Vision Digitale du Maroc 2017 – 2022

Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. Initialement publié: 11.12.2017 à 1 H 29 • Mis à jour le 18/5/2018 a 9:24 et le 18.1.2018 à 18:18

Projet Numérique et Projection du Savoir Technologique

Le but ultime de tout projet numérique est de comprendre comment capturer et gérer les données et donc d’intégrer les inputs de la part des vecteurs intéressés et concernés, y compris les analyses produites par des commentateurs, chercheurs ou bien même les participants directs.  Cette inclusion vise en premier a établir une chaîne de responsabilité et de reconnaissance des compétences et des défis ainsi que des atouts et des faiblesses du projet et de ses composantes structurelles, institutionnelles et opérationnelles.   


Cette démarche donne la primauté a la mise en relief des orientations favorables et porteuses des conditions permissives et des ressources attenantes capable de faciliter la prise et l’implantation de meilleures décisions éclairées afin de résoudre, répondre et conditionner la création d’une solution dictée par l’impératif de l’innovation afin de réaliser une différence efficiente et efficace avec moindre coût et plus d’impact par rapport a l’action précédemment effectuée.


« L’économie numérique au sens scientifique du terme est l’étude des biens immatériels qui sont par définition des biens non rivaux à coût marginal nul. Cette définition induit de nouvelles relations, de nouveaux modèles d’échange/partage, uniquement possible par Internet, un nouveau concept de propriété privée.

Il s’agit d’un sous-domaine complet de l’économie, à ne pas confondre avec le secteur du numérique qui relève de l’économie classique, ni avec la numérisation de l’économie, processus inéluctable portant sur tous les biens matériels et sur tous les services. Comme ces biens immatériels sont des créations de l’esprit de nature artistique ou intellectuelle, l’économie numérique apporte de nouveaux modèles et de nouvelles possibilités pour l’économie du savoir pour et l’économie de la culture. »

Dans cette perspective, le projet de loi n° 61-16, adopté à l’unanimité par la Chambre des Représentants, institue l’Agence du développement numérique, donnant naissance a Maroc Digital 2020 – l’agence du développement numérique qui se distingue par un conseil d’administration comprenant des représentants des secteurs public et privé.    Son conseil d’administration est formé par des représentants des secteurs public et privé (ANRT, MarocPME, AMDIE, CCIS, CGEM, GPBM, Barid Al-Maghrib), ainsi que 4 personnalités désignées par le Chef de gouvernement sur proposition du ministre de l’Industrie.  Le Siège Social de cette Agence est à Rabat avec des annexes régionales.  Elle publiera notamment un rapport annuel sur le développement digital au Maroc et «sera soumise à un contrôle financier a posteriori de l’État».

A travers le plan Maroc digital 2020 qui est l’un des plus ambitieux du continent, l’Agence du développement numérique objective comme mission les buts suivants:


Construction de l’Écosystème: Processus et Parties Prenantes

  • Mise en œuvre de la stratégie de développement des investissements dans le domaine de l’économie numérique,
  • Présentation de toute résolution de nature à améliorer les conditions de développement de l’économie numérique, y compris l’implémentation de la stratégie de l’Etat dans le domaine du développement de l’économie numérique,
  • Encouragement de l’activité entrepreneuriale dans le domaine de l’économie numérique,
  • Encouragement de la diffusion des outils numériques et de la promotion de leur utilisation auprès de la population,
  • Concevoir et de mettre en œuvre des projets de l’administration électronique,
  • Développer des prestations numériques dans le cadre du programme e-gouvernement,
  • Fournir l’expérience requise aux acteurs dans le domaine de l’économie numérique en vue de consolider leurs capacités concurrentielles,
  • Mettre en ligne 50% des démarches administratives,
  • Réduire de 50% la fracture numérique,
  • Connecter 20% des PME,
  • Accélérer la transformation numérique de l’économie nationale,
  • Positionner le Maroc en tant que hub régional et leader africain dans le domaine,
  • Améliorer l’écosystème national.

maroc_digital_2020_081.jpg
Image result for Maroc Digital, Écosystème et Économie du Savoir

 

Au Maroc, la démarche adoptée pour la mise en place d’écosystèmes se déploie en 4 étapes:

Comme le montre ce diagramme  sur la mise en place d’écosystèmes en 4 étapes, les filières organisationnelles viables et considérées d’avenir au niveau de la performance  qui résultent par:

  • l’encouragement de l’innovation. qui favorise l’édification d’une organisation plus cohérente et unifiée.
  • la création de grands axes de développement et d’orientations pour des décisions d’exécution.

Le numérique regroupe les Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que l’ensemble des techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations telles que par exemple les télécommunications, internet ou l’informatique.  Le secteur du numérique désigne le secteur d’activité économique relatif aux Technologies de l’Information et de la Communication et à la production et à la vente de produits et services numériques.  Dans un projet organisationnel de l’économie numérique ou d’adoption des nouvelles technologies visant les transactions économiques et les services administratifs, l’étape essentielle c’est les performances mesurables prospectives et la réalisation de vecteurs porteurs d’innovation et d’expansion ayant comme dénominateur commun la flexibilité et comme coefficient multiplicateur une capacité d’adaptation à tout potentiel changement.  Ces attributs demeurent le propre du leadership et de la sphère des décideurs qui maîtrisent les instruments et les leviers dans la conduite, la redéfinition des orientations intermédiaires et l’aboutissement final du projet.


Le numérique et la France dans 10 ans – Retour sur la matinée d’ateliers contributifs | France Stratégie

Pour son projet « Quelle France dans dix ans ? », le Commissariat général à la stratégie et à la prospective s’est associé au Conseil national du numérique (CNNum) afin de réfléchir sur la place du numérique dans la société de demain.

« Le numérique, sujet transversal, impacte aussi bien la croissance, le social, l’industrie que le fonctionnement démocratique. »Publié le mercredi 08 janvier 2014


De ce fait, les déclarations des préférences, les expressions des intentions et les formulations des options ne peuvent être qu’une seule quantification mais doivent être transformées en intelligence opérationnelle et en données interventionnistes accompagnant si ce n’est conditionnant le processus de la détermination des choix fondamentaux d’un projet encore au stade de la gestation.  Une approche basée sur les notions du Travail d’Equipe mené par un Leadership décidé et averti doit primer sur toutes les autres considérations de la gestion et de la gouvernance afin d’instaurer une stratégie orientée vers le changement dans le progrès et amélioration du rendement.

Application Numérique, Economie du Savoir, Écosystème et Industrie Automobile au Maroc

Le Maroc doit faire face a une économie mondiale centrée sur l’exploitation commerciale du savoir, en l’occurrence l’innovation et le développement de secteurs a haute valeur ajoutée dont l’utilisation de l’intelligence artificielle augmente la différenciation technologique.  Ce décalage au détriment des pays subcapitalistes ayant une faible intégration technologique permet une plus grande réduction de coûts de production tout en augmentant le volume produit et un accroissement de l’écart entre les pays consommateurs et les pays détenteurs de la technologie tout en établissant de nouvelles formes de compétitivité doublées par un manque d’accès a l’innovation technologique qui est dorénavant justifiée par une invocation des lois du marché international et la division internationale du travail technologique.

Ces avances technologiques permettent aussi d’imposer une modernisation de l’infrastructure de transportation comme de celle même des aménités.     En fait, on assista au Maroc a un déferlement de réalisations modernisatrices qui étaient plus guidées par cet impact de l’attractivité sectorielle des investissements étrangers et show case afin de plaire au capital étranger.

  • Ce « monopole » de l’innovation technologique basée sur une nouvelle redistribution des taches productives, des décisions financières et des responsabilités gestionnaires sur le plan global et a travers une redéfinition de la division international du travail, tous dote les pays créateurs du privilège d’être les premiers innovateurs « first movers » qui en autres leur permet de dicter les conditions d’embauche, les traitements salariaux et sociaux et le niveau des bénéfices fiscaux et autres incitations offert par les politiques d’attractivité par les pays subcapitalistes vis-a-vis de l’investissement étranger direct productif.
  • Pour ces pôles industriels « Écosystèmes »,  une infrastructure fut modernisée et privilégiée dans la politique industrielle et régionale de l’Etat Marocain.  L’exemple de l’Alliance Renault – Nissan confirme et innove dans la mise en place de ces plateformes multinationales tournées vers les pays fournisseurs a la fois d’une main-d’oeuvre relativement a bas salaire et possédant une demande pour les véhicules assemblés localement tout en servant de fournisseurs pour les autres « clusters automotive » entourés d’une value-chain supply pour la production des composants et cela comme l’affirmation locale et régionale d’une stratégie internationale.
  • L’Économie Numérique et l’Économie du Savoir sont ainsi réintégrés à travers le monde permettant ainsi la création d’une synergie a la mode de écosystème comme plateformes pour la production et l’écoulement du produit final dans les marchés a proximité comme l’approvisionnement des autres usines dans les pays distants, ce qui est le cas actuellement de la présence de Renault au Maroc.  La production automobile au Maroc est en quelque sorte un « bridge’ entre ces considérations gestionnaires d’intégration internationale des unités de productions comme c’est un créneau de production de véhicules destinés a la fois a la demande locale, européenne et africaine.
  • « Les nouveaux investissements attestent du positionnement affirmé du secteur industriel du Royaume sur des activités à haute valeur ajoutée, ainsi que de la confiance d’opérateurs internationaux de renom dans le programme industriel national. Ils attestent aussi du changement de dimension industrielle à l’œuvre dans le Royaume qui migre ostensiblement vers un modèle économique solide confortant sa marche vers le concert des nations émergentes », rapporte la MAP.

Dans cette perspective, Moulay Hafid Elalamy Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique déclarait en 2015 que ces investisseurs « peuvent investir 100% et avoir une appropriation entière de leurs entreprises au Maroc.   Ils peuvent également rapatrier du pays 100 pour cent des dividendes et tous leurs gains quand ils vendent leur entreprise.  Donc, il y a une liberté totale en ce qui concerne le mouvement des capitaux.    » Le Ministre Elalamy souligna aussi l’importance de la formation des travailleurs, ce qui permettra le pays à mieux répondre aux exigences des entreprises étrangères.  Une incitation supplémentaire a été la création de 4 zones de libre-échange et des zones de production sectorielles de Kenitra, Nouacer, Tanger et Oujda, bénéficiant d’un taux d’imposition de 0% pour les cinq premières années d’exploitation, suivie d’une taxe de 8,75% pour une période de vingt ans.

Ces bénéfices et ces avantages accordés aux sociétés internationales par le Maroc sont orientés vers le renforcement de l’intégration du Maroc dans les rouages financiers et logistiques du marché international de la compétition technologique alors qu’en même temps le commerce extérieur reste déficitaire et que le Maroc vient juste de réintégrer l’Unité Africaine alors que ses investissement en Afrique sont en continuelle croissance: un autre paradoxe de la globalisation de l’Économie productive robotique et la régionalisation périphérique au niveau des services numériques.

En ce moment et a cette date, le Résultat de toutes ces imbrications se trouve résumé dans le contenu des articles suivants:



moroccodigitall.com continuera de partager avec vous toutes nos publications sur ce sujet de la transformation digitale du Maroc qui est essentiel pour le devenir du pays et la place qu’il occupe sur l’échiquier compétitif de la division internationale du travail logistique et technologique.

moroccodigital.com continuera donc de vous apporter tout élément nouveau en ce qui concerne la suite qui sera réservée et décidée par les pouvoirs publiques marocains et les opérateurs privés marocains et étrangers en ce qui concerne la réelle transformation digitale du Maroc, donc restez avec nous afin de partager avec vous le devenir de écosystème et de l’industrie tech au Maroc


Veuillez vous inscrire pour recevoir notre Newsletter contenant tous les nouveaux éléments sur écosystème et la transformation digitale de l’environnement opérationnel au Maroc

Morocco Digitall Privacy Policy


2017 – Today – All rights reserved. Morocco Digital – Oakland California by Said El Mansour Cherkaoui is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.  Based on a work at Bagnole Cherkaoui.  Permissions beyond the scope of this license may be available Bagnole Cherkaoui Publicités – Said El Mansour Cherkaoui Rights of Authorship and Ownership of the Website Copyright and Disclaimer Statement

You May Also Like

More From Author

+ There are no comments

Add yours