AFRICA – AFRIQUE – ÁFRICA – أفريقيا – 非洲, MAROC, TECHNOLOGIE ET INNOVATION
L‘analyse présente est faite en 2 parties complémentaires:
Première Partie: Digital Made in Morocco: Écosystème, Économie du Savoir et Industrie Automobile




Application Numérique, Économie du Savoir, Écosystème et Industrie Automobile au Maroc
![]() “We are in a perfect location at the gates of Europe,” – Jean-François Gal, director of Renault factory in northern Morocco |
- Le Maroc doit faire face a une économie mondiale centrée sur l’exploitation commerciale du savoir, en l’occurrence l’innovation et le développement de secteurs a haute valeur ajoutée dont l’utilisation de l’intelligence artificielle augmente la différenciation technologique. Ce décalage au détriment des pays subcapitaliste ayant une faible intégration technologique permet une plus grande réduction de coûts de production tout en augmentant le volume produit et un accroissement de l’écart entre les pays consommateurs et les pays détenteurs de la technologie tout en établissant de nouvelles formes de compétitivité doublées par un manque d’accès a l’innovation technologique qui est dorénavant justifiée par une invocation des lois du marché international et la division internationale du travail technologique. Ces avances technologiques permettent d’imposer une modernisation de l’infrastructure de transportation comme de celle même des aménités. On assista au Maroc a un déferlement de réalisations modernisatrices qui étaient plus guidées par cet impact de l’attractivité sectorielle des investissements étrangers et show case afin de plaire au capital étranger.
- Ce « monopole » de l’innovation technologique basé sur une nouvelle redistribution des taches productives, des décisions financières et des responsabilités gestionnaires sur le plan global et a travers une redéfinition de la division international du travail, tous dote les pays créateurs du privilège d’être les premiers innovateurs « first movers » qui entre autres leur permet de dicter les conditions d’embauche, les traitements salariaux et sociaux et le niveau des bénéfices fiscaux et autres incitations offert par les politiques d’attractivité par les pays subcapitalistes vis-a-vis de l’investissement étranger direct productif.
- Pour ces pôles industriels « Écosystèmes », une infrastructure fut modernisée et privilégiée dans la politique industrielle et régionale de l’Etat Marocain. L’exemple de l’Alliance Renault – Nissan confirme et innove dans la mise en place de ces plateformes multinationales tournées vers les pays fournisseurs a la fois d’une main-d’oeuvre relativement a bas salaire et possédant une demande pour les véhicules assemblés localement tout en servant de fournisseurs pour les autres « clusters automotive » entourés d’une value-chain supply pour la production des composants et cela comme l’affirmation locale et régionale d’une stratégie internationale.
- L’Économie Numérique et l’Économie du Savoir sont ainsi réintégrer a travers le monde permettant ainsi la création d’une synergie a la mode de écosystème comme plateformes pour la production et l’écoulement du produit final dans les marchés a proximité comme l’approvisionnement des autres usines dans les pays distants, ce qui est le cas actuellement de la présence de Renault au Maroc. La production automobile au Maroc est en quelque sorte un « bridge’ entre ces considérations gestionnaires d’intégration internationale des unités de productions comme c’est un créneau de production de véhicules destinés a la fois a la demande locale, européenne et africaine.
Globaloganization of Renault Development Strategy: Said El Mansour Cherkaoui
Lire comment Renault a retrouver une position pole de leader en appliquant une nouvelle stratégie de délocalisation et de redéploiement qui harmonisa a la fois la création de hub internationaux connectés et une espace de vente basé sur la production du même modèle et une gamme d’entrée standard: Logan
Executive Briefing: This article presents the drive of Renault from the edge of bankruptcy to the rise of its model Logan to international prominence, fame and success. At the same time, Renault concentrated its production in countries that have been considered by the major car manufacturers as solely a marketplace and not the location of their production.
Cette résurrection de Renault coïncida avec une rupture dans la volonté des décideurs nationaux des pays d’accueil de conduire leurs économies dans la voie du développement généralisé national. Dorénavant, le libéralisme idéologique et sa traduction opérationnelle sous forme du Développement Durable privilégient et accordent la primauté a des politiques conjoncturelles basées sur l’attractivité et l’implantation des créneaux industriels et a des productions sectorielles complémentaires pour la stimulation de la création de l’emploi, l’attrait des producteurs des composants mécaniques et la stimulation des exportations.
Investissement Etranger, Écosystème et Secteur Automobile au Maroc
- « Les nouveaux investissements attestent du positionnement affirmé du secteur industriel du Royaume sur des activités à haute valeur ajoutée, ainsi que de la confiance d’opérateurs internationaux de renom dans le programme industriel national. Ils attestent aussi du changement de dimension industrielle à l’œuvre dans le Royaume qui migre ostensiblement vers un modèle économique solide confortant sa marche vers le concert des nations émergentes », rapporte la MAP.
Dans cette perspective, Moulay Hafid Elalamy Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique déclarait en 2015 que ces investisseurs « peuvent investir 100% et avoir une appropriation entière de leurs entreprises au Maroc. Ils peuvent également rapatrier du pays 100 pour cent des dividendes et tous leurs gains quand ils vendent leur entreprise. Donc, il y a une liberté totale en ce qui concerne le mouvement des capitaux. » Le Ministre Elalamy souligna aussi l’importance de la formation des travailleurs, ce qui permettra le pays à mieux répondre aux exigences des entreprises étrangères. Une incitation supplémentaire a été la création de 4 zones de libre-échange et des zones de production sectorielles de Kenitra, Nouacer, Tanger et Oujda, bénéficiant d’un taux d’imposition de 0% pour les cinq premières années d’exploitation, suivie d’une taxe de 8,75% pour une période de vingt ans.
Production, Création de l’Emploi et Exports dans l’Industrie Automobile au Maroc
«Les technologies numériques transforment le monde des affaires, du travail et de l’administration publique», Jim Yong Kim, président du Groupe Banque mondiale.
La Société marocaine de construction automobile (SOMACA) a célébré le 28 juillet 2016, la sortie de chaîne de son 500 000ème véhicule produit depuis 2005, date où le groupe Renault a pris le contrôle de l’usine : une citadine Dacia Logan destinée au marché local.ans le royaume chérifien, 70 536 véhicules ont été vendus par le groupe en 2017, soit une hausse de 14,3 % par rapport à 2016, et représentent 41,8 % du marché. Les modèles Logan 2 (Dacia), Dokker (Dacia) et Clio 4 (Renault) ont eu les faveurs des acheteurs, avec respectivement 12 933, 11 781 et 11 441 véhicules vendus, juste devant Sandero (10 959 véhicules vendus). Parmi ce quatuor de tête, seule la Clio 4 est importée, les trois autres modèles étant produits localement à Casablanca pour Logan 2 et Sandero, et à Tanger pour Dokker et Sandero.


Au premier semestre 2017, Renault-Nissan se hisse au premier rang mondial des constructeurs automobiles. Avec 5.268.079 voitures vendues sur les six premiers mois de l’année, le groupe détrône Volkswagen (5.155.600 ventes) qui était n°1 en 2016 malgré le diesel gate. Toyota complète ce podium avec 5.129.000 véhicules vendus. Sur l’année écoulée, le nombre de voitures écoulées par Renault a bondi de 10,4%, ajoute le quotidien économique.*
Création de l’Emploi:
Selon certaines déclarations, un seul emploi créé dans l’industrie automobile mène à six autres emplois directs dans le secteur des fournisseurs et d’autres accompagné de quatre autres emplois indirects. Ce qui signifie un emploi dans l’industrie automobile crée dix autres emplois au total. Cette trajectoire de création modernisant avait permit ainsi l’émergence de nouveaux écosystèmes, y compris au sein même du secteur automobile, qui a attiré des investissements de sociétés telle que l’ouverture en 2012 par Renault de l’usine de production de pointe à Tanger Med (Maroc: Industrie Automobile).
Continuer a lire plus dans: Industrie Automobile Multi-Modèle et Infrastructure Multimodale au Maroc

Alors même que PSA Peugeot Citroën est en difficulté en Europe; le groupe automobile a également révélé des plans de construction d’une usine marocaine de 630 millions de dollars, cherchant ainsi a réduire à la fois les coûts de production et sa dépendance a l’égard des marchés européens. Un site près de la ville côtière de Kenitra commencera à assembler de petites et sous-compactes modèles pour l’Afrique et le Moyen-Orient d’ici 2019. L’entreprise s’attend à ce que l’usine se procure 60 pour cent des composants localement, éventuellement grimper a 80% à mesure que la chaîne d’approvisionnement se développe. Le but est d’avoir une main-d’œuvre de 4500 personnes une fois l’usine atteint sa capacité de 200 000 véhicules. La capacité de production de 90 000 véhicules devrait s’élever à 200 000 alors que les ventes commencent à décoller.
Commerce Extérieur:
L’industrie automobile reste la plus performante et poursuit sa progression entamée depuis la construction de l’usine Renault à Tanger. Concernant cette catégorie en particulier, durant l’exercice de 2017, le royaume a exporté 58,5 milliards de dirhams, soit une hausse de 7,1 % en comparaison avec 2016. Pour Renault, l’usine de Tanger s’est concentrée sur la production et l’exportation du véhicule de la gamme Entry, commercialisé sous la marque Dacia en Espagne, en France et en Allemagne.

Selon Moulay Hafid Elalamy Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, « le Maroc est actuellement un joueur mondial de taille raisonnable et, avec une projection dans les cinq prochaines années pour atteindre un million de véhicules, nous deviendrons un leader dans ce domaine. » Fait nouveau, Moulay Hafid Elalamy n’exclut pas d’attirer les plus grands groupes en recourant « aux services de banques d’affaires payées par success fees [primes de réussite] ».
Paul Carvalho, directeur général de Renault Groupe au Maroc, raconte, « chez Renault nous avons demandé nous-mêmes, allons-nous trouver les compétences, le soutien du gouvernement et l’infrastructure nous permettrait de réussir? Mais, vous pouvez voir ce que a été fait en termes d’infrastructure, tels que les autoroutes et les chemins de fer. » (Voir détails dans la carte ci-dessous de l’intégration logistique de Tanger avec Tétouan).

Ainsi, une réorientation du développement national fut entreprise a travers la primauté accordée a des créneaux industriels et a des productions sectorielles complémentaires dans la création de l’emploi, l’installation des producteurs des composants mécaniques et la stimulation des exportations. De même, l’apport de l’investissement etranger n’est plus porteur de know-how ou de transfert de technologie mais seulement de créateur d’emploi et de subcapitalisation de l’économie nationale aux directives et variations de l’Economie du Savoir globalisée et comme un secteur de production industrielle répondant aux termes du développement durable préconisé comme expression régionale du libéralisme international des échanges commerciaux.
Investissement Etranger, Écosystème et Secteur Automobile au Maroc

En 2017, écosystème prend place dans la stratégie des productions localisées de l’industrie automobile qui désormais au Maroc s’approvisionne des entreprises étrangères installées dans Tanger Automotive City a proximité de Tanger Med et produisant des composantes tel que les jantes en aluminium, des tableaux de bord, des pare-chocs, de sièges ou encore de boîtiers électromécaniques. Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a prononcé une allocution devant le Roi dans laquelle il a indiqué que « le Plan d’Accélération Industrielle et la démarche des écosystèmes sont des leviers réels de l’accélération industrielle en marche », notant que les 26 investissements lancés dans l’automobile introduisent de nouvelles spécialisations au Maroc, renforcent l’intégration locale, densifient le tissu productif, et répondent à un besoin jusque-là comblé par l’import. Ils généreront 11 568 emplois directs, a-t-il indiqué. Le Roi Mohammed VI présida la cérémonie de lancement de 26 investissements industriels dans le secteur de l’automobile, d’un montant global de 13,78 milliards de dirhams. Une annonce qui intervient au lendemain de l’accord conclu avec le spécialiste chinois de la voiture électrique BYD Auto Industry.

Sur les 26 investissements, six projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Écosystème Renault qui développe une plateforme mondiale d’approvisionnement depuis le Royaume. En effet, six projets meublent l’Écosystème pour Renault alors que 13 investissements seront réalisés dans le cadre de l’Écosystème PSA Peugeot qui impulse un nouveau développement à Kénitra, créant un total de 11 568 emplois directs pour un investissement de 13,8 MMDH. Cinq autres investissements s’inscrivent dans le cadre des activités de l’Écosystème «câblage et connectique», lancé en octobre 2014 et enfin deux investissements se déploient dans le cadre de l’Écosystème Valeo. Ces montants englobent aussi la production de jantes en aluminium, de tableaux de bord, de pare-chocs, de sièges ou encore de boîtiers électromécaniques. Grâce à la structuration de cet écosystème d’envergure, PSA Peugeot s’approvisionne actuellement en pièces usinées à hauteur d’un milliard d’euros par an à partir du Maroc et atteint un taux d’intégration locale de 55 %.
Investissement Etranger, Écosystème et Secteur Automobile au Maroc

Par contre, le déficit commercial du Maroc au titre de l’année 2017 s’est creusé de 2,6 %, selon les dernières statistiques livrées par l’Office des Changes, mardi 16 janvier. La différence entre les exportations du pays et ses importations s’élève ainsi à 189,8 milliards de dirhams (16,7 milliards d’euros), contre 185 milliards de dirhams l’année précédente. C’est la deuxième année consécutive que le déficit commercial s’accentue.
Le Maroc trouve dans l’Afrique Subsaharienne le contrepoids aux déséquilibres traversées par les économies occidentales. Pour se protéger, on assiste aux éclatements et a la remise en cause d’accords commerciaux, Brexit, projet d’accord régional transpacifique (TPP), Aléna (Nafta)et le Partenariat transatlantique (TTIP ou Tafta). En même temps, les chancelleries occidentales optent pour la mise en place de politique étrangère basée sur leurs armada protectionniste tel que les barrières administratives de « quota, » les mesures d’arrêt des flux migratoires et cela comme des décisions imposées par leur conjoncture instable. Ces élucubrations avaient toutes affaibli ou réduit la croissance des échanges tant avec le Maroc que le reste de l’Afrique donnant une impulsion a la régionalisation des échanges commerciaux et la recherche de débouchés par une pléiade d’accords d’association, d’intégration et de libre-échange.
Une compétition plus acharnée s’était ainsi infiltrée dans les échanges commerciaux dont la globalisation avait soudé les maillons de son enchaînement international. L’Afrique doit ainsi retourner a ses propres ressources et potentialités locales, régionales et périphériques a travers le renforcement du rapprochement entre ses composantes économiques, a savoir les Communautés Economiques Régionales et les accords bilatéraux d’échange commerciaux, financiers, culturels et dans ce cas de harmonisation de l’Economie Numérique avec l’Economie du Savoir.
Education Entrepreneuriale, Economie Numérique et Economie du Savoir en Afrique
C’est a travers l’établissement d’une économie numérique que les responsables du commerce extérieur et des relations financières internationales peuvent avoir accès a des données fiables et une gestion plus rapprochée des flux et leurs changements conjoncturels. Les données correspondantes peuvent faciliter la prise de decision comme toute intervention sectorielle sans remettre en cause les engagements pris envers le reste de l’Afrique et du monde avec lesquels le Maroc possède des traités d’échanges culturels et commerciaux.
De même, c’est dans l’éducation numérique que le Maroc peut explorer les ressources infra-structurelles, logistiques et technologiques pour puiser et établir les fondations digitales pour le renforcement de sa position de partenaire – compétiteur dans ses tentatives d’intégration tant dans le marché international, africain que pour sa candidature au Carré des pays émergents.
Economie du Savoir est a privilégier dans la formation de nouvelles strates d’entrepreneurs qui peuvent former une nouvelle « Technocratie Numérique » capable de guider et d’explorer les nouveaux horizons et applications numériques pour pouvoir coordonner et interconnecter les différentes ressources entrepreneuriales dans un même « One Stop Shop » afin d’avoir une facilite et une efficience dans l’accès, le traitement et la formulation de décisions et de solutions pouvant contribuer a passer a une vitesse supérieure dans leur élan innovateur entrepreneurial.
Pour cette raison, nous proposons également la création d’un American Institute of Entrepreneurship in Africa afin de contribuer dans l’établissement des premiers jalons d’un telle entreprise et un tel besoin, celui d’intégrer l’Économie Numérique et l’Économie du Savoir pour renforcer l’intégration économique régionale au Maroc et au sein de l’Afrique (voir détails dans la présentation ci-dessous)..

Version Française:
Présentation de American Institute of Entrepreneurship in Africa


Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.
American Institute of Entrepreneurship in Africa
Profile professionnel de Dr. Cherkaoui se trouve dans ce lien:
★ I provide guidance on entrepreneurship, business planning and the effectiveness of management policies for regional and international operations.
★ I develop strategies and proposals, conduct demos and formulate recommendations on practices, competitors and investment opportunities.
★ I customize, conduct and direct training for US and foreign government agencies, companies and workforce organizations.
★ For the Academia, I create new program studies and curriculum activities. I have also directed doctorate thesis and taught at Executive, Graduate and Undergraduate programs in the United States and conducted research for entities in France and US.
RESEARCH INTERESTS
- Economics
- Finance
- International Economics
- Global Political Economy
- Business and Finance
+ There are no comments
Add yours