Destin Africain: Algérie, Etat Renouvelé, Economie Conditionnée, Société Transformée


AFRICANATION

Initialement publié le 11 mars, 2019

Mise a jour le 10 septembre, 2023 en ce qui concerne la situation économique de l’Algérie

Situation économique en Algérie

Algérie : Tirer parti des vents favorables pour une ...

Selon le rapport, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a atteint 3,2 % en 2022. La croissance des secteurs hors hydrocarbures s’est accélérée, à 4,3 %, contre 2,3 % en 2021. Jun 22, 2023

L’activité s’est accélérée et les équilibres macroéconomiques se sont améliorés, l’investissement privé et la diversification restent nécessaires à la croissance à long terme, selon la Banque mondiale.

COMMUNIQUÉS DE PRESSE – 22 JUIN 2023

Algérie : Tirer parti des vents favorables pour une croissance robuste et diversifiée

ALGER, 22 juin 2023 – L’économie algérienne a affiché une croissance soutenue en 2022, comme le souligne le Rapport de suivi de la situation économique en Algérie, publié par la Banque mondiale. Le rythme de l’activité économique hors hydrocarbures s’est accéléré en 2022, porté par un rebond de la production agricole et une croissance soutenue de la consommation privée. Certains indicateurs suggèrent une poursuite de la croissance à travers les régions au premier trimestre 2023. La hausse des prix à l’exportation du gaz naturel a compensé la baisse des prix du pétrole, maintenant un niveau élevé des recettes d’exportation, une accumulation rapide des réserves de change et une réduction du déficit budgétaire.

Selon le rapport, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a atteint 3,2 % en 2022. La croissance des secteurs hors hydrocarbures s’est accélérée, à 4,3 %, contre 2,3 % en 2021. En 2022, l’excédent de la balance courante s’est chiffré à 9,5 % du PIB, portant les réserves de change à 61,7 milliards de dollars à la fin de l’année (soit 15,8 mois d’importations).

L’inflation est restée élevée en Algérie, sous l’effet de la hausse des prix des produits alimentaires frais. Les autorités ont eu recours à des politiques de change et monétaires afin de juguler l’inflation et ont augmenté les dépenses publiques pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

En 2023, la croissance devrait être principalement tirée par les secteurs hors hydrocarbures, malgré le ralentissement anticipé dans la production agricole en raison de faibles précipitations. La réduction attendue des prix des exportations d’hydrocarbures pourrait entraîner une baisse de la balance des comptes courants, qui resterait toutefois excédentaire.

« Malgré l’évolution positive de la situation macroéconomique, les perspectives économiques de l’Algérie restent sensibles à la volatilité des prix du pétrole, d’où l’importance de poursuivre les réformes pour permettre au secteur privé de devenir le moteur d’une croissance durable et de la diversification de l’économie », souligne Kamel Braham, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.

L’amélioration soutenue de la balance commerciale et l’accumulation des réserves de change renforcent la résilience de l’économie algérienne face aux chocs extérieurs, mais les équilibres macroéconomiques restent sensibles aux prix mondiaux du pétrole dans un contexte de profondes incertitudes au niveau mondial.

« Le dynamisme de l’activité économique du pays est évident, même si les réductions de la production pétrolière et l’impact de la faible pluviométrie sur le secteur agricole affectent les prévisions de croissance pour 2023. Cependant, la hausse soutenue des prix des exportations de gaz justifie des projections plus optimistes que prévu pour la balance commerciale, les réserves de change, le déficit budgétaire et la dette publique », ajoute Cyril Desponts, économiste à la Banque mondiale chargé de l’Algérie.

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Nouvelle Voiture Nouveau Chaffar – Chauffard aux Rênes du Pouvoir et aux Commandes de l’Etat Roulant dans la même Direction et utilisant la même Feuille de Route

Algérie Globalisée

En Algérie comme dans certains pays de l’ancien “Tiers-Monde”, cette forme de légitimation du monopole du pouvoir de l’État se distingue par une ère dominée par des personnalités d’allure révolutionnaires qui s’étaient métaphorisées en chefs d’État révolutionnaires prônant un nationalisme enveloppé dans une perspective socialisante. Alors qu’au niveau international, ces “combattants de l’indépendance” avaient des penchants en politique étrangère qui étaient sympathique avec l’Union Soviétique.

Dans cette optique, le nouveau Etat Algérien opta pour “l’Industrie Industrialisante” et dont le concept fut élaboré par Gérard Destanne de Bernis. Cette stratégie “developpementaliste” avait marqué le pas et rendit la rente pétrolière la source principale des revenus de l’Etat comme des allocations budgétaires. Une multiplication d’agences étatiques vit le jour et fut accompagne par la transformation des militaires en bureaucrates et les gestionnaires en technocrates, désertant les autres secteurs et délaissant l’agriculture considérée comme une tare coloniale. La rente pétrolière et l’industrie lourde se concurrençaient les faveurs de l’Etat et la multiplication par quatre du prix international du pétrole en 1973 sonna le glas pour le secteur agricole et poussa le secteur pétrolier et du gaz naturel au premier plan de la stratégie de développement appliquée en Algérie.

Par la suite, la globalisation commerciale et financière alliée a la volonté des pouvoirs régionaux d’épouser une position subcapitaliste par rapport aux centres de la décision internationale des finances ont contribué a mettre a nu les fondations d’une telle liaison historique et avait affaibli le concept de l’envahisseur étranger qui s’était entre temps transformé en investisseur étranger. Les multinationales complétèrent leur stratégie d’internationalisation de la fabrication de leurs produits en Asie du Sud-ouest par une implantation localisée opérationnelle et productive dans les pays qui étaient jusque lors furent seulement considérées comme espace de ventes et d’écoulement de leurs produits Made in Asia. Dorénavant, les oligopoles internationaux favorisaient une concentration régionalisée de leurs productions et leurs circuits de vente au sein des espaces géographiques agencés a leurs marchés régionaux et limitrophes.

Dans un tel bouleversement des données concurrentielles internationales, certains états considérés jusqu’à lors comme de simples “pays usines” pour le capital etranger et les multinationales, ont assisté a une élévation de leurs niveaux de vie et une croissance des frais salariaux ainsi qu’a une propulsion de leurs économies au niveau d’un statut international de pays émergent. Cette émergence s’accompagna donc par une érosion des marges de profit réalisées a travers l’utilisation de la force de travail locale par les multinationales. Une immigration des investissements directs étrangers s’opéra vers les pays ou la masse salariale demeurait relativement moindre et ou existe un potentiel marché local et régional.

La concurrence entre les pays receveurs du capital etranger impose le “massage” d’une politique d’attractivité doublée par l’affichage d’une stratégie de Développement Durable et de la Bonne Gouvernance. La Globalisation prit le devant de la scène des relations économiques internationales et géo-politiques stratégiques.

Dorénavant, l’ancien envahisseur colonial étranger est invité et célébré comme le partenaire commercial séduit et attiré par les facilités de crédit, les concessions immobilières, les constructions infrastructurelles et les avantages fiscaux y compris le rapatriement des profits.

Appréciez le Subcapitalisme
Libéralisme Commercial et Subcapitalisme Economique:
Même Composition et Interaction
Même Espace – Différent Apparat

Continuité de la Soumission aux Grands Intérêts Étrangers Invisibles
Globalisation: Parachèvement et Standardisation de l’Intégration Mondiale des Economies Subcapitalistes

Cette nouvelle dimension subcapitaliste des rapports libéraux internationaux avait graduellement affaibli et même érodé toute revendication du passé militant et révolutionnaire pour l’occupation de la sphère du pouvoir; elle est même devenue une tare et un frein/blocage a la nouvelle formule du Développement Durable, donc il devenait urgent de s’en débarrasser, y compris les relents émancipateurs du nationalisme et les vestiges révolutionnaires de libération économique nationale.

Le gestionnaire autocratique/technocrate allié au militaire affairiste et bureaucratique sont les promoteurs des résultats de la stratégie de développement qui sont dorénavant a la fois responsables et servent comme les mesures de la compétence et les références pour les performances de changement constructif dans la continuité du monopole du pouvoir de l’Etat par cette même Elite.

C’est dans un tel bouleversement international et de relations inter-étatique consolidé par la multiplication d’Accords et d’Alliances de libre-échange, le paysage politique algérien comme dans le reste du continent africain avait subit les contrecoups sous la forme d’une mise a l’écart des “révolutionnaires de hier,” la mise au placard des treillis et de l’habit des maquisards au profit du “complet/costard, chemise blanche et cravate” pour cette Elite Hybride ascendante et la cravache pour presser en bas les revendications salariales des masses ouvrières et fonctionnelles.

L’Élément Révolutionnaire n’est plus toléré dans la direction des affaires nationales et dont l’écartement du pouvoir se réalisa soit par une intervention armée propulsée de l’extérieur, soit par un coup d’état feutré ou par un changement de dirigeants a travers une démission et le transfert de la présidence a ses propres anciens alliés devenus opposants et promoteurs de l’insertion dans le concert de la globalisation et le marché international.

En effet, la combinaison de l’impact des facteurs économiques exogènes sur le tissu social national additionnée a la nouvelle forme de communication virtuelle, la facilité d’accès a l’information intelligente et la rapide diffusion de l’expression digitale avait stimulé l’effervescence des mouvements de revendications populaires et des protestations politiques. Ces nouvelles formes de mobilisation sociale et politique sont devenus le nouveau catalyseur de ce départ inopiné de ces Leaders libérateurs de Hier, devenus avec le temps des Usurpateurs d’Aujourd’hui qui furent déchus par le temps et la technologie forçant leur abdication indigne et leur disparition brutale.

Président Boutelflika et l’Algérie d’Aujourd’hui

Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937, cinquième président de l’Algérie depuis 1999. Il a été ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979.

Bouteflika, élu pour la première fois en 1999, a fait de rares apparitions publiques et qui se déplaçait en fauteuil roulant depuis son accident vasculaire cérébral en 2013. Son dernier discours public a été prononcé en 2014.

Malgré ce handicap physique, Bouteflika demeure et est largement respecté et crédité par de nombreux Algériens pour son rôle dans la fin de la guerre civile qui a duré une décennie dans le pays et qui a éclaté en 1992 lorsqu’un groupe de rebelles islamistes a pris les armes contre le gouvernement. Le conflit, qui aurait coûté entre 150 000 et 200 000 vies, continue d’affecter la mentalité algérienne.

En fait, l’annonce par l’entourage de Bouteflika à la mi-février 2019 qu’il briguait un cinquième mandat présidentiel, bien que sa santé fragilisée, avait largement irrité une grand frange de la société algérienne. Ce qui a commencé comme des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat en tant que président s’est rapidement transformé en opposition à l’ensemble du régime autour d’un dirigeant infirme. Cette transformation de la revendication politique générale s’est exprimée lors de la troisième série de manifestations du weekend a été renforcée par une grève générale de cinq jours en Algérie, alors que Bouteflika était en visite médicale en Suisse.

Les Raisons de la Colère Populaire Algérienne

De nombreuses manifestations visent le système politique stagnant en Algérie, longtemps dominé par les vétérans de la guerre d’indépendance algérienne contre la France (1954-1962). Bouteflika a mis en place de vastes programmes d’infrastructures pendant les cours du pétrole entre 2004 et 2014, mais l’économie basée sur le pétrole a été touchée par la chute des prix du pétrole et une cascade de dégradation du niveau de vie des couches sociales laborieuses était devenue la discussion de tous les jours tant dans les foyers, les cafés que dans les mosquées. Le pouvoir restait handicapé par l’inertie et le manque d’initiatives vu l’état de santé défaillant de Bouteflika.

Par contre en 2017, le Premier Ministre n’avait pas ménagé son auditoire en déclarant: « Il n’y a plus d’argent. ” [29 avril 2017 à la fin de la campagne législative].

Pétro-Dinars a la Dérive de la Demande et la Compétition Mondiale

La chute des prix du pétrole et surtout du gaz qui fournissent 95% des recettes a l’exportation de l’Algérie et les 2/3 de ses revenus budgétaires, a poussé le déficit budgétaire a 12% du PIB en 2016

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Les réserves de change ont été divisées par deux depuis 2014, à 114 milliards de dollars. Alger a réagi tardivement, en relevant la TVA début 2017, en sus d’un gel de la plupart des investissements et des embauches. Les subventions aux produits de première nécessité, équivalant à un tiers du PIB, n’ont pu échapper la réduction. Une decision qui déclencha des manifestations et de nombreuses émeutes.

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Fini donc l’ère des grands chantiers et des allocations tirées de l’opulence gazière. Depuis l’effondrement des cours internationaux du pétrole/gaz de la mi-2014, l’Etat Algérien n’a plus les moyens d’acheter la paix sociale dans un pays où les jeunes désœuvrés surnommés « hittistes ” (ceux qui soutiennent les murs dans la rue), représentent 30 % de leur classe d’âge.

“Mais, à terme, le pouvoir sait que pour éviter la banqueroute, qui menacerait à moyen terme, il faut dynamiser le secteur privé et diversifier l’économie. Les plans en ce sens échouent toutefois régulièrement, comme le montre par exemple la quasi-absence de touristes ou la faiblesse de la production maraîchère, malgré les atouts du pays.”

Dans un tel contexte d’immobilisation décisionnel, l’effervescence du mécontentement social a pris davantage de dimension pour devenir une revendication politique remettant en cause la façon dont le pays est dirigé. Dans un tel contexte de crise, la colère n’est pas surprenante, surtout compte tenu des difficultés économiques auxquelles le pays est confronté. En effet, une forte hausse des prix des produits de base tels que le sucre, le pétrole et la farine a durement touché les Algériens, avec des augmentations comprises entre 20 et 30% au cours de ces trois premiers mois de 2019.

La combinaison de ces facteurs économiques avec un marasme social latent fut exacerbée par la tendance du gouvernement a privilégier l’immigration en masse des Kabyles et des jeunes comme moyen de réduire le chômage et comme substitut a une creation d’emploi. Le taux de chômage est d’environ 12% et plus du quart des Algériens âgés de moins de 30 ans sont au chômage.

La glissade vers une recrudescence des tensions sociales etait désormais inévitable pour la société algérienne dont l’Etat était immobilisé par ses propres conflits internes, vu la condition physique limitée de Bouteflika. Tous les vendredi après la grande prière, plusieurs centaines de personnes descendaient dans les rues algériennes. Tout récemment, c’était devenu des milliers et des centaines de milliers marquant la troisième semaine de manifestations contre le régime de Bouteflika, âgé de 82 ans.

Le Début de la Fin de l’Ère Post-Coloniale: l’Algérie Nouvelle

“Nous sommes venus aujourd’hui pour défendre nos droits”, a déclaré un manifestant à France 24. Notre droit à l’éducation, notre droit à un avenir meilleur. Nous ne voulons pas prendre du retard. “

Colère Populaire et Humour Culturel:

Pour la première fois dans l’histoire, les pouvoirs publics algériens pour tempérer les démonstrations avaient essayé d’imposer par la force des vacances anticipées et de prolonger les vacances scolaires et même le Ministère des Affaires Religieuses voulait édicter des vacances pour le Ramadan et cela avant même que Ramadan ait commencé.

Face a ce contre-déluge d’idioties et de panique politique, la colère du peuple s’accompagna d’humour avec de nombreuses pancartes portées durant les démonstrations, comme celle de Feriel Mouchache, étudiant en sciences et technologies de première année, qui comme tout ailleurs se sont moqués de leur situation et celle du président Abdelaziz Bouteflika, affaibli depuis 2013 par les séquelles accident vasculaire cérébral:

Au lieu que le président prenne congé, les autorités nous donnent des vacances forcées.

De telles prédictions de départ en vacances précipité semblent être le destin d’Abdelazziz Bouteflika et la base sociale du pouvoir de ceux que les Algérien/nes appellent la “Mafia.”

En réalité, c’est le pouvoir politique qui a besoin d’etre évacué par une Elite Bureaucratique-Militaire dont la gestion ne put résoudre les défis d’une société algérienne aspirant a plus de libertés et de conditions de vie décentes digne des richesses naturelles que possèdent le pays.

Algérie: Bouteflika renonce à son cinquième mandat et reporte indéfiniment l’élection présidentielle


Bouteflika se declare hors-jeu de
la course présidentielle

Le dimanche suivant [3/10/2019], durant l’après-midi un avion du gouvernement algérien transportant Bouteflika aurait quitté Genève où il avait été soigné. Cet avion avait atterri dans un aéroport militaire au sud de la capitale algérienne et cela pour trouver que Alger la capitale était telle qu’une ville-fantôme ou tous les magasins étaient fermés et les transports en commun arrêtés.

Face a cette froideur comme réception de son retour et au déluge populaire de refus et de demande de changement radical de structures politiques, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui devrait faire face à un défi sans précédent depuis qu’il fut élu président 20 ans plus tot, a annoncé lundi [le 11 mars 2019] qu’il abandonnait sa candidature pour un cinquième mandat et que les élections présidentielles du 18 avril seront reportées.

Ces décisions furent transmises sous forme de lettre et font suite a l’arrivée du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui est rentré en Algérie dimanche après deux semaines de traitement en Suisse pour “examens médicaux”. En effet, dans une lettre adressée à la nation et publiée par l’APS officielle, il a déclaré lundi que la présidence “compléterait” une conférence nationale “pour réformer le système politique et élaborer une constitution d’ici la fin de l’année 2019”.

En s’engageant dans ce texte, Bouteflika affirme “à confier au peuple algérien les attributions du président de la République et ses pouvoirs au calife” de même M. Bouteflika laisse entendre qu’il restera chef de l’Etat jusqu’au terme de son mandat [dont la date est le 28 avril 2019] et cela afin de remplir sa mission envers le peuple Algérien .

“Il n’y aura pas de cinquième mandat présidentiel, cela n’a jamais été une question pour moi, vu ma santé et mon âge qui ne me permettent pas de penser de la sorte. Le dernier devoir que j’ai envers le peuple algérien est de contribuer à l’établissement des fondations d’une nouvelle république. ” ” […] “Il n’y aura pas d’élections présidentielles le 18 avril”, a déclaré le président algérien. “Pour répondre à la demande urgente des Algériens qu’ils m’ont adressé.” Bouteflika a écrit dans cette lettre.

La “prochaine élection présidentielle” se tiendra dans le contexte de la prolongation de la conférence nationale, indépendante et complète … et avec un représentant algérien et cela en tant que respect des sensibilités à travers lequel “il” devrait chercher à achever son mandat avant la fin de 2019 “, ajoute Bouteflika.En réponse a cela, plusieurs klaxons ont commencé à résonner lundi soir au centre-ville d’Alger.

Ainsi, la démise de Bouteflika et ses assises sociales, technocratiques et militaires sonne le début de la fin des hommes au pouvoir utilisant la guerre de libération contre la présence coloniale française et européenne comme une légitimité gagnée sur les champs de bataille et cela afin de monopoliser le pouvoir d’Etat comme est le cas actuel de l’Algérie et dans le reste du continent africain.


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Nouvelle Voiture Nouveau Chaffar – Chauffard aux Rênes du Pouvoir et aux Commandes de l’Etat Roulant dans la même Direction et utilisant la même Feuille de Route

Algérie Modéle de l’Industrialisation Décomposée par une Rupture Globalisée

En Algérie comme dans certains pays de l’ancien “Tiers-Monde”, cette forme de légitimation du monopole du pouvoir de l’État se distingue par une ère dominée par des personnalités d’allure révolutionnaires qui s’étaient métaphorisées en chefs d’État révolutionnaires prônant un nationalisme enveloppé dans une perspective socialisante. Alors qu’au niveau international, ces “combattants de l’indépendance” avaient des penchants en politique étrangère qui étaient sympathique avec l’Union Soviétique.

Dans cette optique, le nouveau Etat Algérien opta pour “l’Industrie Industrialisante” et dont le concept fut élaboré par Gérard Destanne de Bernis. Cette stratégie “developpementaliste” avait marqué le pas et rendit la rente pétrolière la source principale des revenus de l’Etat comme des allocations budgétaires. Une multiplication d’agences étatiques vit le jour et fut accompagne par la transformation des militaires en bureaucrates et les gestionnaires en technocrates, désertant les autres secteurs et délaissant l’agriculture considérée comme une tare coloniale. La rente pétrolière et l’industrie lourde se concurrençaient les faveurs de l’Etat et la multiplication par quatre du prix international du pétrole en 1973 sonna le glas pour le secteur agricole et poussa le secteur pétrolier et du gaz naturel au premier plan de la stratégie de développement appliquée en Algérie.

Par la suite, la globalisation commerciale et financière alliée a la volonté des pouvoirs régionaux d’épouser une position subcapitaliste par rapport aux centres de la décision internationale des finances ont contribué a mettre a nu les fondations d’une telle liaison historique et avait affaibli le concept de l’envahisseur étranger qui s’était entre temps transformé en investisseur étranger. Les multinationales complétèrent leur stratégie d’internationalisation de la fabrication de leurs produits en Asie du Sud-ouest par une implantation localisée opérationnelle et productive dans les pays qui étaient jusque lors furent seulement considérées comme espace de ventes et d’écoulement de leurs produits Made in Asia. Dorénavant, les oligopoles internationaux favorisaient une concentration régionalisée de leurs productions et leurs circuits de vente au sein des espaces géographiques agencés a leurs marchés régionaux et limitrophes.

Dans un tel bouleversement des données concurrentielles internationales, certains Etats considérés jusqu’à lors comme de simples “pays usines” pour le capital etranger et les multinationales, ont assisté a une élévation de leurs niveaux de vie et une croissance des frais salariaux ainsi qu’a une propulsion de leurs économies au niveau d’un statut international de pays émergent. Cette émergence s’accompagna donc par une érosion des marges de profit réalisées a travers l’utilisation de la force de travail locale par les multinationales. Une immigration des investissements directs étrangers s’opéra vers les pays ou la masse salariale demeurait relativement moindre et ou existe un potentiel marché local et régional.

La concurrence entre les pays receveurs du capital etranger impose le “massage” d’une politique d’attractivité doublée par l’affichage d’une stratégie de Développement Durable et de la Bonne Gouvernance. La Globalisation prit le devant de la scène des relations économiques internationales et géo-politiques stratégiques.

Dorénavant, l’ancien envahisseur colonial étranger est invité et célébré comme le partenaire commercial séduit et attiré par les facilités de crédit, les concessions immobilières, les constructions infrastructurelles et les avantages fiscaux y compris le rapatriement des profits.

Said, le Jeune Frère de Bouteflika suçant le pétrole Algérien exporté vers les Etats Unis de l’Amérique

Les Exportations des Ressources Naturelles et Humaines par l’Algérie

L’Algérie est la troisième productrice de pétrole africain, devancée par le Nigeria et l’Angola, et premiere productrice de gaz naturel en Afrique. Toute l’économie algérienne est débitrice de la rente extraite des hydrocarbures. Selon le Fonds Monétaire International, le pétrole et gaz représentent la quasi-totalité (97 %) des exportations algériennes et près du tiers des recettes de l’Etat pour l’année 2017. L’entreprise publique algérienne Sonatrach, l’entreprise publique de la gestion de ces ressources hydrocarbures et qui exploite les ressources pétrolières algériennes, est le groupe qui réalise le plus gros chiffre d’affaires sur le continent africain a travers ses ventes a l’étranger

Un paradoxe structurel et organique émerge d’une telle insertion dans le marché international par la petite porte de l’asservissement, rendant l’Algérie une plateforme d’exportation de ressources naturelles et humaines de haute valeur. Ces exportations véhiculent la contradiction du subcapitalisme rendant l’Algérie un pays qui exporte le pétrole aux Etats-Unis et les populations éduquées de la Kabylie aux Etats Unis de l’Amérique pour être employées des agents de ventes de pétroles dans les stations d’essence qui vendent le pétrole algérien et comme gardiens des parking pour les voitures qui consomment le pétrole algérien.

Enjoy the Real Thing: Appréciez le Subcapitalisme dans sa Froideur Glaciale

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Cette nouvelle dimension subcapitaliste des rapports libéraux internationaux avait graduellement affaibli et même érodé toute revendication du passé militant et révolutionnaire pour l’occupation de la sphère du pouvoir; elle est même devenue une tare et un frein/blocage a la nouvelle formule du Développement Durable, donc il devenait urgent de s’en débarrasser, y compris les relents émancipateurs du nationalisme et les vestiges révolutionnaires de libération économique nationale.

Le gestionnaire autocratique/technocrate allié au militaire affairiste et bureaucratique sont les promoteurs des résultats de la stratégie de développement qui sont dorénavant a la fois responsables et servent comme les mesures de la compétence et les références pour les performances de changement constructif dans la continuité du monopole du pouvoir de l’Etat par cette même Elite.

C’est dans un tel bouleversement international et de relations inter-étatique consolidé par la multiplication d’Accords et d’Alliances de libre-échange, le paysage politique algérien comme dans le reste du continent africain avait subit les contrecoups sous la forme d’une mise a l’écart des “révolutionnaires de hier,” la mise au placard des treillis et de l’habit des maquisards au profit du “complet/costard, chemise blanche et cravate” pour cette Elite Hybride ascendante et la cravache pour presser en bas les revendications salariales des masses ouvrières et fonctionnelles.

L’Élément Révolutionnaire n’est plus toléré dans la direction des affaires nationales et dont l’écartement du pouvoir se réalisa soit par une intervention armée propulsée de l’extérieur, soit par un coup d’état feutré ou par un changement de dirigeants a travers une démission et le transfert de la présidence a ses propres anciens alliés devenus opposants et promoteurs de l’insertion dans le concert de la globalisation et le marché international.

En effet, la combinaison de l’impact des facteurs économiques exogènes sur le tissu social national additionnée a la nouvelle forme de communication virtuelle, la facilité d’accès a l’information intelligente et la rapide diffusion de l’expression digitale avait stimulé l’effervescence des mouvements de revendications populaires et des protestations politiques. Ces nouvelles formes de mobilisation sociale et politique sont devenus le nouveau catalyseur de ce départ inopiné de ces Leaders libérateurs de Hier, devenus avec le temps des Usurpateurs d’Aujourd’hui qui furent déchus par le temps et la technologie forçant leur abdication indigne et leur disparition brutale.

Président Boutelflika et l’Algérie d’Aujourd’hui

Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937, cinquième président de l’Algérie depuis 1999. Il a été ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979.

Bouteflika, élu pour la première fois en 1999, a fait de rares apparitions publiques et qui se déplaçait en fauteuil roulant depuis son accident vasculaire cérébral en 2013. Son dernier discours public a été prononcé en 2014.

Malgré ce handicap physique, Bouteflika demeure et est largement respecté et crédité par de nombreux Algériens pour son rôle dans la fin de la guerre civile qui a duré une décennie dans le pays et qui a éclaté en 1992 lorsqu’un groupe de rebelles islamistes a pris les armes contre le gouvernement. Le conflit, qui aurait coûté entre 150 000 et 200 000 vies, continue d’affecter la mentalité algérienne.

En fait, l’annonce par l’entourage de Bouteflika à la mi-février 2019 qu’il briguait un cinquième mandat présidentiel, bien que sa santé fragilisée, avait largement irrité une grand frange de la société algérienne. Ce qui a commencé comme des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat en tant que président s’est rapidement transformé en opposition à l’ensemble du régime autour d’un dirigeant infirme. Cette transformation de la revendication politique générale s’est exprimée lors de la troisième série de manifestations du weekend a été renforcée par une grève générale de cinq jours en Algérie, alors que Bouteflika était en visite médicale en Suisse.

Les Raisons de la Colère Populaire Algérienne

De nombreuses manifestations visent le système politique stagnant en Algérie, longtemps dominé par les vétérans de la guerre d’indépendance algérienne contre la France (1954-1962). Bouteflika a mis en place de vastes programmes d’infrastructures pendant les cours du pétrole entre 2004 et 2014, mais l’économie basée sur le pétrole a été touchée par la chute des prix du pétrole et une cascade de dégradation du niveau de vie des couches sociales laborieuses était devenue la discussion de tous les jours tant dans les foyers, les cafés que dans les mosquées. Le pouvoir restait handicapé par l’inertie et le manque d’initiatives vu l’état de santé défaillant de Bouteflika.

Par contre en 2017, le Premier Ministre n’avait pas ménagé son auditoire en déclarant: « Il n’y a plus d’argent. ” [29 avril 2017 à la fin de la campagne législative].

Pétro-Dinars a la Dérive de la Demande et la Compétition Mondiale

La chute des prix du pétrole et surtout du gaz qui fournissent 95% des recettes a l’exportation de l’Algérie et les 2/3 de ses revenus budgétaires, a poussé le déficit budgétaire a 12% du PIB en 2016

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Les réserves de change ont été divisées par deux depuis 2014, à 114 milliards de dollars. Alger a réagi tardivement, en relevant la TVA début 2017, en sus d’un gel de la plupart des investissements et des embauches. Les subventions aux produits de première nécessité, équivalant à un tiers du PIB, n’ont pu échapper la réduction. Une decision qui déclencha des manifestations et de nombreuses émeutes.

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Fini donc l’ère des grands chantiers et des allocations tirées de l’opulence gazière. Depuis l’effondrement des cours internationaux du pétrole/gaz de la mi-2014, l’Etat Algérien n’a plus les moyens d’acheter la paix sociale dans un pays où les jeunes désœuvrés surnommés « hittistes ” (ceux qui soutiennent les murs dans la rue), représentent 30 % de leur classe d’âge.

“Mais, à terme, le pouvoir sait que pour éviter la banqueroute, qui menacerait à moyen terme, il faut dynamiser le secteur privé et diversifier l’économie. Les plans en ce sens échouent toutefois régulièrement, comme le montre par exemple la quasi-absence de touristes ou la faiblesse de la production maraîchère, malgré les atouts du pays.”

Dans un tel contexte d’immobilisation décisionnel, l’effervescence du mécontentement social a pris davantage de dimension pour devenir une revendication politique remettant en cause la façon dont le pays est dirigé. Dans un tel contexte de crise, la colère n’est pas surprenante, surtout compte tenu des difficultés économiques auxquelles le pays est confronté. En effet, une forte hausse des prix des produits de base tels que le sucre, le pétrole et la farine a durement touché les Algériens, avec des augmentations comprises entre 20 et 30% au cours de ces trois premiers mois de 2019.

La combinaison de ces facteurs économiques avec un marasme social latent fut exacerbée par la tendance du gouvernement a privilégier l’immigration en masse des Kabyles et des jeunes comme moyen de réduire le chômage et comme substitut a une creation d’emploi. Le taux de chômage est d’environ 12% et plus du quart des Algériens âgés de moins de 30 ans sont au chômage.

La glissade vers une recrudescence des tensions sociales etait désormais inévitable pour la société algérienne dont l’Etat était immobilisé par ses propres conflits internes, vu la condition physique limitée de Bouteflika. Tous les vendredi après la grande prière, plusieurs centaines de personnes descendaient dans les rues algériennes. Tout récemment, c’était devenu des milliers et des centaines de milliers marquant la troisième semaine de manifestations contre le régime de Bouteflika, âgé de 82 ans.

Le Début de la Fin de l’Ère Post-Coloniale: l’Algérie Nouvelle

“Nous sommes venus aujourd’hui pour défendre nos droits”, a déclaré un manifestant à France 24. Notre droit à l’éducation, notre droit à un avenir meilleur. Nous ne voulons pas prendre du retard. “

Colère Populaire et Humour Culturel:

Pour la première fois dans l’histoire, les pouvoirs publics algériens pour tempérer les démonstrations avaient essayé d’imposer par la force des vacances anticipées et de prolonger les vacances scolaires et même le Ministère des Affaires Religieuses voulait édicter des vacances pour le Ramadan et cela avant même que Ramadan ait commencé.

Face a ce contre-déluge d’idioties et de panique politique, la colère du peuple s’accompagna d’humour avec de nombreuses pancartes portées durant les démonstrations, comme celle de Feriel Mouchache, étudiant en sciences et technologies de première année, qui comme tout ailleurs se sont moqués de leur situation et celle du président Abdelaziz Bouteflika, affaibli depuis 2013 par les séquelles accident vasculaire cérébral:

Au lieu que le président prenne congé, les autorités nous donnent des vacances forcées.

De telles prédictions de départ en vacances précipité semblent être le destin d’Abdelazziz Bouteflika et la base sociale du pouvoir de ceux que les Algérien/nes appellent la “Mafia.”

En réalité, c’est le pouvoir politique qui a besoin d’etre évacué par une Elite Bureaucratique-Militaire dont la gestion ne put résoudre les défis d’une société algérienne aspirant a plus de libertés et de conditions de vie décentes digne des richesses naturelles que possèdent le pays.

Algérie: Bouteflika renonce à son cinquième mandat et reporte indéfiniment l’élection présidentielle
Bouteflika se declare hors-jeu de la course présidentielle

Le dimanche suivant [3/10/2019], durant l’après-midi un avion du gouvernement algérien transportant Bouteflika aurait quitté Genève où il avait été soigné. Cet avion avait atterri dans un aéroport militaire au sud de la capitale algérienne et cela pour trouver que Alger la capitale était telle qu’une ville-fantôme ou tous les magasins étaient fermés et les transports en commun arrêtés.

Face a cette froideur comme réception de son retour et au déluge populaire de refus et de demande de changement radical de structures politiques, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui devrait faire face à un défi sans précédent depuis qu’il fut élu président 20 ans plus tot, a annoncé lundi [le 11 mars 2019] qu’il abandonnait sa candidature pour un cinquième mandat et que les élections présidentielles du 18 avril seront reportées.

Ces décisions furent transmises sous forme de lettre et font suite a l’arrivée du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui est rentré en Algérie dimanche après deux semaines de traitement en Suisse pour “examens médicaux”. En effet, dans une lettre adressée à la nation et publiée par l’APS officielle, il a déclaré lundi que la présidence “compléterait” une conférence nationale “pour réformer le système politique et élaborer une constitution d’ici la fin de l’année 2019”.

En s’engageant dans ce texte, Bouteflika affirme “à confier au peuple algérien les attributions du président de la République et ses pouvoirs au calife” de même M. Bouteflika laisse entendre qu’il restera chef de l’Etat jusqu’au terme de son mandat [dont la date est le 28 avril 2019] et cela afin de remplir sa mission envers le peuple Algérien .

“Il n’y aura pas de cinquième mandat présidentiel, cela n’a jamais été une question pour moi, vu ma santé et mon âge qui ne me permettent pas de penser de la sorte. Le dernier devoir que j’ai envers le peuple algérien est de contribuer à l’établissement des fondations d’une nouvelle république. ” ” […] “Il n’y aura pas d’élections présidentielles le 18 avril”, a déclaré le président algérien. “Pour répondre à la demande urgente des Algériens qu’ils m’ont adressé.” Bouteflika a écrit dans cette lettre.

La “prochaine élection présidentielle” se tiendra dans le contexte de la prolongation de la conférence nationale, indépendante et complète … et avec un représentant algérien et cela en tant que respect des sensibilités à travers lequel “il” devrait chercher à achever son mandat avant la fin de 2019 “, ajoute Bouteflika.En réponse a cela, plusieurs klaxons ont commencé à résonner lundi soir au centre-ville d’Alger.

Ainsi, la démise de Bouteflika et ses assises sociales, technocratiques et militaires sonne le début de la fin des hommes au pouvoir utilisant la guerre de libération contre la présence coloniale française et européenne comme une légitimité gagnée sur les champs de bataille et cela afin de monopoliser le pouvoir d’Etat comme est le cas actuel de l’Algérie et dans le reste du continent africain.

Actualité Algérie

Le Président Bouteflika signe l’acte de décès des chantres du 5e mandat

 12 mars 2019 7:45  Publié par adminDIA-12 Mars 2019: 

Les chantres du 5e mandat présidentiel ne séviront plus. Le message adressé à la nation par le Président Abdelaziz Bouteflika ce lundi et sa décision de ne pas briguer un 5ème mandat présidentiel ont signé l’acte de mort de toutes les parties qui ont mené campagne en faveur de ce mandat de trop pour le chef de l’Etat.

Il faut reconnaitre que la campagne menée par les supporters du 5mandat a fini par se retourner contre eux dans la mesure où elle a été contre-productive et pour eux et pour le Président Bouteflika. Ce sont ceux-là qui ont fait sortir le peuple algérien dans la rue, trois vendredis de suite, afin de rejeter le 5ème mandat. Ils ont pris lePrésident en otage et voulaient vaille que vaille qu’il se présente pour un 5ème mandat.

L’ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes qui avait ouvert le bal pour ces chantres, disait qu’il était prêt, s’il venait à mourir, à voter, à partir de sa tombe,pour un 5ème mandat. Il avait tellement parlé de 5ème mandat qu’il a fini par être dégommé du FLN de manière inélégante.Le responsable de la communication au sein de la désormais défunte direction de campagne électorale du Président Bouteflika, en l’occurrence Hamraoui Habib Chawki, avait déclaré que s’il avait un vœu à exaucer, c’est «de mourir le même jour que la mort du Président Bouteflika».

Abdelmalek Sellal, ancien directeur de campagne du Président, avait déclaré que le chef de l’Etat avait veillé toute la nuit pour rédiger le message à la nation qu’il avait adressé le jour du dépôt de sa candidature à la présidentielle annulée du 18 avril prochain.L’autre ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia avait affirmé que «Bouteflika était le meilleur choix», alors que pour le patron contesté du FLN, Mouad Bouchareb, «il n’y a pas d’alternance au Pouvoir tant que Bouteflika est président».  

Les présidents de TAJ, Amar Ghoul et du MPA, Amara Benyounes sans oublier le président de l’ANR, Belkacem Sahli, devraient démissionner de leurs partis respectifs et abandonner carrément la politique après avoir échoué dans leur mission de mener le Président Bouteflika vers un 5ème mandat.

Il est vrai que Ghoul (ex-MSP), Benyounes (ex-RCD) tenteront de se recycler, à l’instar du secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Said qui a salué les marches populaires, alors que les travailleurs au sein de l’UGTA se sont rebellés contre lui. Quant aux autres partis microscopiques et les associations fantoches se réclamant de la société civile, tout ce beau monde est appelé à s’effacer et disparaitre. Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou avait déclaré que «le Président Bouteflika est sacré». Pis encore, il avait ouvertement exigé sa part «du butin» pour son soutien au Président.

Le parti El Karama de Benhamou fait partie des 15 partis politiques qui avaient annoncé récemment le lancement d’une initiative dite de «La continuité pour la stabilité et la réforme», pour soutenir le programme du Président Bouteflika et sa candidature pour un 5e mandat. Ces parasites qui ont considérablement nui au Président Bouteflika, doivent débarrasser le plancher et céder la place à meilleurs qu’eux. Amir Hani 

Une Goutte de Réussite Sportive dans un Océan de Problèmes Sociaux

Un Vendredi Sacré pour deux pays (Algérie – Sénégal) ou règnent l’Islam et pour une coupe tenue dans un pays musulman (Egypte) et le tout pour le Sacre d’un Ancien Champion: l’Algérie confirme sa belle prestance africaine

Le Rideau Tombe sur la CAN 2019 et l’Algérie se Relève après 29 ans d’attente confirmant les adages Yes We Can despite the Time

Mabrouk a notre Patrie-Sœur et notre Admiration pour nos Cousins du Sénégal pour leur Excellente Performance et Digne Parcours Comme Lions de notre Continent.

Présentations en Anglais par Dr. Said El Mansour Cherkaoui

Historical Perspective on Doing Business in North Saharan Africa: International Trade Development International Business Development Seminar Series Seminar on Morocco – Algeria – Tunisia Doing Business in Africa Algeria Tunisia

North Western Africa: Presentation on North Western African Economies and their Market Conditions

Center for International Trade Development International Business Development – Seminar Series Seminar on Algeria Doing Business in Africa Algeria Tunis

Said El Mansour Cherkaoui – October 31, 2016 · 


Comments

  • Housni Boukarma tant de mystères dans cette révolution a élucider, les véritables héros ont été liquidés soit pendant la révolution soit après ..l’Algérie a été livrée a une bande de criminels qui sévissent jusqu’à nos jours transformant l’Algérie en un pays ruine,renferme sur lui même, inamical et honni par la communauté internationale..
    • Jacques Oiknine On peut remarquer que , l’argent à profusion du pétrole, au lieu de servir à améliorer les conditions de vie du peuple , sert à acheter des armes pour le tuer, le décimer , ou au moins à le dominer.Le Moyen Orient est en perdition.
    • Housni Boukarma Quand on est gouverné par la médiocrité et la mégalomanie demesurees on court tout droit vers la ruine..
      Le Moyen Orient c’est une autre histoire..
      Les pays du Golfe malgré nos réserves ont pu construire leurs pays et offrir a leurs peuples un niveau de vie respectable quant aux dirigeants de l’Algérie avec tous les pétro-dollars ils n’ont rien réalisé de bon pour les Algériens… sinon un sous-développement persistant et un avenir incertain…
    • Jacques Oiknine Quand l’argent reste caché dans des comptes personnels à l’étranger , il est impossible qu’il puisse servir en même temps à développer le pays et donner une vie décente au peuple.
    • Housni Boukarma exactement ..le cas de l’Algérie est très singulier..  

L’Algérie Règle ses comptes avec son Passé Sombre:

Bigeard, Zohra Drif Bitat et Yacef Saadi

L’ancien combattant Zohra Drif Bitat a déclaré à Echorouk lors d’une conversation téléphonique qu’elle répondrait au bon moment aux accusations de l’ancien combattant Yacef Saadi.

« Il est responsable de ses propos et de ses déclarations. Je ne lui répondrai pas à la hâte, mais je lui répondrai bientôt, même si mes mémoires récemment publiés par Dar Al-Shehab contiennent tous les faits et événements historiques, et quand vous lisez attentivement entre les lignes, vous trouverez tous les réponses”.

Le document fourni par Yacef Saadi comme preuve et vérifié par Echorouk était une copie du message qui est manuscrite et ne contient pas de signature ; dans lequel il a dit : « Chère Hassiba, tu connais ta valeur dans mon cœur, je t’assure que je n’ai pas été torturé, et ils m’ont bien traité, et je vais bien. Mais j’ai peur que tu sois confronté au contraire, alors je t’ai envoyé une lettre avec une femme qui sera accompagnée d’un homme, qui t’expliquera tout ce qui se passe. Si tout va bien, il vous présentera à quelqu’un d’autre, qui à son tour vous expliquera ce qui se passe, et si vous voulez éviter la question de la mort, négliger tout l’histoire de la foi et vous abandonner à cette personne, ils le feront. Je ne vous torturerai pas, et vous ne serez pas un traître, ni vous ni moi. Cette lettre ne doit être vue de personne.

Auparavant, Yacef Saadi avait déclaré dans de nombreuses interviews, depuis des années, que celle qui avait trahi le martyr « Ali La Pointe » était une femme, car il préférait ne pas divulguer son nom à l’époque, et a déclaré qu’il détenait les enregistrements qui ont acquitté lui de l’accusation de trahison.

Alors que Zohra Drif a insisté pour défendre Yacef Saadi et l’a acquitté en affirmant que Godard avait recruté Gandriche qui a appelé La Pointe, ce qui a obligé l’armée française à trouver la cachette secrète, et que le groupe a été pénétré pendant deux mois sans prévenir par personne ; « Nous avons été incarcérés de manière confidentielle dans la villa « Nadour ». Je savais que j’étais là, car j’ai remarqué la porte du lycée Descartes ».

« Yacef Saadi ne connaissait pas l’endroit où se trouvaient La Pointe, Hassiba et l’enfant Ammar Yassef. Nous sommes allés à la maison voisine pour une réunion ce soir-là, et nous devions revenir le lendemain dans notre refuge. Mais Yacef Saadi était malade cette nuit-là. J’ai annoncé la nouvelle à Ali La Pointe depuis la fenêtre de la maison mais il nous a dit de ne pas partir, sous prétexte qu’il nous rejoindrait le lendemain avec Hassiba.

« Nous avons convenu de partir si nos camarades étaient arrêtés, à cause de la torture brutale qui pourrait obliger les détenus à découvrir le plan. Nous nous attendions à ce que cela se produise ».

« Nous avons laissé Hassiba et Ali La Pointe dans un bunker secret au 3, Canton Road et nous ne savions pas qu’ils se cacheraient dans un autre endroit au 5, Rue d’Abdiram, et nous ne savions pas qu’ils iraient vers lui. J’ai été étonné car les parachutistes ne nous ont pas interrogés après nous avoir arrêtés au 4, chemin de Canton à la Kasbah, le 24 septembre 1957, ce qui m’a causé beaucoup d’inquiétude pendant toute la durée de la prison. La guerre de Godard a été bien vilaine contre nous, car il a cherché de toutes ses forces à semer le doute parmi nous. J’ai alors compris qu’il avait recruté « Safi » et nous travaillons depuis deux mois avec les autorités françaises, moi et Yacef Saadi, sans le savoir.

Zohra Drif: “Yacef Saadi should wait for my response”
Zohra Drif Bitat and Yacef Saadi. Photo: Echorouk

Voila comment les vrais combattants de la liberté et de l’indépendance furent torpillés de l’intérieur même par leurs propres contingents.

Zohra Drif Bitat et Yacef Saadi gardèrent leurs privilèges jusqu’à tout récemment alors qu’ils s’étaient transformés en collaborateurs directs de l’occupant colonialiste de l’Algérie.

Une autre pierre jetée dans les marécages et les mares sales de la collaboration par les membres de ceux et celles qui accaparèrent le pouvoir a la veille de l’indépendance de l’Algérie écartant les vrais Moujahidines et substituant a leurs places les administrateurs, les gestionnaires et les collaborateurs comme ces lettres le prouvent.

L’Algérie dans sa structure du pouvoir central fut minée de l’intérieur et continua de payer un prix pour de telles bavures, collaborations et trahisons internes qui a la longue avaient distillé des divisions et des éliminations physiques, le dénigrement et l’écartement pure et simple des meilleurs éléments de la lutte algérienne pour l’indépendance.

Krim BelKacem et Mohamed Boudiaf, pour ne citer que les plus connus, furent les victimes directs de cette confusion et cet amalgame institutionnel dont l’Algérie perdit avec le respect des martyrs et de ceux qui avaient sacrifié le confort quotidien colonial pour une valeur plus noble de l’indépendance nationale a travers les privations de la lutte armée dans des conditions pénibles et rude contre une puissance militaire européenne.


Documents Accablants de Collaboration et Trahison Decapitante

Les Confessions de Yacef Saadi et de Zohra Drif au Colonel Bigeard

Revolution Algerienne – January 19, 2016 ·  31 Octobre 2016

Yacef Saadi et Zohra Drif Bitat auraient fait ensemble des confessions sur l’organisation du FLN pendant la Révolution armée après leur arrestation par les parachutistes du colonel Bigeard.

Selon des documents de l’armée française, reproduits par le journal Ennahar, les sus-cités seraient passés à table le 08 octobre 1957, en divulguant l’organisation des groupes de fédayins, leurs chefs et leurs fonctions, leurs missions et la position de chacun ainsi que les noms des membres du CCE .

Rabah Bitat, Krim Belkacem, Ahmed Ben Bella, Hassiba Ben Bouali, Bouadjaj Zoubir, Boucheffa Belkacem, Mustapha Fettel,Djamila Bouhired,Kouache Rachid, Cherif Debbih, Amar Ali (Ali la pointe), Si Mourad, Ramel, Ali Moulay, Djamila Bouazza, Taleb Abderrahmane etc…sont cités un à un dans ces trois documents.

Pour rappel, le 24 septembre 1957, Yacef Saadi et Zohra Drif ont été arrêtés en plein coeur de la Casbah (Alger).

Le 8 octobre 1957, les parachutistes font exploser la cache d’Ali La Pointe, Hassiba Ben Bouali, Mahmoud Bouhamidi et le Petit Omar, qui refusent de se rendre.

Les « confessions de Yacef Saadi et Zohra Drif » sont datées elles aussi du 8 octobre 1957.

Rappellons que dans ses mémoires Yacef Saadi avait accusé Zohra Drif d’avoir incité Ali la pointe et Hassiba Benbouali à se rendre aux autorités coloniales.

Depuis plusieurs année déjà, voire depuis l’indépendance du pays, des rumeurs incessantes n’ont cessé de bruisser sur une supposée collaboration de ces deux personnages avec l’armée coloniale.

Notons enfin que Zohra Drif Bitat et Yacef Saadi n’ont pas été reconduits dans leurs postes de sénateurs au Conseil de la nation, lors du dernier renouvellement partiel.


Dans le temps, le très fameux et un des anciens chefs de la resistance militaire des Kabyles, Caid Ahmed lors d’un rassemblement des militants du Front National de la Libération de l’Algérie et cela au lendemain de l’indépendance, il déclara:


“Nous étions au bord de l’abîme et heureusement nous avons fait un grand pas en avant.”
C’est effectivement ce qui se passe actuellement en Algérie, engloutie et plongeant dans un précipice de drames sociaux et de dépressions économiques nationales au sein d’un système politique rongé de l’intérieur et guidé par un cronisme institutionnalisé et un corporatisme clientéliste qui sont dirigés par et au bénéfice d’une fraction militaro-bureaucratique corrompue, inerte et incompétente.


Dans un tel environnement anachronique, le destin d’Abdelaziz Bouteflika cristallise en soi la fin de la prise et le contrôle du pouvoir étatique comme un droit acquis a travers la guerre de libération contre la présence coloniale occidentale en Afrique, en Asie et l’antécédente mercantiliste en Amérique Latine.


En fait, Bouteflika comme le reste de la bande qui a pris le pouvoir au lendemain du push militaire et la déposition de Ben Bella par Boumediene [nommé Fkih par les résistants de l’intérieur de l’Algérie vu sa précédente résidence au Caire et a Azhar], tous étaient considérés par les vrais militants et les Moudjahidins de l’intérieur, comme étant des individus qui se réclamaient de la lutte armée alors qu’ils n’avaient jamais tiré un coup de feu contre l’Armée Coloniale de France. En effet, le Premier Représentant/Ambassadeur du Gouvernement Provisoire de l’Algérie en Allemagne de l’Ouest, Said Lakbaylie les dépeignait dans ces termes:


“Cette bande de Boumediene et Bouteflika et leurs acolytes n’ont jamais attaqué aucune cible militaire ennemie, tout ce qu’ils faisaient c’était de se caser a Oujda (Ville Marocaine frontalière avec l’Algérie) et ils attaquaient les convois des petits-pois pour les vendre et affamer notre armée de résistance de l’intérieur de l’Algérie.”
Déclaration enregistrée lors de mon entrevue avec Said a Paris, 1981-1982

http://cherkaouijournal.com/yeswecan19/

Présentations en Anglais par Dr. Said El Mansour Cherkaoui

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Said El Mansour Cherkaoui – October 31, 2016 · 


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  • Housni Boukarma tant de mystères dans cette révolution a élucider, les véritables héros ont été liquidés soit pendant la révolution soit après ..l’Algérie a été livrée a une bande de criminels qui sévissent jusqu’à nos jours transformant l’Algérie en un pays ruine, renferme sur lui même, inamical et honni par la communauté internationale..
    • Jacques Oiknine On peut remarquer que , l’argent à profusion du pétrole, au lieu de servir à améliorer les conditions de vie du peuple , sert à acheter des armes pour le tuer, le décimer , ou au moins à le dominer. Le Moyen Orient est en perdition.
    • Housni Boukarma Quand on est gouverné par la médiocrité et la mégalomanie demesurees on court tout droit vers la ruine..
      Le Moyen Orient c’est une autre histoire..
      Les pays du Golfe malgré nos réserves ont pu construire leurs pays et offrir a leurs peuples un niveau de vie respectable quant aux dirigeants de l’Algérie avec tous les pétro-dollars ils n’ont rien réalisé de bon pour les Algériens… sinon un sous-développement persistant et un avenir incertain…
    • Jacques Oiknine Quand l’argent reste caché dans des comptes personnels à l’étranger , il est impossible qu’il puisse servir en même temps à développer le pays et donner une vie décente au peuple.
    • Housni Boukarma exactement ..le cas de l’Algérie est très singulier..  

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