
Sursaut Géant du Panda et Réveil du Tigre en Papier

Reportages et Analyses sur la Chine Publiés dans Cherkaoui Journal par Said El Mansour Cherkaoui
Said El Mansour Cherkaoui and China
新年快乐 – Xīnnián Kuàilè Invited by the Chinese Government to facilitate the international expansion of Chinese companies and to provide training to the leaders of Chinese companies on the requirements of business internationalization and the development of logistics sof market-entry including distribution in Western Europe and United States of America. This invitation followed the organization … Continue reading
Said El Mansour Cherkaoui and China
新年快乐 – Xīnnián Kuàilè Invited by the Chinese Government to facilitate the international expansion of Chinese companies and to provide training to the leaders of Chinese companies on the requirements of business internationalization and the development of logistics sof market-entry including distribution in Western Europe and United States of America. This invitation followed the organization … Continue reading
La Chine: Modèle pour l’Afrique

Adamou BOUBACAR• Following CEO SAHEL AGROPOLE | Professor of Biotechnology, Health & Environment | STEM Education Advocate in Africa1h • 5/7/2022 LA SUPERPUISSANCE ÉCONOMIQUE CHINOISE ! Alors que le monde est toujours aux prises avec des problèmes de chaînes d’approvisionnement (en partie) causés par la politique sanitaire “zéro Covid” et les confinements en #Chine, il est devenu … Continue reading

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La Grande Marche de la Chine vers la Caverne d’Ali Baba
La Chine Sans Mao:
Le Tigre en Papier se Transforme en Panda Réceptionniste
- Selon la célèbre expression de Mao Zedong (interview de 1956), l’Amérique n’est qu’un « tigre de papier » (Zhi Laohu), c’est-à-dire qu’elle rugit comme un tigre mais demeure en réalité inoffensive et peut être facilement détruite.
À la mort de Mao en 1976, une fraction du Parti communiste chinois, menée par Deng Xiaoping, entreprend de réformer l’économie. Observant l’extraordinaire développement économique de sa voisine, la Corée du Sud, Deng Xiaoping décide de libéraliser l’économie chinoise tout en conservant le cadre politique communiste : c’est l’« économie socialiste du marché ». Comme il le dit lui-même dans un aphorisme : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape les souris ! » Deng engage en revanche une double libéralisation avec la fin du tout-Etat à l’intérieur et les débuts de l’ouverture avec l’extérieur (…)
La Vision de Deng Xiaoping:
“Il n’y a pas lieu de redouter la multiplication des entreprises étrangères, dès lors que l’on garde son sang-froid. Nous avons en effet notre supériorité intrinsèque, ainsi que nos grandes et moyennes entreprises d’Etat, nos entreprises rurales, et surtout…
le pouvoir est entre nos mains. Les hommes d’affaires étrangers veulent gagner de l’argent. L’Etat, quant à lui, en retire des recettes fiscales, les ouvriers leur salaire, et, de surcroît, nous pouvons apprendre en matière de technologie et de gestion, en retirer des informations, et nous ouvrir de nouveaux marchés.
Plan et marché ne sont que des procédés. L’essence du socialisme, c’est la libération et le développement des forces productives, l’abolition de l’exploitation, pour aboutir en fin de compte à une prospérité commune. Voilà une vérité qui doit s’imposer à tout un chacun. La Bourse, par exemple, est-elle bénéfique ou dangereuse, est-elle propre au capitalisme, ou bien a-t-elle sa place dans un système socialiste ? Elle n’est pas un fruit défendu, mais il faut l’expérimenter de façon résolue. Si cela marche, on peut l’étendre après un ou deux ans. […à En un mot, si l’on veut faire ressortir la supériorité du socialisme sur le capitalisme, il convient d’absorber, d’emprunter avec audace tout élément de civilisation créé par les sociétés humaines, tous les modes d’organisation et de gestion performants propres à chaque nation du monde d’aujourd’hui, y compris aux pays développés capitalistes.”
Source: LE TESTAMENT DE DENG XIAOPING, François Lenglet, publié le
Croissance Économique, Ouverture Internationale,
Résistance Nationale Politique
La Chine a ainsi fait, en l’espace d’une seule génération (trente ans) sa “révolution industrielle”, cette phase de décollage économique que l’Europe et l’Amérique avaient connue un siècle et demi plus tôt et qui avait nécessité, dans ces régions-là, deux ou trois fois plus de temps. Tout en Chine s’est fait beaucoup plus rapidement : le transfert de l’agriculture vers l’industrie, de la campagne vers les villes, l’émergence d’une classe moyenne et les débuts d’une consommation de masse. La production y a ainsi progressé en moyenne de près de 10 % par an. Elle a été multipliée par sept en trente ans. Du jamais-vu.
Jamais en effet dans l’histoire économique un pays aussi grand n’a connu une croissance aussi forte pendant une période aussi longue. Cela étant, malgré ses milliardaires, ses villes champignons et son appétit pour le luxe occidental, la Chine est au début du XXIe siècle un pays riche peuplé de pauvres, un pays jeune mais à la population vieillissante avant même de s’être enrichie. Numéro deux, derrière les Etats-Unis, par son produit intérieur brut total, elle se situe en fond de classement, pas loin de la 100e place, si l’on prend en considération le produit intérieur brut par habitant – un indicateur plus pertinent du niveau de vie de la population. (…)
Pour maintenir son rang, comme le suggère le XIIe Plan, la Chine doit désormais passer d’une croissance alimentée par l’exportation, l’investissement et la copie à une croissance fondée sur la consommation des ménages, les services et l’innovation. “Communiste”, la Chine a en réalité besoin d’une double révolution : “socialiste”, avec la mise en place d’un Etat-Providence, et “libérale”, avec l’instauration d’un Etat de droit, le développement de réels contre-pouvoirs et la promotion de l’esprit d’initiative. Le Parti et l’Etat disent y travailler. C’est par exemple l’objectif du projet visant à assurer une protection minimale à tous les citoyens en matière de santé, de chômage ou de retraite. C’est aussi celui recherché avec l’effort mis sur l’éducation et la formation de haut niveau.



Deng Xiaoping . les réformes économiques lancées qui se traduisent par une accélération sans précédent de la croissance économique et des investissements étrangers en Chine pendant les années 1990. La politique de Deng a permis à des centaines de millions de Chinois de sortir de la pauvreté relativement parlant. La Chine est aujourd’hui, globalement, un pays intermédiaire, bien loin de la grande pauvreté. Son IDH (0,745) la place au 94e rang mondial (sur 177 pays). Son PIB PPA s’élève à 4 580 dollars par habitant, en progrès constants. De tels chiffres ne sont cependant que des moyennes : pour la population rurale, ils sont très nettement inférieurs. Sous certains aspects, la Chine des années 2000 reste un pays pauvre.
Depuis une vingtaine d’années, cependant, la Chine progresse très rapidement. C’est même le pays au monde où la croissance économique est la plus forte. Le PIB a ainsi progressé de 8,2 % par an entre 1975 et 2002 et de 8,6 % par an entre 1990 et 2002, soit une multiplication par 2,5 en 12 ans, par presque 8 en 27 ans ! Aucun autre pays ne peut se prévaloir d’un tel développement économique qui a placé la république sur les rails qui en font aujourd’hui la seconde puissance du monde.
Dr. Said El Mansour Cherkaoui
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