Électricité au Maroc ! Débat Branché de Haute Tension et Facture Fracturée


Morocco Renewable Electricity: Check Reality or Real Shock?


Pourquoi, Comment et Quelles sont les Paramètres Internationaux?

Dans le cas du Maroc, une combinaison de facteurs sont en constante interférence et interaction et peut être résumée dans les faits suivants: 

  • Expansion de l’urbanisation, 
  • Électrification des zones rurales, 
  • Attractivité des compagnies étrangères, 
  • Besoins militaires et de sécurité nationale, 
  • Priorités de l’Etat en ce qui concerne la planification et les allocations budgétaires régionales pour l’implantation de projets énergétiques servant de palier et de stimulant à la production industrielle, au développement régional et à la création de l’emploi.   

Ainsi, le coût de cette énergie est à tenir en compte pour ne point constituer un frein à la croissance de la productivité au moins parallèle au degré atteint par le renouvellement de l’énergie mix.   

Ce mix de l’énergie renouvelable se distingue par 6 catégories:

L’énergie renouvelable est l’énergie qui est collectée à partir de ressources renouvelables qui se reconstituent naturellement à l’échelle du temps humain. L’énergie renouvelable se compose des sources telles que la lumière du soleil, le vent, la pluie, les marées, les vagues et la chaleur géothermique.

  • N°1 – Énergie solaire. …
  • N°2 – Énergie éolienne origine du vent. …
  • N°3 – Hydraulique de puissance. …
  • N°4 – La biomasse. …
  • N°5 – Énergie maritime. …
  • N°6 – Énergie géothermique.

Ce qui serait plus instructif, c’est de comparer les moyens et les infrastructures mis en place par d’autres pays ayant un besoin et un objectif similaire qu’au Maroc, celui de posséder leurs propres sources de la production d’électricité d’ordre renouvelables et même hybrides pour pouvoir réduire les émissions de gaz à effet de serre pour répondre à l’urgence climatique et réduire le coût humain et socio-économique de l’approvisionnement coûteux extérieur.  

Le terme mix énergétique fait référence à la répartition des différentes sources d’énergie primaire dans la consommation énergétique finale d’une zone géographique donnée. Globalement, ce mélange est dominé à 80 % par les énergies fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour réduire les effets des GES et lutter efficacement contre le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources fossiles, le modèle énergétique actuel doit évoluer vers une matrice énergétique privilégiant les énergies renouvelables (ER), comme l’eau, le vent, etc. ou le soleil, infiniment présent dans la nature.” 


Gujarat’s Hybrid Energy Park – India

Oui ou Non Hybridement Parlant en Energie Indienne, est ce que le Maroc pourrait compléter la production de 52% de son électricité par le mix des énergies renouvelables en 2030 !

Ce n’est pas seulement une question de pourcentage ou de capacité de renouvellement d’énergie, c’est avant tout et après une question d’indépendance énergétique à partir de ressources naturelles et donc une question d’intérêt national stratégique qui a un impact sur tous les domaines du développement économique, social et opérationnel du Maroc.

Dans les pays occidentaux, des avancées technologiques ont été réalisées mais ils n’ont pu achever la primauté des énergies renouvelables en tant qu’alternative efficace face aux besoins et demandes d’énergie et donc n’ont pu actuellement fournir une solution aux problèmes énergétiques actuels.

La raison principale est que cette épée de Damoclès dont les gaz à effet de serre sont les principales raisons du réchauffement climatique:

  • Cause n°1 : Variations de l’intensité du soleil. …
  • Cause n°2 : activité industrielle. …
  • Cause n°3 : activité agricole. …
  • Cause n°4 : la déforestation. …
  • Cause n°5 : La propre boucle de rétroaction de la Terre.

Les effets potentiels futurs du changement climatique mondial comprennent des incendies de forêt plus fréquents, des périodes de sécheresse plus longues dans certaines régions et une augmentation du nombre, de la durée et de l’intensité des tempêtes tropicales.

Le changement climatique mondial a déjà eu des effets observables sur l’environnement. Les glaciers ont rétréci, la glace sur les rivières et les lacs se brise plus tôt, les aires de répartition des plantes et des animaux se sont déplacées et les arbres fleurissent plus tôt.

Les effets que les scientifiques avaient prédits dans le passé résulteraient du changement climatique mondial se produisant maintenant : perte de glace de mer, élévation accélérée du niveau de la mer et vagues de chaleur plus longues et plus intenses.

Ces répercussions de la globalisation du changement climatique imposent à elles-seules des innovations et des adaptations des instruments nécessaires à l’obtention d’un continuel renouvellement de l’énergie et ceci par rapport à la consommation passée comme à la demande future et cela dans le cadre d’anticiper les besoins énergétiques du pays ou ceux des unités industrielles les plus consommatrices de l’énergie électrique ou celle provenant des fossiles.

Les autres principaux inconvénients sont la fluctuation de l’efficacité des sources d’énergie renouvelables, qui varie en fonction de la zone d’installation, de la saison et des aléas climatiques.   Ainsi, l’énergie solaire se distingue par des variations causées par le cycle jour-nuit, les périodes de nébulosité ou d’autres obstacles physiques qui se dressent entre le soleil et les panneaux photovoltaïques. Ce premier inconvénient est moins problématique vu l’existence de centrales hydroélectriques, grâce à la présence de barrages qui retiennent l’eau qui déterminent à l’avance la présence d’une certaine quantité d’eau. Le deuxième inconvénient est lié à l’investissement initial requis, qui est élevé en raison du coût du matériel utilisé.

La France s’est fixée pour objectif d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique (répartition des différentes sources d’énergie consommées) d’ici 2030, contre 20 % actuellement. 

Pour le Maroc – Dr Said Guemra précise dans les termes suivants

  • “Quand nous affirmons que 52% de notre électricité sera renouvelable en 2030, cela veut dire que sur 100 kWh consommés par les marocains, 52 kWh seront renouvelables.
  • Dans la logique officielle, installer 52% d’une puissance revient à avoir 52% de l’électricité en renouvelables…ce qui ne peut être atteint même avec des centrales nucléaires. En 2020, la part des renouvelables a été de 17.8% du mix électrique, pour une puissance installée de 31.8% hors step qui ne sont pas des énergies renouvelables.
  • Si en 2020, une puissance installée de 31.8% ne donne que 17.8% dans le mix électrique, on se pose la question, comment 52% de la puissance installée va donner 52% du mix électrique ?
  • Une simple projection linéaire montre que si on installe 52% de notre puissance en renouvelables, cela va représenter 31% de notre électricité qui sera renouvelable, 31 kWh sur 100 kWh consommés par les marocains seront renouvelables, et non 52 kWh !” Source: Dr Said GUEMRA

Si on considère les chiffres avancés par les autorités compétentes, on pourrait extrapoler que le Maroc pourrait donc accroître son autonomie en énergie d’une façon réduplicative et double vu que ce nouveau rendement extrait d’une consommation précédente favorise la production industrielle plus propre avec moins de pollution ce qui contribue ainsi au développement d’une économie localisée avec ses propres sources d’énergie.

La question se pose quant au type de sources d’énergies renouvelables hybrides utilisées telles qu’un système photovoltaïque, une éolienne, un convertisseur d’énergie hydraulique (centrales hydroélectriques ou utilisation des vagues) ou une combinaison de ces sources. Un critère important pour le choix de la source utilisée est la capacité énergétique potentielle existante et dépendante de l’emplacement géographique des installations du système hybride. Un autre facteur déterminant est la consommation d’électricité fournie, dont le volume détermine le besoin de production régulée supplémentaire, de stockage périphérique et/ou d’une source conventionnelle, etc.  Malgré son potentiel important dans ce domaine, non seulement le Maroc mais toute la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ne disposent que de réseaux de stockage limités.

Sous l’angle de développement et d’innovations technologiques des moyens de production renouvelables eux-mêmes, l’optimisation de leur fonctionnement conjoint voire leur couplage avec d’autres sources d’énergies non renouvelables ne peut que favoriser les systèmes hybrides en tant qu’option à la construction de réseaux électriques modernes qui comprend des avantages économiques, environnementaux et sociaux.

Plusieurs sources consultées et compilées: Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.

Bibliographie:

Dr Said GUEMRA• Non: 52% de notre électricité ne sera pas renouvelable en 2030 !

The Effects of Climate Change: https://climate.nasa.gov/effects/

Quel rôle pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique ?: https://abgi-france.com/news-energie/role-energies-renouvelables-mix-energetique/


Les Perspectives du Devlopement Industriel au Maroc – MAROC CROISSANCE – 4 Avr 2022 Dans “Développement Economique”

LES PERSPECTIVES DU DEVLOPEMENT INDUSTRIEL AU MAROC


Dr Said GUEMRA • 1st Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc •  Jeudi 7/Avril/2022

J’ai reçu le message ci’joint, d’un ami qui a posé la question au ministre de l’industrie au sujet de l’électricité verte:

Image preview

Réponse de Monsieur Ryad MEZZOUR Ministre de l’Industrie et du Commerce:

Nous allons BRANCHER nos usines avec notre énergie renouvelable !”

Réplique – Interrogation par Dr Said GUEMRA • Comment ?

Brancher dans son sens unique et électrique, veut dire relier électriquement nos usines aux énergies vertes … Brancher veut aussi dire qu’on va mettre des câbles par exemple entre la centrale Ouarzazate et les industries de Casablanca, brancher veut aussi dire des câbles entre nos barrages et nos industries du Nord…..

Le Maroc selon le ministre va connaître une révolution de câbles électriques, qui vont brancher directement nos usines à nos sources renouvelables: devons nous comprendre autre chose ?

En tant que père du concept de la loi marocaine 13/09 dont l’origine était le projet Dalia à Tanger 2006, je tiens à préciser à Monsieur le ministre de l’industrie que nous n’avons pas besoin de “brancher” nos usines à une source renouvelable, il suffit d’injecter les renouvelables dans le réseau pour les récupérer des centaines de Km plus loin, via des modalités contractuelles, sans aucun changement: c’est ce que j’avais proposé en 2006 dans le cadre du portefeuille des projets MDP du Maroc, et devenu loi 13/09 en 2010.

Et le deuxième grand point, est comme je l’ai dit dans un post précédent à votre sujet, la production des énergies renouvelables de puissance se fait en Haute tension, alors que les industriels sont en moyenne tension, et votre département refait la même erreur que le projet des 400 MW qui n’a jamais vu le jours à cause de ce problème de lois, qui bloquent tout au Maroc….Vous voyez que nos lois sont tellement bien faites, au point ou même le ministère de l’industrie, ministère de la transition, Masen, n’ont rien pu faire pour faire passer un projet de 400 MW…c’est bloqué de partout M le Ministre, même les câbles que vous proposez ne servent à rien avec le nouvel arrêté du ministère de l’intérieur.

Et puis vous avez discuté d’une électricité renouvelable à 0.5 Dh/kWh, quand est ce qu’elle sera effective ? à quelle date ? avez vous discuté avec ONEE ?

Je vous conseille de vous entourer de spécialistes qui connaissent ces questions, afin de donner les bonnes réponses que les marocains attendent, car jusqu’à présent nous n’avons aucune réponse convaincante, que ce soit de votre part, ou de celui de la ministre de la transition énergétique, principale concernée, et qui ne semble pas être très intéressée par le sujet.


Dr Said GUEMRA

Dr Said GUEMRA• 1st Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc

LE DERNIER RAPPORT DU GIEC RÉCONFORTE LE MAROC DANS SON PLAN DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE DE 2009.

Le GIEC arrive cette semaine à la conclusion qui n’est autre que le plan de transition marocain instauré par Sa Majesté en 2009: il faut impérativement investir dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, qui sont quatre fois plus efficaces que le nucléaire, contre les gaz à effet de serre.

Il y’a vraiment de quoi être fier de cette conclusion, et que sur un plan de choix stratégique, nous sommes sur la bonne voie. Notre feuille de route, instaurée par Sa Majesté en 2009 est encore une fois validée. Le nucléaire serait beaucoup moins à l’ordre, du jour dans notre transition énergétique.

D’après le DG de ONEE, on sait que l’office se prépare activement à cette transition, en multipliant les connexions avec l’Europe, voire des connexions avec les pays arabes, et surtout en adoptant le gaz qui reste une énergie pilotable, le tout pour faire face à l’intermittence des renouvelables.

Le gaz étant une énergie de transition.

Le Maroc se met toutes les chances de son côté afin de monter en puissance renouvelables, sans souci pour le réseau national…il va falloir monter !

S’il est vrai que les réalisations ne sont pas à la hauteur des attentes initiales de 2009: avec 12% d’économie d’énergie non réalisée entre 2010 et 2020, soit une perte sèche de 8 MMDh/an, et 20% de renouvelables dans notre mix électrique en 2021, alors que nous aurions pu être à plus de 30%, cette valeur serait peut être atteinte en 2030 si on installe 850 à 1000 MW/an, ce qui est loin d’être le cas, l’ONEE ne peut pas réaliser ces puissances seul, il peut avancer de 200 à 300 MW/an, sans plus, et il va falloir impérativement ouvrir la moyenne et la basse tension, au privé, et surtout avec de nouvelles lois, qui doivent permettre l’éclosion des renouvelables chez nous, contrairement à la panoplie de lois actuelles, qui dressent toutes les barrières possibles et imaginables, en face de renouvelables.

L’énergie sociale doit commencer quelque part, pour venir en aide aux plus démunis, un grand nombre de programmes sur le terrain doivent imaginés et exécutés.

A ce jour, nous disposons du meilleur plan de transition au monde, avec le témoignage du GIEC, et qu’il va falloir mettre en musique dans les meilleurs délais.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

EN SAVOIR PLUS


Salomé Saqué

Salomé Saqué • 2nd Journaliste – 7 Avril, 2022

Appliquer maintenant les solutions que propose le GIEC, c’est le seul espoir qu’a ma génération de pouvoir vivre dans un monde habitable.

Le rapport du GIEC n’est pas une opinion. C’est la synthèse de 18 000 papiers scientifiques. Je rappelle que les 278 autrices et auteurs principaux ont répondu à 59 212 commentaires des gouvernements et d’experts. C’est tout simplement la synthèse du savoir que l’on a aujourd’hui sur le dérèglement climatique.


Dr Said GUEMRA

Dr Said GUEMRA• 1st Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc – 7 Avril, 2022

LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE: LE MAÎTRE MOT DE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La sobriété ou l’efficience énergétique, s’attaque à la partie horizontale du kWh à savoir le temps. Comment faire pour rendre une offre énergétique, égale au besoin énergétique ? Dans le bâtiment on peut climatiser 24h/24h pour une présence administrative de 8h par jour. Dans l’industrie, des machines peuvent produire 3 ou 4 heures pour une consommation de 10 ou 12h.

Le potentiel de la sobriété est nettement plus important, dans un très grand nombre de cas, que celui de l’efficacité
énergétique, et les énergies renouvelables. Avec très peu d’investissement, on peut réduire la consommation d’un bâtiment, par simple adaptation de l’offre énergétique aux besoins: éclairage, climatisation…

Le plan de transition énergétique d’un bâtiment doit commencer par une chasse sans merci des pertes, avec l’appui de la digitalisation de l’énergie, qui nous permet de savoir où en sommes nous, en matière d’adaptation de l’offre énergétique à la demande. Les premiers gains de la sobriété énergétique, qui peuvent être très conséquents, permettent de financer les projets d’efficacité énergétique, le solde de la comptabilité énergétique permet de financer les renouvelables sur site, et en cas de besoin, le complément viendrait des renouvelables hors site…pour aller vers le zéro carbone, ou le net zéro en cas de compensation. ..et c’est possible dans un très grand nombre de cas.

La traduction du plan de transition énergétique initié par Sa Majesté en 2009, basée sur l’efficacité et efficience énergétique PRIORITAIRES sur le TERRAIN doit se faire en quatre axes, qui doivent être exécutés dans l’ordre:

1- Efficience énergétique
2- Efficacité énergétique
3- Renouvelables sur site
4- Renouvelables hors site

Si l’efficience énergétique et l’efficacité énergétique rapportent par exemple 50% d’économie mesurable, les renouvelables ne vont concerner que la seconde moitié de l’énergie, soit un important investissement renouvelable coupé en deux. Si on commence par les renouvelables on aura affaire à 100% de l’investissement au lieu de 50%…c’est magique !

La decarbonation à des % respectables 70/80% ne peut provenir des renouvelables seules, les meilleurs réalisations solaires sont entre 15 et 20% du taux de decarbonation (qui reste à vérifier) limités pour raison de coût, ou espace…les taux importants ne peuvent être atteins qu’avec le déroulement des axes 1 2 3 avec des investissements à très forte rentabilité, sur 3 à 4 ans.

Tendre vers 100% comme taux de decarbonation, veut dire qu’il faut ouvrir le marché marocain aux renouvelables hors site, pour apporter le complément qui serait entre 10 et 30%.

Nous disposons d’un excellent plan de transition énergétique depuis 2009, il nous importe de l’appliquer. Le payement de la taxe carbone n’interviendra qu’en 2026, ce qui nous laisse le temps pour une mise à niveau énergétique dans les règles de l’art.

A méditer !


Déclaration de Madame La Ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali

Rabat – Maroc:

La Ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali a déclaré que le Maroc avait l’intention de produire plus de 52% de son électricité à partir de sources renouvelables avant 2030.

Cela s’est produit lors d’un discours de la ministre lundi soir devant la Chambre des représentants (la première chambre du Parlement) lorsqu’elle a répondu aux questions des parlementaires.

Benali a expliqué que les efforts du Maroc pour transformer l’énergie s’inscrivent dans le cadre de l’élévation de ses ambitions concernant sa stratégie énergétique, qui se concentre principalement sur le développement de sources d’énergie nouvelles et renouvelables.

Elle a souligné que le Maroc « compte actuellement une cinquantaine de projets d’énergies renouvelables en exploitation… La capacité totale de ces projets en exploitation atteint 3 950 mégawatts ».

Le Forum économique mondial avait déclaré, dans un rapport d’avril dernier, que le Maroc se classait au troisième rang du monde arabe après le Qatar et les Émirats arabes unis pour la promotion d’une transition énergétique efficace pour l’année 2021.

Selon Madame Benali, son ministère s’efforcera d’offrir de nouvelles opportunités d’investissement, notamment en programmant une capacité supplémentaire de plus de 4 000 mégawatts à partir de sources renouvelables d’ici 2025.

Le rythme s’accélère au Maroc pour augmenter la production d’énergie à partir de sources renouvelables, dans le cadre de ses efforts pour atteindre les objectifs de changement climatique et de neutralité carbone d’ici 2050, et également pour se réaliser une souveraineté dans ce secteur.

المغرب يعتزم إنتاج 52 في المئة من الكهرباء عبر المصادر المتجددة
alquds.co.uk

الرباط – الأناضول: قالت وزيرة الانتقال الطاقي المغربية، ليلى بنعلي، أن بلادها تعتزم إنتاج أكثر من 52 في المئة من طاقتها الكهربائية من مصادر متجددة قبل حلول 2030.


جاء ذلك خلال كلمة للوزيرة مساء الاثنين أمام مجلس النواب (الغرفة الأولى من البرلمان) لدى جوابها عن أسئلة البرلمانيين.


وأوضحت بنعلي أن جهود المغرب للتحول الطاقي تأتي في إطار رفع طموحاته بخصوص إستراتيجية الطاقة، التي تتركز بالأساس على تطوير مصادر طاقة جديدة ومتجددة.


وأكدت أن البلاد “تتوافر حالياً على حوالي 50 مشروعاً للطاقة المتجددة قيد الاستغلال.. قدرة هذه المشاريع الإجمالية قيد الاستغلال تصل إلى 3950 ميغاواط”.


كان “المنتدى الاقتصادي العالمي” قد قال، في تقرير له في أبريل/نيسان الماضي، إن المغرب حل في المرتبة الثالثة عربياً بعد قطر والإمارات في تعزيز التحول الفعال في مجال الطاقة، لعام 2021.


وبحسب بنعلي، فإن وزارتها ستعمل على توفير فرص استثمارية جديدة، أبرزها برمجة قدرة إضافية تفوق 4000 ميغاواط من مصادر متجددة بحلول 2025.


وتتسارع الخطى في المغرب لزيادة إنتاج الطاقة من المصادر المتجددة، ضمن مساعيه لتحقيق أهداف التغير المناخي والحياد الكربوني بحلول 2050، وأيضا لتحقيق السيادة في القطاع.


RÉPONSE de Dr Said Guemra

NON: 52% DE NOTRE ÉLECTRICITÉ NE SERA PAS RENOUVELABLE EN 2030 !

Dr Said GUEMRA

Dr Said GUEMRA• Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0

Je ne sais pas combien de fois, que je demande à ce que la communication officielle soit corrigée au sujet de la part des renouvelables dans le mix électrique.

  • Quand nous affirmons que 52% de notre électricité sera renouvelable en 2030, cela veut dire que sur 100 kWh consommés par les marocains, 52 kWh seront renouvelables.
  • Dans la logique officielle, installer 52% d’une puissance revient à avoir 52% de l’électricité en renouvelables…ce qui ne peut être atteint même avec des centrales nucléaires.
  • En 2020, la part des renouvelables a été de 17.8% du mix électrique, pour une puissance installée de 31.8% hors step qui ne sont pas des énergies renouvelables.
  • Si en 2020, une puissance installée de 31.8% ne donne que 17.8% dans le mix électrique, on se pose la question, comment 52% de la puissance installée va donner 52% du mix électrique ?
  • Une simple projection linéaire montre que si on installe 52% de notre puissance en renouvelables, cela va représenter 31% de notre électricité qui sera renouvelable, 31 kWh sur 100 kWh consommés par les marocains seront renouvelables, et non 52 kWh !

Nous avons tout intérêt à exprimer les véritables chiffres, afin de ne pas porter atteinte à la planification des projets renouvelables, qui sont à la base de notre transition énergétique, et surtout de nos engagements climatiques: la ou on ne peut dire à une commission internationale de mesure et de vérification que 52% de la puissance installée va donner 52% de la part des EnR dans le mix….Si ça passe au Maroc, ca ne passera pas à l’international !


CROISSANCE DE L’ENERGIE RENOUVELABLE AU MAROC ET RENAISSANCE DE LA HONTE ET DU MENSONGE

Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.

Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. (He/Him)★ Analyst World Affairs ★ Predictive Studies and Formulations ★ Planning and Development ★ United States of America ★ Europe ★ France ★ Morocco ★ China ★ Sub-Saharan Africa ★6d • Edited • 6 days ago


WA KABIRHA TSSGHAR

Aux Etats-Unis, on dit le Ciel est la limite

Dans le cas de ce que Dr Said GUEMRA dénonce, ce mensonge plein d’énergie fictive dépasse les limites de l’entendement et les frontières internationales du self-respect.

Je vous laisse apprécier la portée nationale et internationale d’un tel acte incongru et contraire aux normes protocolaires dont Dr Said GUEMRA en tire les conclusions adéquates et contrevenantes.

#respect #énergie #renewableenergy #energie #maroc

Dr Said GUEMRA

ENCORE UN MENSONGE “ENERGETIQUE” DEVANT LE SECRETAIRE D’ETAT AMÉRICAIN.

ECRIT DANS CET ARTICLE:

Les énergies renouvelables représentent le pourcentage impressionnant de 45% de la production électrique au Maroc !!!!

Pourquoi ce mensonge devant le ministre des affaires étrangères de la plus grande puissance au monde ? ça sert à quoi ? serons plus fort avec un mensonge ?

Le pourcentage de la production électrique renouvelable n’est que de 20% en 2021, pourquoi vous multipliez par plus que 2 ?

Le département des affaires étrangères marocain est le plus crédible et le plus efficace de ce gouvernement, pourquoi vous leur transmettez de faux chiffre qui peuvent les decredibiliser ?

Pourquoi de faux chiffres qui portent atteinte à tous les marocains.

Je propose purement et simple la démission de celui qui a communiqué ce chiffre aux affaires étrangères. Notre plus grand capital est la crédibilité de notre Souverain à l’international, et là, avec votre mensonge, qui n’est pas le premier, vous portez atteinte à cette crédibilité, et vous devez quitter vos fonctions.

Dr Said GUEMRA• 1stExpert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc•

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Dr Said GUEMRA 1st degree connection1stExpert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc

Il est vrai que je ne comprends pas les raisons de ce mensonge. Nous sommes passé d’un mensonge de 37% de renouvelables dans notre mix électrique, à 45% de même mensonge. Ca veut aussi dire que nous seront à 100% d’énergie renouvelable dans notre mix électrique dans quelques mois. Le mensonge gouvernemental est gratuit, pourquoi s’en priver ?

Réaction et Commentaire:

Dr Said GUEMRA Author Expert Conseil en Management de l’Energie 4.0 GemTech MoniToring Maroc

Excellent travail très instructif ça fait un journal très utile. Merci beaucoup Si Said El Mansour Cherkaoui.


Gaz Nigérian: Maroc, Algérie, Cedeao et Intégration Africaine

https://africacontext.wordpress.com/2021/02/04/maroc-algerie-nigeria-gazoduc-cedeao/

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