma wa Ghofrane fi Firdousse Naim, des Hommes de grande valeur ont été consommés par ces guerres inutiles dont mes propres membres de ma famille, de ma tribu, de ma ville et de mon pays de naissance pour ne parler que de ceux que j’ai côtoyé et connu directement et qui m’ont porté dans leurs bras et serré dans leur mains dans leurs bras comme ils portaient leurs fusils, soit une seule balle Moukhala bi Daka wahda ou 5 balles, Kmassiya.
Ils ont foulé le même sol, combattu contre des invisibles et continuèrent leur vie à combattre les fantômes de ces mêmes invisibles aux autres alors qu’eux ils savaient a qui rendre le compte, c’ceux qui malgré eux étaient devenus par le destin et la fureur des combats, devenus leurs voisins de palier dans la mémoire martiale, des camarades de tranchées et leurs camarades des rochers des montagnes comme leurs camarades que la jungle et les forêts et les vagues des océans, des voisins qui n’allaient jamais déménager de leur mémoire profonde. Ceux qui ont été pris en otage par les végétations denses ou par les montagnes creuses et éventrées par les bombardements, qui les avalaient pour ne les jamais rendre par eux.
Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci, volontaire et cité sur le Livre d’or de Verdun
Caporal Abderrahman Ben Ali décoré à la Bataille pour Rome et la Bataille Monte Cassino en Italie
Sergent Mohamed El Fetnassi, ultime combat dans la Bataille de Diên Biên Phu , Vietnam
Les Ait Youssi et les Ait Seghrouchen aux portes de Fès
Nos Tribus Berbères et Amazighs, en premier de ma propre famille ancestrale étaient à la porte de Fès lorsque Moulay Hafid combattu son frère Moulay Abdelazziz. Ces mêmes tribus étaient engagées par le Makhzen, contre le Makhzen et pour la défense du Makhzen durant le temps d’incertitude du Maroc tombant sous le jeu des impérialistes européens, en premier la France et l’Espagne qui se présentaient comme les protecteurs du trône en jouant sur la rivalité entre Fès et Marrakech et les deux frères devenus rivaux pour le contrôle du pouvoir central, un savoir Moulay Abdelazziz et Moulay Hafid.
En réalité, ces tribus se battaient pour la préservation du pouvoir du Sultan et contre les interventions et les manigances étrangères dans lesquelles ils identifiaient une remise en cause de leur existence tribale et une menace pour leur existence traditionnelle.
Ces mêmes tribus pouvaient prendre le pouvoir mais leur loyauté au Régime Alaouite en tant que tel les empêcha et ils ont été promis AMANE TAM, une notion que les Rois du Maroc respectèrent depuis l’avènement des Idrissides et leurs alliances avec les Berbères de la Région de Zerhoun, de Sefrou, Fes et Mekness et Marrakech et au sud du Sahara y compris la Maurétanie, le berceau des Maures.

C’est cet AMANE TAM que les Services d’Intelligence des Armées Françaises avaient compris la portée sociale et spirituelle et l’utilisation a bon escient pour rallier les Chefs des Tribus Berbères a la Cause de la Modernisation Protectrice de la Nouvelle Administration Française convoyée par le Maréchal Lyautey en premier et ses autres généraux de front de combat contre la résistance Berbère et Régionale au Maroc.

Madani Glaoui, le Grand Frère de Thami El Glaoui au Sud du Maroc fut aussi le bénéficiaire de AMANE TAM accordé par Moulay Hassan Premier et qui démarra la montée au pouvoir des Glaoua dans l’Histoire Marocaine de l’Avant et durant le Protectorat Français au Maroc. Lyautey confirme cette Protection des Glaoua en décorant Madani Glaoui, malgré ses premiers soubraussauts nationalistes et son soutien à Moulay Abdelaziz.
La Cinquième Colonne des Glaoui – MAROC CROISSANCE
Episode des Glaoui dans le Sud du Maroc et a Marrakech Une légende sur la montée du Thami El Glaoui selon les dires de …. Lire la suite
La Grande Guerre de 14-18 – Cent ans après

En ce lieu le 19 Juillet 1916
Lyautey affirme
« Mazagan doit être le Deauville Marocain »
Mazagan sous le Protectorat et El Jadida après l’indépendance du Maroc
Photo prize par Said El Mansour Cherkaoui – Mazagan – Deauville Marocain
Lyautey ayant compris l’enjeu et l’importance stratégique de la tribu des Glaoua dans la pacification du Sud et des routes vers le Sahara et le Sud-est marocain, il opta pour l’intégration de la Tribu des Glaoua sous la tutelle du jeune Frère de Madani, Thami Glaoui qui fut notamment désigné par la suite installée à Marrakech par l’administration du Protectorat Français comme le Pacha et le défenseur de la France dans le Sud du Maroc.
Saïd El Mansour Cherkaoui 11 – 11 – 2018
★★ La Grande Guerre de 1914-18 Cent et après ★★
« Sur le front français et celui d’Orient, les tirailleurs et spahis marocains jouent un rôle majeur lors de nombreuses offensives, faisant d’eux des combattants reconnus pour leur bravoure et leur fidélité à la France. Plusieurs hauts faits d’armes leur sont dus, notamment la reprise du fort de Douaumont, près de Verdun, en octobre 1916 »

Tirailleurs Marocains de 1914
Ayant fait ses preuves de Grand Guerrier dans la résistance de la Région de l’Est et Taza – Guercif, rejoignit l’encerclement de Fès par les Confédérations des Ait Youssi et des Seghrouchen
La Grande Guerre de 1914-18 Cent et après
Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tabors Marocains – A la fin de la Grande Guerre, nommé comme Caïd de la Région de Doukkala – Maroc

Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tabors Marocains
Photo Prize a Paris lors de laCélébration de l’Armistice en 1924-1925 de la Collection Familiale des Ait Youssi Taleb Hmad

Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci au Premier Plan du Défilé de la Commémoration de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale de 1914
Photo Prize a Paris lors de la Célébration de l’Armistice en 1924-1925 de la Collection Familiale des Guerci – Ait Youssi Taleb Hmad
Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci fut blessé à la tête par des éclats d’obus et cela à Chantilly.
Au premier rang à droite du défilé figure Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci des Tabors Marocains de la Grande Guerre 1914-18.
Cette photo du Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci fut prise lors de la Célébration de l’Armistice à Paris en 1924-25 avec les survivants de toutes les Armées Françaises ayant combattu dans cette guerre.
Rahma wa Ghofrane
Un Membre Directe de ma Famille Ancestrale Maternelle

★★★★★ Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci ★★★★★
Capitaine Driss Ben Abdellah Guerci, faisait parti des Tabors Marocains à Chantilly et à Verdun. Son nom est inscrit dans le Livre D’Or de Verdun vu ses prouesses de combat sous les ordres du Maréchal Pétain. Une narration des récits des affrontements meurtriers doublés d’actes de bravoure et de sacrifice des troupes des Tabors Marocains / désignées aussi comme indignes par un des combattants qui se forma au Maroc et s’était identifiée dans l’esprit et l’âme de ces combattants marocains qui donnaient leurs vies à un pays qui ne savaient même pas ou il existait et pourquoi cette Grande Guerre avait éclaté et la raison de sa persistance dans la déchirure humaine et la souffrance sans frontière nationale.
Les Tabors Marocains ne savaient aussi nullement l’origine de leurs adversaires, ni leurs raisons de combattre l’Armée Française, tout ce qui était présent dans leurs esprits était le dévoué à l’égard de leurs chefs militaires directs et cette notion de la France comme soutien du Roi laissé dans le Maroc devenu lointain dans leurs mémoires comme dans leur vécu quotidien désormais nourri par le feu et le sang des collines de la Marne et les tranchées de cette guerre sans visage ni âme et qui tranchent toute appartenance sociale, religieuse et nationale pour imposer un esprit de corps et une solidarité de combats sans faille :
Maréchal Juin : La Brigade Marocaine à la Bataille de la Marne – 6 ème Armée – 6 septembre 1914
» Au moment où s’engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. «
Les deux régiments de la brigade dite des » Chasseurs indigènes à pied « , constitués sous la désignation de « troupes auxiliaires marocaines » étaient issus des tabors, premiers éléments de l’Armée Royale, que le sultan Mouley Hafid avait cherché à se constituer à Fès après avoir détrôné son jeune frère Abd el-Aziz. L’ensemble de ces forces avait été nommé à une mission militaire française pour son encadrement et son entraînement. Cette mission était dirigée par le colonel Mangin, qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme du même grade, déjà célèbre au Maroc en tant que vainqueur d’El-Hiba à Sidi ben Othman et libérateur de Marrakech en 1912.
Ces tabors avaient été employés autour de Fez, sous le contrôle de la mission française d’encadrement, pour collecter l’impôt chez les tribus guich (Tribus guich exonérées du paiement de l’impôt (tertib) à condition de répondre à tout ordre de mobilisation sur simple appel du souverain.)). Celles-ci avaient, comme on peut le penser, fort mal reçu les collecteurs. Depuis quelque temps, en effet, Moulay Hafid, qui avait de gros soucis d’argent, ne décolérait pas de voir que la subvention promise par notre gouvernement dès l’ouverture des négociations relatives à la conclusion d’un traité de protectorat français, tardait à être officialisée. Aussi, M. Gaillard, notre agent consulaire à Fès, las de répéter que le retard était imputable au Parlement français, avait fini par suggérer au sultan cette idée d’un impôt provisoire levé sur les tribus qui disposaient, cette année-là, de récoltes magnifiques. C’était malheureusement faire bon marché d’un vieux droit de fondation immémoriale, et les collecteurs (colonne Brémond) qui n’avaient pas la main légère, étaient accueillis à coups de fusil, en sorte que le pays fut bientôt mis à feu et à chanté.
Il faudrait mieux valu, sans conteste, accorder notre aide financière sans discuter plus longtemps, mais cette façon de procéder n’était pas encore entrée dans nos habitudes. Le résultat fut le retour de la colonne du général Moinier rappelé à grands frais de la côte Atlantique, de fa Chaouïa et de la région de Rabat, pour ramener l’ordre dans la région de Fès.
Outre les réactions des tribus guidées, cette région était également troublée par l’arrivée des Berbéres descendant des montagnes environnantes, procurant invinciblement par ce désordre. Il nous fallait compter au surplus avec l’hostilité plus ou moins déguisée des tabors de l’Armée royale à l’instruction, soumis depuis longtemps à une propagande anti-française effrénée, dirigée par le Palais et les éléments bourgeois de la population, pour faire obstacle à la signature du traité de protectorat. Entretenue financée par les prostituées du quartier de Moulay Abdallah (Quartier réservé de Fez dans l’enceinte de la cité impériale), cette propagande avait réussi à provoquer, en 1912, une insurrection des tabors qui massacrèrent quelques-uns de leurs cadres.

L’arrivée opportune de la colonne Moinier et son installation au camp de Dar Debibagh, surplombant la ville de Fès, avaient rétabli l’ordre et permis aux émeutiers de reprendre le contrôle. Celles-ci avaient alors été réorganisées par le colonel Pellé sous le nom de troupes auxiliaires marocaines. Nous avions formé 5 bataillons, deux en opérations à Taza avec Gouraud et trois sous le commandement du général Henrys pour opérer chez les Zoïens, dans le Moyen Atlas, après avoir renforcé leur encadrement. Celui-ci était composé d’officiers français et de sous-officiers algériens tunisiens et marocains, ces derniers suivant une hiérarchie particulière : Khalifa ou Caïd mia (centurions) ayant le grade d’officier dans l’armée royale marocaine ; mokhadem (sous-officier) et maoun (caporal). Source : Août 1914 – Opérant au Maroc, la Brigade des Troupes Indigènes à laquelle appartient le Lieutenant June est appelée en France. …Continue de lire …
Des 5 000 combattants qu’elle comptait à la Marne, il n’en restait que 700 à peine, en comptant les gradés et hommes des services. Elle fut alors dissoute, ses deux régiments fusionnés en un seul de deux petits bataillons dont le commandant Poeymirau fut le chef. Celui-ci allait, quelques semaines après, en reçu son cinquième galon, amorcer la brillante carrière du premier régiment de tirailleurs marocains, digne héritier du premier tabor de l’Armée royale du sultan Moulay Hafid, le seul régiment marocain à porter sur son drapeau l’inscription de la victoire de la Marne.
Maréchal Juin de l’Académie française : LA BRIGADE MAROCAINE A LA BATAILLE DE LA MARNE ★ LA BRIGADE MAROCAINE DU 1 er AU 17 SEPTEMBRE 1914 ★ SENLIS, 1er ET 2 SEPTEMBRE 1914
Le 10 décembre, M. Millerand, ministre de la Guerre, en transmettant au général Lyautey un rapport spécial du général Maunoury faisant l’éloge des troupes auxiliaires marocaines, joignait ses félicitations à celles du commandant de la VIe Armée et s’exprimait ainsi : » Disciplinés au feu comme à la manœuvre, ardents dans l’attaque, tenaces dans la défense de leurs positions jusqu’au sacrifice, soutenant au-delà de toute prévision les rigueurs du climat du Nord, ils donnent la preuve indiscutable de leur valeur guerrière. De telles qualités les placent définitivement sur le même rang que nos meilleures troupes d’Afrique et les dignes de combattre aux côtés des troupes françaises. « Maréchal Juin de l’Académie française : LA BRIGADE MAROCAINE A LA BATAILLE DE LA MARNE ★ LA BRIGADE MAROCAINE DU 1 er AU 17 SEPTEMBRE 1914★ SENLIS, 1er ET 2 SEPTEMBRE 1914
Mon fidèle 425 ne met pas s’empêcher de dire en passant :
-Ya Khouïa chouf hadak zouave. Meskine, ya latif (Oh! Mon frère, regarde donc ce malheureux zouave. Quel malheur!).
Saïd El Mansour Cherkaoui 11 – 11 – 2018
Au début de la Grande Guerre, l’armée française a besoin de soldats. Elle souhaite mettre à contribution le Maroc, sous protectorat français depuis 1912. Pour le résident général Lyautey, il s’agit d’un défi stratégique : le Maroc n’a pas encore été entièrement pacifié, il a besoin de maintenir une force militaire sur place. Qui sont les hommes envoyés pour combattre en France en 1914 ?
1914 – 1918 Cent et Déjà

Abdelkebir Khattabi du Rif fut l’autre Héros cette fois – ci de la lutte armée pour l’indépendance du Maroc contre les occupants Espagnols (Silvestre, Primo de Rivera et Franco) et leurs alliés (Lyautey et Pétain), il a aussi déposé les armes face au massacre de ses tribus par les bombes chimiques et de gaz et aussi il fut offert AMAN TAM.

L’un des descendants de cette lignée d’engagement militaire avec l’ancien adversaire fut Meziane fils de Nador ayant rejoint l’Académie Militaire Espagnole des 1913 (le seul Marocain devenu Général dans l’Armée Espagnole et le seul Marocain ayant eu le grade de Maréchal dans l’Armée Marocaine) est le plus fameux de ces soldats marocains ayant respecté l’AMAN TAM qui fut accordé à un fils Père, Chef de tribu des Ben Ensar du Rif. Ameziane avait combattu même Adelkrim Khattabi et cela aux cotés des troupes espagnoles.
Dans la même optique concernant le rassemblement des tribus berbères à l’occupant européen, la Garde Personnelle de Franco et cela jusqu’à sa mort fut entièrement formée de Marocains qui avaient combattu avec lui et contre lui au Rif, les tribus alliées de Abdelkrim Khattabi .
Ceci montre à tel point que cette loyauté envers l’AMANE TAM peut mener à l’aveuglement mais non à l’ignorance.
En définitive, ces combattants berbères qui luttaient pour la sauvegarde du régime makhzen alaouite et l’indépendance du Maroc, même s’ils n’étaient point fort en géographie ou en stratégie-politique, ils s’étaient géométriquement ce qui se passait dans le Monde de leur entourage et celui qui voulait les engager et cela pour une juste cause et c’est les mêmes qui ont rejoint les Armées Françaises et Espagnoles en tant que Loyal défenseurs de l’intégrité de leur personnalité, de leurs paroles données et de la réputation brave de leurs tribus et aussi dans certains cas comme réponse aux appels des Rois Marocains dont ils sollicitaient l’aide et l’engagement.
La toute dernière dans cette lignée de faits d’armes fut l’appel lancé par Sidi Mohamed V pour que les Marocains s’engagent dans les Armées Françaises pour libérer l’Europe du Nazisme.
Les Membres de ma Famille tant durant la Guerre ce 1914 ou celle des années quarante et celle du Vietnam ont répondu à ces conditions et savaient ce qu’ils opéraient en toute conscience.
De la Grande Guerre à la Grande Vadrouille
De Ouled Ait Youssi, Ouled Guerci de l’Atlas à Ouled Beni Sbai et Fetnassa à Doukkala
Le Maroc et les Guerres du Vingtième Siècle (Première, Seconde Guerre Mondiale et la Guerre d’Indochine)
Les Membres de Ma Famille ont été des engagés « volontaires » prêts par leurs parents comme gage de loyauté envers la France. Ils appartenaient à une famille de notables, de chefs de guerre et de nobles et n’avaient donc nullement besoin de rejoindre l’Armée française pour une vente ; ce qui fait qu’il avait choisi de combattre l’Ennemi de la France et savaient ce qui se produisait et avait présenté leur vie pour un tel but.
Blessé à la main droite sur la montagne Monte Cassino d’Italie : Mon Oncle Abderrahman Ben Sidi Ali ben Moumen.
La légende mêlée à notre Histoire Familiale veut que mon Oncle Abderrahman descendant d’une lignée de Fakihs (Savant Théologien et Homme Dévoué à la Prière et à la Sauvegarde de la Religion Musulmane au Maroc). Mes ancêtres sont enterrés dans la région de Had Ouled Frej dont l’un est considéré comme Marabout / Saint avec sa propre loge et confrérie ainsi que des fidèles à son orientation propre, la Tarika.
Selon la pratique guerrière de nos tribus berbères, il parait que le Père de mon Oncle avait rédige un Talisman et l’avait mis dans un étui en ou afin de maintenir la validité et l’efficacité de son écrit durant la traversée des mers et des océans. Ce Traditionnel Talisman sur l’appelait « Tbared ». Tabared était en sorte un nom dérivé de la désignation « refroidissement » ce qui symbolise le refroidissement et la neutralisation du Baroud / la poudre remplissant les balles et des projectiles. Ainsi, l’effet et la raison étaient de protéger mon Oncle Abderrahman des tirs des autres soldats, qu’ils de sa propre unité qui venant de l’adversaire sur les terrains de combat. Malheureusement, dans la chaleur des combats ou fut décoré,
Mon Oncle expliquait ainsi comment sa main a attrapée une balle / projectile qui allait directement a sa tête et il ne portait pas de casque, seulement des turbans. lors, il ne pouvait plus bouger 3 des doigts depuis sa main droite. Mon Oncle Abderrahman disait que grâce à la Baraka de nos ancêtres, il a vu la balle venir vers lui alors il grimpait les rochers de Monte-Cassino et il ajouta, ce qui ne l’avait pas empêché de poursuivre sa marche avec le reste de son unité jusqu’à Rome. Malgré sa blessure, il faut affecter par la suite à l’encadrement des soldats venant de la Chaouia, Abda et Doukkala, des soldats qui partageaient la même ossature régionale, culturelle et la même solidarité vu qu’ils employaient le même jargon et les mêmes traditions tribales.
Ironiquement, le no man’s land infernal de Cassino était dominé par une imposante colline qui avait servi de bastion de tranquillité religieuse pendant près de 1 500 ans. Les hauteurs du Monte Cassino, qui s’élevaient à environ 1 600 pieds au-dessus de la vallée, commandaient la ville à l’ouest. La montagne était couronnée par l’abbaye de Monte Cassino, dont les murs de travertin étincelants, de 10 pieds d’épaisseur, pouvaient être vus par les troupes à des kilomètres de là.
À l’hiver 1944, l’abbaye occupait le bien immobilier le plus stratégiquement précieux d’Italie. Malgré son potentiel militaire, les sept acres du magnifique bâtiment étaient signalés comme interdits aux forces alliées et de l’Axe. Les deux parties ont adhéré à une politique provisoire, soumise à la nécessité militaire, de préservation des sites artistiques et culturels en Italie.
Pour bloquer la route alliée vers Rome, Kesselring a ordonné la construction d’une position défensive entièrement imprenable. Il s’étendait sur 100 milles de la mer Tyrrhénienne à l’ouest à la mer Adriatique à l’est. Baptisé la ligne Gustav, le réseau fortifié est hérissé de milliers de pièces d’artillerie, de mortiers, de nids de mitrailleuses, de bunkers et de champs de mines. Les travaux de terrain, disposés en plusieurs lignes, se prouvaient mutuellement pour maintenir une défense en profondeur, étaient une démonstration impressionnante du génie militaire allemand.
Peut-être plus important encore, Kesselring avait à sa disposition 20 divisions qui comprenaient des unités d’infanterie, de panzer, de panzergrenadier et aéroportées. Bien que de nombreuses unités aient été renforcées par des conscrits étrangers, les forces de Kesselring possédaient un noyau dur de vétérans allemands qui étaient farouchement déterminés à garder les Alliés hors de la patrie.
Alors que le haut commandement allié prévoyait de percer la ligne Gustav, il espérait que le pire du terrain pourrait simplement être contourné. En grande partie en raison de la sollicitation de Churchill, les Alliés ont prévu un débarquement amphibie à grande échelle à Anzio, bien derrière les lignes allemandes. Associé à une poussée directe sur les positions allemandes par le corps principal des troupes de Clark, on espérait que les atterrissages d’Anzio détacheraient rapidement les défenseurs allemands de la ligne Gustav.
Marocains, Français et Américains dans la grande guerre :
Fraternité dans le Combat comme dans la Convalescence
Les troupes coloniales américaines et françaises avancent prudemment dans un village détruit par la Luftwaffe. Les Goumiers français, en grande partie originaires du Maroc et d’Algérie, étaient des combattants de montagne expérimentés.
En préparation du débarquement, Alexander et Clark ont esquissé une opération contre les positions ennemies en face de la Cinquième Armée. Plutôt que d’assaillir directement Cassino et les formidables hauteurs derrière la ville, les forces alliées effectueraient un large mouvement de pince conçu pour envelopper la position. Au nord de la ville, le corps expéditionnaire français du général Alphonse Juin poussait dans les montagnes avant de se diriger vers le sud derrière la ville et l’abbaye. Sur la gauche, le X Corps britannique traverserait la rivière Garigliano et s’emparait des hauteurs au-delà. Au sud de Cassino, la 36e division américaine attaquerait à travers le Rapido et attaquerait le centre allemand.
Tard dans la soirée du 11 janvier 1944, les troupes de Juin sont entrées dans leurs positions d’assaut. Le fougueux Français, vétéran expérimenté et tacticien habile, dirigeait un corps coloré de troupes coloniales réputées pour leur férocité impétueuse. Tirées principalement des possessions françaises d’Afrique du Nord, les troupes du Corps expéditionnaire français étaient jugées mal disciplinées mais bien adaptées aux rigueurs des combats en montagne. Les Goumier étaient les descendants d’une tradition martiale féroce dans la culture arabe et berbère, et ils ont fait la guerre à leurs propres conditions.
Monte Cassino en Ruine

Lieutenant Mehdi El Mezouari El Glaoui, le Fils du Pacha Thami El Mezouari El Glaoui rencontra la mort sur le Mont Cassino parmi une perte des forces alliées se chiffrant a 65.000 de soldats tombes dans ce champ de bataille que plus tard plusieurs considérèrent la prise de Monte Cassino comme une bataille qui n’était pas nécessaire vu le nombre de pertes humaines occasionnées des deux 2 côtes des combattants et dans la population civile italienne.
Vue de l’Abbaye Monte Cassino reconstruite. (Wikimedia Commons)
Vue de l’Abbaye Monte Cassino reconstruite. (Wikimedia Commons)
Le bombardement du monastère et de la ville de Cassino, mai 1944, par Peter McIntryre, un artiste officiel de la Seconde Guerre mondiale. (Wikimedia Commons/Archives Nouvelle-Zélande)
Traduit par Said El Mansour Cherkaoui à partir de ce lien Battle for Monte Cassino: Hell on a Mountaintop – Warfare History Network
★ Vietnam ★ Diên Biên Phu ★
Mohammed Fetnassi ould Caid volantaire sur les rivages de Dien Bien Phu en Indochine.

http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Dien_Bien_Phu.
@ Saïd El Mansour Cherkaoui ★ 12/11/2020 |
Said El Mansour Cherkaoui – Said El Mansour Cherkaoui – Tous les Droits Réservés 13/11/2018 – Photos de Lyautey et Histoire du Maroc
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