Odyssée de Moulay Ahmed Cherkaoui Feuille de Route du Développement de l’Infrastructure de Transports au Maroc
Summary in English Language:
Our Father, our Friend, our Maalem – Master of Trades, our Mentor and our First Lesson of Thought: Moulay Ahmed Ben Haj Madani Cherkaoui.
Our Father Moulay Ahmed Ben Haj Madani Cherkaoui, beside Laghzawi, he was the first entrepreneur in the intercity transportation ventures and in other related and complementary sectors. A Moroccan Nationalist, a Benefactor and Contributor in the development of knowledge and education to enable the emergence from disfranchised social classes of new vanguard leadership of Moroccan with regional, national and international outreach. He envisioned and invested in schooling and housing as well as in providing jobs to the parents to reach such goal and all this way before the independence of Morocco.
Moulay Ahmed remains a pioneer with a constructive vision and an advocate of national and regional development seeking to advance the transportation system and the construction of railroads connecting El Jadida and Marrakech and other neighboring towns and peripheral cities to lay down the ground for the needed infrastructure needed to unlock the enclaves and to facilitate the regional integration that were increased by the Colonial French Government Policy of concentrating on certain cities and their connection with the maritime facade.
Other attributes and contributions of Moulay Ahmed Cherkaoui in reducing poverty and the considerable support he had deployed in the mid-thirties and forties to limit the spread of contagious diseases that have affected large sections of the countryside populations and entire regions. Additionally, Moulay Ahmed Cherkaoui devoted large part of his fortune to charitable work and direct logistical support that all benefited directly the nationalistic movement of independence and its own funding members.
Moulay Ahmed Cherkaoui has also developed a network that span from Morocco to Iraq by meeting with the Moroccan Students living in Egypt, Palestine, Iraq and Mecca, for the aim to develop an awareness and support as well as local ramifications for the national question of independence. All these involvements of Moulay Ahmed Cherkaoui will need one day the publication of several volumes.
Moulay Ahmed Cherkaoui:
Pionnier du Modernisme et Militant de la Libération du Maroc
L’un des maillons de l’héritage de la Tarika Cherkawiya fi Tassawouf fut et demeure pour moi, mon propre Père dont voici une rapide ébauche d’une existence qui a respectée les attributs des Cherkawa et cela dans l’espace couvert comme dans la correspondance de la générosité offerte.
Voila une brève introduction d’un des piliers de cette tradition issue d’une Zaouia perdue le plat pays de Tadla et couvrant les pied de l’Atlas et servant de lieu d’un Soufisme “Félin” sans frontières, ni montagnes, ni océans, juste une connexion spirituelle transcendante les limites de l’Être même pour rendre l’invocation du Wahid Ahad un amour infinie sans limite Allah Supreme
Be Bright Be Shinny Be the Light of Knowledge, je vais partager avec toi maintenant que j’ai ton attention et j’apprécies ta réponse qui est brillante aussi donc tu illumines ton espace aussi avec élégance
Le beau prénom de Said El Mansour – Heureux et Victorieux que je portes fut spécialement concocté par mon Père en accord avec ses actions qu’il entreprenait et les sentiments qu’il ressentait pour le militantisme de l’indépendance du Maroc qui fut sa raison de vivre et le but de sa vision du monde.
Lorsque je suis parvenu a l’age de la compréhension des symboles, des formes et des métaphores, mon Père me fut cette confidence:
Ouldi – Mon Fils, tu sais pourquoi tu t’appelles Said El Mansour?
Ma réponse fut c’est que Baba tu veux que je sois Heureux et Victorieux pour faire du bien pour les autres vu que tu me répètes tout le temps : “Nwi Kheir, Amel Kheir wa Saadatek a Faael Kheir”
Ouldi – Mon Fils, cela fait parti de ce conseil mais la raison principale, c’est lorsque tu étais né, mon désir c’est que le Maroc et les Marocain/es deviennent Heureux et Victorieux dans leurs luttes pour l’indépendance.
Mais tu sais, Ouldi – Mon Fils, Al Hamdulillah – Louange et grâce à Allah, on est devenu victorieux mais on n’est pas encore Heureux.
Alors je continues le travail de mon Père dans la construction du bien et du bonheur des autres marocain/es si ce n’est toutes et tous que j’ai comme un destin de rencontre.
Cet heritage et cette identité et identification dans l’esprit de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui furent aussi la raison principale de maintenir cette tradition de refléter dans notre lignage cet héritage de la pensée et de l’action de mon Père. Ainsi, pour préserver cet héritage, mon propre fils porte le même prénom et le même nom, me rendant ainsi le Fils de Moulay Ahmed Cherkaoui et le Père de Moulay Ahmed Cherkaoui.
L’embellissement de cet héritage paternel fut aussi consolidé par le fait que le Prénom et le Nom de mon Fils est Moulay Ahmed Kabir Ait Youssi Cherkaoui afin de transmettre notre héritage maternel qui provient directement des Ait Youssi, la Tribu de la Confédération Zenete des Ait Serghouchen, une langue et une culture qui s’étendent des hauts de l’Atlas et l’est du Rif jusqu’à la descente des Aurés vers la Tunisie.
Les Ait Seghrouchen sont une tribu berbère du centre-est du Maroc. Ils sont divisés en deux groupes, l’un du côté sud du Moyen Atlas et l’autre du côté nord du Haut Atlas. Les Ait Seghrouchen parlent le berbère Ait Seghrouchen, une langue berbère zenati. La kasbah des Ait Serghouchen abrite des habitations souterraines insolites. Vous pouvez également visiter les sources proches du village. La région des Ait Serghouchen est également connue pour le cuir, l’argent, le nielle et le verre.
Panhard Levassor – 1935 – Moulay Ahmed Cherkaoui possedait 5 Car Panhard Levassor – 5 Minerva et 5 Chevrolet et d’autres Cars de Marques Chausson et même MAN d’Allemagne
Bureau de la CTM – Mazagan – Face au Port et de l’autre coté de la Gare Routière et des Bureaux de Transports Cherkaoui – Boulevard Charles Roux
Lorsqu’on demandait a notre Père pourquoi, il s’habillait de la sorte vu qu’il prenait l’avion: “Moulay Ahmed Cherkaoui répondait toujours: “J’emmène avec moi Sidi Mohammed V (Rahimahou Allah) pour aller rendre Visite a Sidi Mohammed (SALa Allahou alihe Wa Salam), on est des Marocains et suiveurs de Mohammed partout ou on va”
En compagnie de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui a l’Aéroport Nouasseur avant son départ pour Alger, Tunis, le Caire et Jeddah pour le Pèlerinage a la Mecque
Regretté Défunt Souverain et Sultan du Maroc Mohamed V
Mazagao – Mazagan – El Jadida: Siège des Transports Cherkaoui
Parc Lyautey, Terrain de Golfe Miniature, Salle des Sports et Cinéma Marhaba, entrée de la passerelle qui joignait le Casino dont on voit encore la plateforme de béton devant les vagues de la Plage Deauville. Apres le Cinéma Marhaba le premier bloc a droite c’est les hangars qui servaient de garage aux cars de Salinas qui habitait juste derrière la Station Shell faisant face au Cinéma Marhaba et sur l’autre cote de la rue c’est l’Auto-Hall.
Lieu de Naissance de Moulay Ahmed et Point de Départ des Transports Cherkaoui:
Garage Koutoubia se trouve au fond a gauche
Marrakech – El Jadida and Mazagan, memories of Mazagan and News on El Jadida in Doukkala, Morocco
Moulay Ahmed Cherkaoui Premier Musulman / Marocain Constructeur de Car et Entrepreneur des Transports en Commun au Maroc
Moulay Ahmed Cherkaoui en tant que premier transporteur Musulman au Maroc fut élu le President de la Commission des Transports Publics dans le Ministère des Transports et des Mines et a travers son initiative, la Gare Routière fut construite sur le mur du port.
Voir Photo ci-dessus donnée par Khalid Essfini qui montre que les 4 premiers bureaux – guichets furent donnés à Moulay Ahmed Cherkaoui pour ses cars de Transports Publics Toutes Directions avec des bureaux à la Place des Alliés à Casablanca, Rue Koutoubia à Marrakech, Bab Rouah à Rabat, Bab Boujloud à Fès et la Gare Routière au Boulevard Charles Roux a Mazagan aussi.
La plupart des cars en premier et par sens de militantisme, Moulay Ahmed Cherkaoui, les avait peint en rouge et que meme les Chikhates chantaient: “Wa Car Diyal Cherkaoui Lahmar wa Fi Agba Ya Kfar”
Quand Moulay Ahmed Cherkaoui était parti pour un long voyage au Moyen Orient qui dura 5 ans, en attendant son retour Mustapha son fils adoptif le représenta comme membre de la Commission des Transports a Rabat avec le nom de Mustapha “Ben Mohamed” Cherkaoui, a époque tous les Musulmans ont les appelaient encore “Wa Si Mohamed” alors que c’est Ahmed le nom de mon Père tandis que les Femmes: Fatna, colonialisme et eurocentrisme de l’administration obligent.
Les agréments de Moussa Belfakir [Mazagan – Marrakech] appartenaient en premier a Moulay Ahmed Cherkaoui, comme les agréments de Mazagan – Casablanca appartenaient à Moulay Ahmed Cherkaoui en premier. Moussa et Ahmed Belfakir ont appris le métier de transporteur chez Moulay Ahmed Cherkaoui ainsi que leur oncle qui a eu un accident de route et devenu Manchot. Le père de Moussa et d’ Ahmed Belfakir venait rendre visite à ses fils sur le dos d’un ne et cela dans le garage de Moulay Ahmed Cherkaoui a Derb Berkaoui. Un prêt qui ne fut jamais payé entièrement jusqu’à nos jours. Si vous faites une recherche dans les archives du Ministère, vous aurez la confirmation de ces détails historiques sur Moulay Ahmed Cherkaoui et sa place dans l’Histoire des Transports au Maroc comme le proprio original de ces agréments et son rôle de pionnier en tant que Propriétaire Musulman des Transports en Commun au Maroc.
Moulay Ahmed Cherkaoui possédait et gérait 5 Ateliers de construction de cars et de réparation mécanique des cars à la Rue Jean Bart allant de la Route de Marrakech à Parc Lyautey, les reliant directement d’un seul trait.
Hbibi Ba Sid Nebbar – Lebbar et Hbibi Sid Mustapha Ben Mohamed {Ahmed} Cherkaoui / Raiss – Riad: les deux fils adoptifs de Moulay Ahmed Cherkaoui: voila une archive confirmant le récit précédent publié par le Petit Marocain publié en 1936, nos remerciements a notre Frère Sid Jilali Derif pour ce merveilleux témoignage historique
Rahma wa Ghofrane lihoum Koulhoum fi Firdousse Naim Ameen ya Rab Alameen
Tout Cela me rappelle Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui [Rahimahou Allah – Allah ya Rham Walidayna Ajmaeen Ameen]:
Durant son temps et comme pionnier musulman des transports publics au Maroc, il devint Président de la Commission des Transports dont l’une des fonctions fut de dresser l’État des lieux de l’infrastructure routière et de transport du Maroc. Pour mon père Moulay Ahmed Cherkaoui, sans la feuille de route, on ne savait ni d’ou on venait, ni ou aller et par ou passer et ou s’arrêter pour évaluer le terrain parcouru et la distance restante a couvrir, et surtout sans savoir qu’elle la prochaine destination a atteindre. Le tout devrait nous éclairer sur le temps, la distance et l’énergie a consommer pour compléter le trajet sans encombres et surtout être au rendez-vous des attentes de celles et ceux qui utilisent le service de transport vu que trajet est parsemé durant toute la semaine par des Souks tenus chaque jour et qui sont hebdomadaires et dont la desserte est réalisée par d’autres lignes de transport. Donc, une arrivée a bon point rend la conjonction avec la tenue de ces souks et l’arrivée des autres cars, une oeuvre complémentaire et intégrée dans son résultat commun. L’autre dimension et non la moindre est la consommation de l’essence ou même a une certaine époque, le Gazole et le Kérosène ainsi même le charbon furent utilisés comme carburants.
Donc, une maîtrise de la consommation de l’énergie issue de ces carburants fut primordiale et devrait être basée sur les variations entre la distance, les arrêts intermédiaires (rien que sur la route d’El Jadida – Marrakech, et le nombre d’arrêt durant le cours de la route, tel que les arrêts principaux soit une dizaine et cela sans tenir en compte les demandes d’arrêts qui sont des demandes pour des arrêts spontanées et cela sur le bas-coté de la route), le poids résultant du transport des marchandises et même du bétail soit a l’intérieur du car ou sur le porte-bagages d’en haut, qui tous doivent être connus et inscrits sur la Feuille de la Route.
Les données correspondantes étaient essentielles vu le manque de communication directe, puisque le téléphone, comme l’eau et le carburant ne se trouvaient et n’étaient accessibles que dans des localités éparses et distantes l’une de l’autre comme des oasis dans un désert “saharien”. En réalité, le contrôle social de la population campagnarde par l’administration “des Bureaux Arabes” et les gendarmes primait dans les stratégies du développement rural. C’est ce contrôle qui dicta la mise en place d’infrastructure pour la transportation des troupes en cas de soulèvement tribal ou régional. De ce fait, il était plus essentiel que toute autre construction d’infrastructure de services et d’après-services devrait être autorisée par les services de renseignements en premier et non par les travaux publics. De ce fait, on rencontrait plus de postes de gendarmes sur la route que des points de ravitaillements en eau, essence et nourriture. Les seuls étaient des “Relais” et des points de repos pour les Chasseurs et comme sur la route de Marrakech, ceux de Sidi Smain, Sidi Bennour, Jamaa Mtal, Bouchane et Guerrando, deux lieux juxtaposés dont le second emplacement se trouvait juste devant une ligne ferroviaire transportant le minerai et non les voyageurs.
Dans un tel contexte rodé par des besoins plus institutionnels qu’économiques et tourné vers le contrôle militaire garantissant l’extraction et l’exportation des produits primaires, la recommandation majeure de mon Père pour les membres de la Commission des Transports Ad-hoc, était d’étendre et d’accroître le réseau ferroviaire pour ouvrir la voie a l’établissement de voies de communication (y compris le télégraphe et le téléphone qui emboîtaient le pas parallèle au tracé de la voie ferrée) et de transport de biens et de personne qui serait la fondation pour la création d’un réseau routier complémentaire et intégré dans le transports des personnes, alors que le train offrait l’avantage de transporter les biens, les marchandises, le bétail et les produits naturels, miniers et agricoles. Tenant en compte le rôle des matières premieres transportées a l’époque, Moulay Ahmed Cherkaoui demanda de mettre en place un réseau ferroviaire liant les villes entre elles et non seulement les centres urbains de l’intérieur dont les produits sont destinés seulement a l’exportation a l’image du train Tanger – Fés pour les diplomates et Khouribga – Casablanca pour les phosphates.
Dans cette optique, Moulay Ahmed Cherkaoui préconisa la construction d’une voie ferrée reliant le nord au sud longeant la cote avec des dessertes des principales villes intérieures suivant la trajectoire établie par les transports en commun tel que ceux de Laghzaoui, la CTM et mêmes ses propres cars “Transports Cherkaoui” qui jouissaient d’agréments de transport toutes directions.
Pour toutes ces raisons, Moulay Ahmed Cherkaoui accordait une importance primordiale a la Feuille de Route qu’il considérait comme ce que nous considérons actuellement comme une donnée de base essentielle ou bien une Analyticité pour connaitre le profil des utilisateurs et le contenu des services ainsi que la conclusion réalisée comme liaison entre les deux binômes.
Vu la nonchalance des autorités du Protectorat Français au Maroc a l’égard de son projet, Moulay Ahmed Cherkaoui réussit néanmoins a faire construire une gare routière le long du port de Mazagan (El Jadida) espérant que le train qui a l’époque desservait les quais et transportait les denrées et les produits agricoles et avicoles pour l’embarquement dans les bateaux pouvait être étendu a toute la région de Doukkala.
Photo: Crédit Khalid Essfini – publiée par Moha El Maghribi
Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui voulait aussi construire une ligne de Chemin de Fer entre Mazagan et Casablanca par rapport a ce projet et sollicita aussi le permis de le construire. Il était déjà propriétaire du transport en commun des voyageurs entre Casablanca, Mazagan et Marrakech.
Bureau des Transports H. Cherkaoui Place des Alliés a Casablanca – Maroc
LA KOUTOUBIA 1920
TRANSPORTS H. CHERKAOUI
TOUTES DIRECTIONS – VOYAGEURS – MARCHANDISES
SERVICE PUBLIC DE TRANSPORTS MIXTES
TRANSPORTS CHERKAOUI – TOUTES DIRECTIONS – VOYAGEURS ET MARCHANDISES
SERVICES PUBLICS DE TRANSPORTS MIXTES
CASABLANCA – MARRAKECH MAZAGAN
Premier Marocain Musulman Entrepreneur des Transports en Commun en 1920
Militant pour l’Indépendance du Maroc: Moulay Ahmed Cherkaoui
Moulay Ahmed Cherkaoui a 24 ans fut le Premier Transporteur Musulman au Maroc
1920 les Premiers Cars construits et ayant des agréments [GRIMATES – GRIMA] Toutes Directions en partant de Mazagan et le premier Transporteur Marocain Musulman dans tout le Maroc appartenaient et furent lancés par Moulay Ahmed Cherkaoui – Transports Cherkaoui – NI PLUS NI MOINS
Dar Kebira Moulay Ahmed Cherkaoui Saniyate Berkaoui Rue Jean Bart Mazagan
En fait, bien plus tard, Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui s’était confié a moi en me disant que le Maroc avait besoin d’une infrastructure qui devrait devenir les membres du corps marocain afin de lui permettre par la suite de se défendre contre toute menace extérieure tout en intégrant en un seul corps les fonctions productives des membres de la communauté marocaines que sont ses propres régions intérieures. Moulay Ahmed Cherkaoui me disait c’était pour lui la raison de ses excursions dans l’intérieur du pays et l’obtention par lui d’agréments Toutes Directions, son but c’était de mettre fin a l’isolement des régions et surtout leurs populations et de permettre a travers la construction d’une infrastructure nationale la facilite de la communication et surtout de l’échange afin que les marocain/es ne restent pas coinces dans leurs coins isolés et incapables de participer dans l’essor du Maroc et de n’être pas capables pour le rendre indépendant par ses propres forces intérieures.
A tous les niveaux de la formation sociale marocaine, le Protectorat Espagnol et Français avait injecté des raisons de division et d’éclatement des structures pouvant faciliter la cohésion sociale des entités et des personnes marocaines. Ainsi le Maroc etait devenu une scène ou se jouait une continuelle rotation et aggravation de la division entre le Berbère, le Judaïque et l’Aroubi, entre les régions, entre les tribus voisines et les quartiers d’une même agglomération urbaine et celle entre le Maroc Espagnol et le Maroc Français. Entouré par un tel environnement éclaté et déchiré, Moulay Ahmed Cherkaoui considérait primordial le rapprochement et la consolidation de relations entre les Marocains s’il pouvait les faciliter pouvait donc fructifier la distribution de la richesse, réduire la pauvreté de la population et les écarts économiques entre les régions et de favoriser l’éducation des nouveaux dirigeants du Maroc. De ce fait, le complément de la construction d’une infrastructure routière et ferroviaire devrait être accompagné par la formation de plusieurs éléments sociaux spécialisés dans l’éducation des marocain/es qui n’ont pas les moyens financiers et ne sont pas considérés comme des filles et des fils des notables pour accéder au système d’éducation organisé d’une façon élitiste par le Protectorat Français au Maroc.
Ajouter a tout cela, Moulay Ahmed Cherkaoui est un autodidacte qui n’a pas seulement appris lui-même l’écriture et la lecture, mais il a aussi apprit les langues berbère, française, espagnole et une compréhension de l’Italien aussi. En fait, c’est en tant qu’apprenti dans des ateliers appropriés par des maître-d’oeuvre européens qui parlaient ces langues que Moulay Ahmed Cherkaoui a commencer a les apprendre et de servir de liaison et d’interprète entre les Européens et les Marocains. Sa connaissance de ces langues et des techniques mécaniques modernes l’avaient ainsi fait rapprocher des nouveaux dirigeants du Maroc des régions intérieures du Pays, tel que les Caïds et les Pachas et les Administrateurs et cela même dans des régions qui n’étaient des dessertes régulières pour ses cars de transport. Ajouter a cela, Moulay Ahmed Cherkaoui possédait aussi plusieurs voitures privées et cela le rendit attrayant et utile pour ces Caïds de l’intérieur puisque ils demandaient a Moulay Ahmed de transporter en privé leurs familles pour les amener dans les villes côtières et eux lorsqu’ils voulaient rendre visite au Palais Royal.
Bien plus tard, mon Père m’emmena dans plusieurs régions qui lui était familiale et ou il a renoué des relations avec les tribus environnantes et cela tout autour du Maroc. Nous avons parcouru du Sud au Nord et de l’Ouest a l’Est et a ce moment et pour longtemps, il avait déjà pris de la distance a l’ égard des services de transport.
Éloignement des Transports et Self-Exil Social de Moulay Ahmed Cherkaoui
Moulay Ahmed Cherkaoui avait été trahi par des gens qui ont profité de son attachement et dévouement absolu a tout ce qui touche a l’indépendance du Maroc et au rassemblement de tout le peuple Marocain autour d’un Sultan et dans un Maroc indivisible. Ces commis de profit ont tout fait pour le spolier de ses propres biens et lui soustraire même des actions qu’il avait réalisé dans le sens de préparer les fondations du Maroc du Futur.
Ces manipulations et abus de confiance connu par Moulay Ahmed Cherkaoui prit plusieurs formes au niveau des appropriations des agréments et même en ce qui concerne la réservation d’une partie de ses propriétés foncières y compris la construction sur cette parcelle d’une école visant l’amélioration du savoir et l’expansion de la connaissance parmi les plus défavorisés segments de la communauté marocaine musulmane de Mazagan – El Jadida. L’utilisation d’un terrain et le financement de la construction d’une école dont la mission était de favoriser l’émergence de nouvelle de dirigeants a partir des classes délaissées et qui ne faisaient parti de ceux désignés comme Notables par le Protectorat Français. Pour lui donner une image d’à-propos, Moulay Ahmed Cherkaoui nomma cette école ouverte au peuple “La Madrassa Hassania” et qui qui existe jusqu’à nos jours et qui fut le berceau éducatif de plusieurs hommes responsables du Maroc. et aussi son support a l’action de l’indépendance du Maroc a El Jadida et a Marrakech et dans d’autres villes d’ou étaient originaires les leaders du mouvement de l’indépendance nationale avaient tous concouru a la mise a l’écart de Moulay Ahmed Cherkaoui de toutes activités reliées au transport et toutes les commissions attenantes.
Moulay Ahmed Cherkaoui fut même escroqué de plusieurs de ses biens immobiliers a Marrakech, y compris la confiscation de plusieurs de ses agréments de transports toutes directions en deçà d’une incarcération par les autorités du Protectorat Français a Marrakech alors que Haj Thami était encore le Pacha de la Ville. Le Cousin directe de Moulay Ahmed Cherkaoui fut assassiné le long de Jnane Afiya en plein centre de la Veille Médina de Marrakech.
Il faut aussi ajouté a cela qu’une personne se réclamant d’une descendance Alaouite se présenta aux Cherkaoui de Marrakech pour leur proposer de faire valoir de leurs droits auprès du Souverain et collecta tous les documents en leur possession y compris la lettre reçue du Palais Royal en reconnaissance de leurs services pour la Patrie et autres distinctions. Cette personne ne revint jamais a Marrakech depuis lors. Tout cela ne fit point baisser l’ardeur et la flamme de l’indépendance éclairant l’esprit de ma famille, puisque mon Frère aîné Si Driss Cherkaoui (Rahimahou Allah) prit la relève dans la lutte directe et secrète pour l’indépendance, a travers ses contacts avec les cellules de Casablanca et ses relations avec les cercles de Casablanca y compris ceux évoluant autour de Touriya Chaoui. Pris sur le fait, Si Driss Cherkaoui purgea pour cela plus que 3 années de travaux forcés dans les cimes de l’Atlas et cela même avant ma propre naissance.
Tous ces sacrifices et ces symbolismes furent projetés dans le temps comme dans notre identité quotidienne malgré leur distance et leur mémoires enfouies dans le secret familial et l’admiration et le respect des connaisseurs et connaissances proches a nos propres méandres sillonnés de cette vie vécue dans la projection du bien dans l’autre citoyen et citoyenne du Maroc sous le joug du Protectorat.
Mohamed Khamiss et le Devenir du Nouveau Maroc
Parlant de symbolisme croyant et d’identité spirituelle, mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui a ma naissance me donna le nom de Said El Mansour avec l’espoir que le Peuple Marocain deviendra Said – Heureux et le Maroc deviendra en même temps El Mansour – Victorieux.
Sidi Mohamed Khamis représentait a ses yeux, le Vaisseau Souverain d’un tel ancrage de la Nation Marocaine et celui qui devrait nous emmener et nous faire arriver toutes et tous a bon port.
Moulay Ahmed Cherkaoui reflétait ce loyalisme indélébile a l’égard du Sultan Ben Youssef même dans son habillement et son port du Tarbouche Watani et cela a la manière royale.
Ceci sans parler du grand portrait du roi avec un tel apparat qui arboraient avec fierté nos salles et chambres et les murs de notre demeure.
Afin de respecter a la fois la profession de notre famille et en même temps la mémoire de Moulay Ahmed Cherkaoui, donc “comme Retour de la Manivelle” mon propre fils, porte actuellement le nom de Moulay Ahmed Ait Youssi Cherkaoui et ma propre fille aînée celle de ma Mère: Habiba Ait Youssi Cherkaoui, celle qui épousa et participa de très prés dans la traduction sociale des croyances et dans les ripostes érigés contre les défis par Moulay Ahmed Cherkaoui.
Voila l’itinéraire resume et raccourci d’un Homme né a Marrakech de descendance Cherkaoui – Maataoui (24 ancêtres Soufi le liant a Omar Ibnou Khattab Alihe Salam) qui a surgit des ruelles de Moul Lakssour – Derb Hantata en passant par Alger la capitale algérienne sous contrôle Français complet (La France de l’Afrique), Safi avec l’arrivée dans toute l’histoire de cette ville de la premiere moto et par laquelle Moulay Ahmed Cherkaoui apprit les rudiments et les sous-bassement de la mécanique motrice et Tanger ou le premier train fut construit au Maroc, et cela avec un retour au bercail a la Place Jemaa El Fna de Marrakech avec 10 cars de transports et enfin pour atterrir a Mazagan (El Jadida).
Dans cette évolution de l’apprentissage professionnel autodidacte qui fut aussi transféré par les Maalems – le Guild des Artisans et depuis l’age de 8 ans, Moulay Ahmed Cherkaoui fut le prototype du Self-Made Man du Maroc penetrant avec bousculade dans les premiers balbutiements et les premieres secousses économiques qu’avait connu le Maroc au lendemain des premieres décades de la pénétration moderniste européenne et en vrac celle d’origine française.
Dans cette ville nommée le Deauville Marocain par Lyautey, Moulay Ahmed Cherkaoui ramena dans ses papiers le dessin d’un Projet-Trajet pour la mise en place d’une infrastructure que 80 ans plus tard, on trouve trouve tout cette vision sans frontières qu’elle est encore située parmi les premières considérations et des défis développementalistes de notre Maroc.
Moulay Ahmed Cherkaoui en tant que transporteur avait acquis et projeté une vision que le temps ne fait que rendre plus claire et plus saillante comme fondements de toute politique ou stratégie de développement économique, sociale et culturelle vu que le but prioritaire est la facilitation de la communication et le transfert de valeur entre les régions disparates mais qui demeurent complémentaires et fournissent des créneaux opérationnels et productifs pouvant faciliter l’intégration nationale et le renforcement du progrès technologique par leur position géographique, leur potentiel économique et leur impact culturel.
Moulay Ahmed Cherkaoui et la Rencontre avec Ahmed Balafrej et la Construction de Sa Madrassa Hassania a Derb Berkaoui sur sa Propre Propriété
14 décembre 2022 Saïd El Mansour Cherkaoui – Version originelle publiée le 6 novembre 2015 HÉRITAGE PARENTAL DU NATIONALISME MAROCAIN Ahmed Balafrej était un ami proche de mon propre Père, Moulay Ahmed Cherkaoui à l’époque des luttes pour l’indépendance du Maroc. Ma célébration en espagnol de notre récupération de notre Sahara marocain de son occupation par … Continue reading Ahmed Balafrej : Père fondateur de la diplomatie marocaine
Historique de la Madrassa Hassania qui Remonte a la Visite Effectuée par Moulay Ahmed Cherkaoui au Caire ou il retrouva Sidi Ahmed Balafrej qui le présenta aux autres ressortissants et nationalistes marocains de la première heure ayant rejoint la Capitale Égyptienne pour des études et pour former des chenaux de soutien pour la cause de la libération et l’indépendance du Maroc au lendemain de l’Exil de Abdelkrim Khattabi.
Moulay Ahmed Cherkaoui – 1930 – Photo de Passeport de son Voyage Egypte, le Caire, Jerusalem – Quods, Bagdad, Damas et Hidjaz, La Mecque, Jeddah
A travers sa relation avec Ahmed Balafrej, Moulay Ahmed Cherkaoui contribua a l’achat d’un lieu destine a la rencontre des etudiants marocains au Hay Al Maghariba juste a cote de l’Universite Al Azhar. Dans ce lieu, il rencontrait Ahmed Balafrej qui lui suggéra de construire une Ecole a Mazagan. Cette suggestion fut effectivement réalisée avec La Madrassa Hassaniya qui fut la première Ecole d’une initiative Privée de Moulay Ahmed Cherkaoui son projet propre des le début des années quarante avant toute autre Madrassa a El Jadida.
Tout ce que je sais c’est que quand Moulay Ahmed Cherkaoui décida de construire Madrassa Hassaniya et refusa de l’appeler Wataniya a cette date la Madrassa Tahdib dont tu parles n’existait pas {Réponse de Said El Mansour Cherkaoui a Abdellah Bettioui}.
La Medrassa Hassaniya de Derb Berkaoui date des années quarante et elle est l’extension d’un autre projet financé aussi complètement par Moulay Ahmed Cherkaoui en 1938-1940.
Moulay Ahmed Cherkaoui avait donc réservé une partie de sa propriété juxtaposant sa maison principale, une maison d’allure Moresque et Espagnole qui fut construite en 1930, il avait donc aussi et construit sur son propre terrain, une porte a gauche de cette même maison ou je suis né.
Ce même lopin de terrain était par la suite devenu un garage des cars et des voitures particulières de Moulay Ahmed Cherkaoui. Par la suite et en quelque sorte, ce même endroit devint mon terrain de jeu de toute mon enfance et dont la grande porte par la suite servait de bois pour nos matchs de football sur la chaussée en face de 24 Rue Jean Bart, Mazagan
En effet, dans cet emplacement et derrière cette même grande porte, Moulay Ahmed Cherkaoui avait en premier construit un Jamaa pour l’enseignement du Coran, Jaroumiya, Ibnou Achir et l’Arabe Classique et faisait venir a ses propres frais des Talebs de la région de Doukkala et de Zmemra et de Fetnassa qui enseignaient dans son Jamaa qui se trouvait donc comme j’ai decrit plus haut juste a coté de la maison ou je suis né.
Ce Jamaa est maintenant la porte d’un immeuble d’ou je suis sorti te rencontrer en 2017 lorsque j’étais a El jadida. Si Abass était le Fakih – Taleb et avait même reçu une maison de mon père qui est en face ou Zemmouri et Riad avait un garage de carrosserie et de tôlerie dans la rue anciennement appelée Colbert et en Marocain Zenkate Hedada qui débouche actuellement sur la gare routière.
Revenons a notre Madrassa Hassaniya
Les élèves de ce Jamaa étaient entre autres parmi les plus connus: Ouled Harcha, 2 Frères alias Houbairi, Ouled Hmine Si Mohamed, Ouled Smain (Bouchtia de derb berkaoui) Ouled Si Driss Gharbi (Sidi Ahmed et Si Abderrahim) Ouled Hamri alias Moulay Said Footballeur et son Cousin Mustapha, Ouled Dehmane alias Hadidi, Ouled Mehdi (Mjid Arriere Central du Rachad) et son Grand Frere Abdellah, Ouled Salem (dont le jeune frère est Sidi Ahmed Arriere Central et Demi du Rachad et au Diffaa aussi), Ouled Bertou et Bouafi de Derb Berkaoui, Ouled Hamriya le Grand Frère, Ouled Khatibi, le Grand Frère de Abdelkebir Khattibi alias Ouled Fassi, Ouled Hansali, mes Deux Frères Si Abdessalam et Si Driss, Ouled Bel Arbi alias Rwajel, Si Mustapha Ouled Taibi alias Rwichka oncle maternel des El Khaoua, Ouled Menana Abdellah alias Jacques grand frère de Abdelkader nommé Kabech Ouled Mbarek, Mustapha dont la maison est juste la premiere après Madrassa Hassaniya
Moulay Ahmed Cherkaoui passa a la vitesse supérieure, puisqu’il voulait que les Filles soient acceptées dans l’éducation et le Jamaa n’étaient pas adoptées a une telle intégration.
Moulay Ahmed Cherkaoui comme innovateur opta donc pour la construction d’une Ecole pour Filles et Garcons, voila une des raisons de la fondation par Moulay Ahmed Cherkaoui de Madrassa Hassaniya, une premiere rivale des Ecoles de Notables construites par le Protectorat Français.
Par cela, Moulay Ahmed Cherkaoui s’etait erigee en resistant au grand jour a la predominance du systeme de Protectorat dans l’enseignement selectif des Notables Marocains. Moulay Ahmed Cherkaoui voulait democratiser l’enseignement pour toutes et tous les Marocaine/s
Plusieurs personnalités ici présentes dans cette photo sont passees a travers les bancs et les classes de Madrassa Hassaniya Construite par Moulay Ahmed Cherkaouiy compris son propre fils Si Abdessalam Cherkaoui debout au milieur chemise blanche, cravate noire et complet gris.
Donc Ba Abdellah Bettioui tous ces individus comme Si Kacem et autres dont tu parles ils se sont inspirés des initiatives de Moulay Ahmed Cherkaoui.
Il faut préciser aussi que Moulay Ahmed Cherkaoui était parmi et un des plus riches entrepreneurs de la Ville de Mazagan et ces individus cités ne pouvaient rivaliser avec Moulay Ahmed Cherkaoui sur tous les plans y compris son engagement social a plusieurs niveaux et son dévouement a la cause de la souveraineté du Maroc et son indépendance, il a mis en jeu toute sa fortune et son destin dans les mains de la mission de l’indépendance du Maroc et dans la construction du nouveau Maroc en investissant dans la santé et l’éducation des Marocains et des Marocains.
Les autres que tu nommes n’avaient pas beaucoup a perdre l’un un proprio d’une librairie qu’il louait, un autre d’une station d’essence qui louait aussi et les autres Mssefer et companie des vendeurs de tissus avec de magasins de la Kissariya qui appartenait a la Famille Judaique Abergel.
Alors que Moulay Ahmed Cherkaoui envoyait des paniers de sous a la Banque du Maroc et des sacs entasses de billets et ses propriétés s’étalaient de Derb Berkaoui et Sfa jusqu’a Rjila,dans ton quartier de naissance, y compris le four qui faisait le coin a Casablanca a Derb Omar, a Marrakech a jamaa El Fna.
Ou est tout cela?
Qu’est ce qui s’est passé a Moulay Ahmed Cherkaoui qui est descendu de si haut?
Son Fils Si Driss Cherkaoui avait payé aussi cher pour de tels engagements.
J’écrirais CI-DESSOUS sur les explications et les raisons d’une telle éclipse soudaine de Moulay Ahmed Cherkaoui qui sont intimement liées a ce travail de précurseur et de nationaliste authentique vu que Moulay Ahmed Cherkaoui œuvrait pour le bien de toutes les Mazaganaises et tous les Mazaganais et n’avait pas besoin de se faire une fortune qu’il avait déjà amplement.
Le Maroc de Mon Père et la Gloire de Ma Mère
Mohamed Laghzaoui, comme mon Père, ils ont tous les deux les mêmes punitions.
On leur avait effectivement retiré plusieurs de leurs agréments de transport en commun vu leurs respectifs engagements dans la lutte pour l’indépendance du Maroc qui a cette époque sur le plan officiel et propagandiste était accaparée par l’Istiqlal et dominée par des Fassis.
Pour ce qui est de mon Père, Moulay Ahmed Cherkaoui ces punitions durant et lors de la Deuxième Guerre Mondiale, en premier par une affaire d’escroquerie menée contre mon Père par un certain Braisse, un Assyrien au service du Protectorat Français à Marrakech qui entraîna l’incarcération de Moulay Ahmed Cherkaoui par l’Administration Française dans cette ville.
Il fallait l’intervention de Haj Idder, le Chamberlain du Pacha Glaoui et l’intervention de hauts dignitaires, de notables et de tous les membres de la Grande Famille Cherkaoui auprès de Haj Thami Glaoui. Le Pacha Glaoui connaissait aussi mon Père qui est né dans le fin fonds de la vieille Médina de Marrakech. Aussi Si Bouziane, l’Oncle Maternel de mon Père fut un Caïd Méchouar de Moulay Hafid. Si Bouziane en tant que Caïd Méchouar possèdait en leur temps des liens solides avec le Frère Aîné de Haj Thami Glaoui, Caid Madani Glaoui qui fut successivement Ministre de Moulay Abdelazziz et de Moulay Hafid.
De même, depuis des siècles et n’ayant jamais eu maille avec la justice puisque aussi ils recevaient à chaque nouvelle intronisation du Souverain Marocain, le privilège de renouveler leur allégeance au Sultan et au Trône Alaouite et de recevoir un Nouveau Dahir de reconnaissance de leur statut de Chorafa du Maghzen. Ainsi c’est effectivement le poids de respect social et la pression institutionnelle exercés par les Chorfas Cherkaoui établi à Marrakech qui apporta le dénouement de cette sombre affaire et permit à mon Père de retrouver sa liberté mais il avait entre temps perdit plusieurs de ses propriétés:
Toutes ces relations de haut rang ont permis de soustraire Moulay Ahmed Cherkaoui au harcèlement des responsables administratifs du Protectorat Français.
Ainsi la plupart des agréments de transport en commun toutes directions qui appartenaient à mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui, y compris celles qu’il acheta de Braise et le garage, furent toutes passées au laminoir vu que leurs promulgations et leurs acquisitions se faisaient à travers et par l’approbation des administrations et des autorités de tutelle de la Résidence Générale Française à Rabat. Une phase de discriminations économiques dont ont souffert l’ensemble de la dite “Bourgeoisie Marocaine’ que l’Administration du Protectorat voulait isoler et appauvrir afin d’affaiblir ses liens extérieurs et son soutien financier au Mouvement d’Indépendance et la restauration de la légitimité souveraine du Maroc.
C’est la période sombre dont mon Père ne se releva jamais. Ce fut une période de dissensions et de séparation même au sein de notre propre famille vu les attaques extérieures et cela de la même façon de l’éclatement de la société marocaine dans son ensemble dorénavant déchirée par les attaques souterraines de l’Administration Coloniale et leurs alliés-collaborateurs indigènes et la puissante organisation des colons extrémistes.
Au sein même de la masse des précurseurs du mouvement indépendantiste se traçait des fissures irrémédiables aboutissant à l’émergence de nouvelles strates sociales, de diverses représentations politiques et la prise de pouvoir par des éléments anciennement au service du Protectorat Français mais dont la dernière minute de ralliement au Sultan leur octroya une immunité et même une promotion et une sauvegarde de leurs intérêts respectifs acquis sur le dos de l’exploitation du “Burnous Suant.”
De ce fait, il devenait urgent d’écarter le maximum de citoyens marocains de la sphère du pouvoir tant politique, financier, économique et éducatif y compris social et cela dans le but de monopoliser le pouvoir de décision et l’accaparement des richesses héritées s des colons et des compagnies coloniales qui devenaient la cible des nouvelles élites naissantes ayant picotées autour du mouvement nationaliste tout en fréquentant les écoles et les académies de la France Métropolitaine et même l’Armée Coloniale Française d’Afrique.
Par la suite, un des cousins directs de mon Père fut physiquement éliminé en plein centre de la grande Place de Jamaa El Fna. Certains blâmèrent l’Organisation secrète de la Main Noire afin de brouiller ses relations avec les Nationalistes alors que d’autres y voyaient plus tôt la main des organisations secrètes des colons et leurs alliés collaborateurs locaux semant la terreur dans les rangs des nationalistes connus et agissant en plein lumière.
Durant cette phase historique turbulente, le Maroc était traversé par des soubresauts nationalistes de tous bords et par des contrecoups colonialiste, vu que le mouvement de l’indépendance devint popularisé et fut mené aussi par de simples citoyens/nes prenant l’exemple des autres pays européens luttant contre le Nazisme et le Fascisme et les promesses données par les Etats Unis pour l’indépendance prochaine du Maroc, une fois la 2eme Guerre Mondiale terminée. Une promesse donnée directement au Sultan Mohamed V lors de sa rencontre avec Roosevelt suite à la Conférence de Casablanca, entre Staline, Churchill, De Gaulle et Roosevelt.
Ainsi ma Mère Lalla Habiba Ait Youssi – Lyoussi avait réussi a faire sortir mon Père du Guêpier du Piège tendu par les administrations de la Résidence du Protectorat. De même, elle prit la relève et entama des procédures et veilla tout en se dressant corps et âme face a toutes les tentatives de spoliation et d’abus par les autorités françaises du Protectorat. Mon Père pour sauver ce qui restait s’empressa d’oblitérer son nom de toutes les appropriations qui restaient et avait dû transférer en hâte l’appropriation a un Fils adoptif, a ma Mère et mes deux Frères et mes deux Sœurs. Je n’étais même pas encore né.
Luttes de classes et privilèges nationaux dans les dernières années du Protectorat marocain [article] Georges Oved, Outre-Mers. Revue d’histoire Année 1983 260-261 pp. 151-177 https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1983_num_70_260_2417
Ahmed Balafrej : Père fondateur de la diplomatie marocaine
14 décembre 2022 Saïd El Mansour Cherkaoui – Version originelle publiée le 6 novembre 2015
Ahmed Balafrej – Ministre Marocain des Affaires Étrangères – 16 FÉVRIER 1963
HÉRITAGE PARENTAL DU NATIONALISME MAROCAIN
Ahmed Balafrej était un ami proche de mon propre Père, Moulay Ahmed Cherkaoui à l’époque des luttes pour l’indépendance du Maroc.
Ma célébration en espagnol de notre récupération de notre Sahara marocain de son occupation par l’État colonialiste espagnol.
Je vous laisse imaginer la chanson joyeuse que je chantais à ce moment-là.
Comme le disait ma Sœur, nous avons hérité de l’esprit nationaliste actif de notre Père Moulay Ahmed Cherkaoui qui a demandé au Ministère des Transports et des Services Miniers de lui accorder une licence de transport public pour ouvrir une ligne directe vers le Sahara Marocain en reliant Casablanca Sidi Ifni/Tarfaya et le Sahara marocain et cela durant les années quarante et cinquante du siècle dernier.
Moulay Ahmed Cherkaoui avait une vision du territoire marocain avant l’heure de la libération, il projetait la libre circulation des Marocains et voulait être le véhicule pour franchir les frontières au-delà des barrières coloniales qui ont fragmenté le Maroc. En effet, Moulay Ahmed Cherkaoui possédait et exploitait des licences de transport interurbain toutes directions au Maroc reliant le nord occupé par le protectorat espagnol au centre occupé par le protectorat français.
Pour Moulay Ahmed Cherkaoui ce genre de rapprochement représentait pour lui une opportunité de montrer son tempérament nationaliste. Il a toujours considéré le Maroc comme indivisible et il l’a aussi fait en rendant visite à tous les Soufi Zawiya et Marabout pour fêter leurs naissances avec les adeptes ce qui fut aussi l’occasion de sceller les liens et les relations avec les croyants du mouvement indépendantiste et les esprits de nombreux de ces Saints qui étaient autrefois des Moudjahidines, dont ceux de la Zawiya de ses propres ancêtres Cherkawiya de Boujad et des villes environnantes.
Ahmed Balafrej et mon père Moulay Ahmed Cherkaoui étaient des amis proches qui ont commencé au Caire, en Égypte en 1927 et ils se sont embarqués ensemble dans de nombreuses interactions plus tard. Balafrej était un nom que j’entendais régulièrement dans notre maison comme ceux d’autres résistants et nationalistes de la première heure de la lutte. Mon père était dans les coulisses un facilitateur et organisateur ainsi que financier et aide du mouvement d’indépendance dans les villes où son entreprise portait ses opérations qui était le transport de voyageurs et de marchandises et il a été le premier musulman marocain qui a commencé au Maroc le services de transports en commun.
Les bus de mon père étaient le transporteur de courriers, de fournitures de toutes sortes et d’informations pour les nationalistes du Maroc, étant donné que les bus de mon père avaient une licence de transport qui est “Transport Toutes Directions” et cela a été donné à mon Père étant donné que le Maroc avait des infrastructures insuffisantes et peu de services de transport en plus que de nombreuses régions n’étaient pas sous le contrôle de l’administration coloniale française et mon Père pouvait s’aventurer dans de telles régions compte tenu de ses relations et de sa réputation avec les chefs de tribus locaux.
De plus, Moulay Ahmed Cherkaoui, après la fin de la guerre du Rif, s’est rendu au Caire pour contacter les nationalistes marocains vivant ou exilés dans cette ville et les étudiants marocains de l’Université d’Azhar.
Moulay Ahmed Cherkaoui a rencontré Ahmed Balafrej qui est depuis devenu son ami jusqu’à l’avènement de l’indépendance et des nouvelles responsabilités gouvernementales de Balafrej. Aussi, Moulay Ahmed Cherkaoui a financé la construction d’une mosquée/centre de rencontre au Caire pour les étudiants marocains résidant dans la capitale égyptienne, cette construction les avait rapprochés et Ahmed Balafrej et Moulay Ahmed Cherkaoui ont discuté ensemble ont donné l’idée à mon Moulay Ahmed de construire un école d’enseignement de l’arabe pour les enfants du peuple marocain à El Jadida au Maroc, ville de résidence de Moulay Ahmed Cherkaoui. Ahmed Balafrej a été l’un des premiers à encourager mon père à construire une telle école, puisqu’il avait lui-même d’abord suivi des cours dans une école d’arabe à Rabat et sa présence au Caire où il a rencontré mon père en est le résultat.
Moulay Ahmed Cherkaoui a financé la construction d’une mosquée/centre de rencontre au Caire pour les étudiants marocains résidant dans la capitale égyptienne.
En fait, la ville du Caire a été fondée par une dynastie amazighe marocaine apparentée, les Fatimides. Désormais, Moulay Ahmed Cherkaoui, suite à l’exil d’Abdelkrim Khattabi, décide de voyager au Moyen-Orient entre 1925 et 1930 .
En fait, toute ma famille a été victime de représailles de la part des autorités coloniales françaises qui ont cherché à réprimer tout ce qui représente une demande d’indépendance, d’autant plus que la question du Maroc était liée à celle de l’Algérie et de la Tunisie.
Mon propre frère a passé plus de 2 ans de travaux forcés dans les montagnes de l’Atlas
Mon propre Père a été jeté en prison et a perdu tous ses biens et il a été obligé de transférer le peu qui restait au nom de ma Mère et de mes frères et sœurs alors que je n’étais pas encore né.
Un des cousins de mon Père a été fusillé en plein jour à Marrakech, la même semaine était l’emprisonnement de mon Père.
Aussi, mon père avait fait construire une école pour enseigner l’arabe aux fils du peuple à Mazagan – El Jadida, elle a été usurpée par les Istiqlaliens qui la gèrent jusqu’à présent : Madrassa Hassania.
Cette Madrasa Hassania est née de la rencontre entre mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui et Ahmed Balafrej au Caire. Mon Père avait financé la construction de locaux dans le Hay Maghariba à côté de l’Université d’Azhar pour les étudiants marocains et les réfugiés de la guerre du Rif installés au Caire (voir photo : Moulay Ahmed Cherkaoui au Caire, Egypte 1927-1930).
Cela avait permis la rencontre entre mon Père et Balafrej qui sont devenus des Amis jusqu’à ce que Balafrej soit englouti par son travail dans l’Etat Marocain et surtout dans les magouilles des usurpateurs du pouvoir national, les anciens collaborateurs/anciens Militaires du régime du Protectorat et les usurpateurs istiqlaliens.
Ahmed Balafrej est plus qu’une simple personnalité politique, c’était un Homme de paroles et d’affection avec un grand sens de l’honneur et des qualités de loyauté devenues obsolètes lors de l’après-indépendance grâce à la Politique Politicienne multipliée par les partis politiques.
Ahmed Balafrej s’est retrouvé face à une opposition, des antagonismes, des manigances et des manipulations continuels comme ce qui est arrivé à Ghandi.
Comment notre famille connaît Ahmed Balafrej, après la mort subite de Mohammed V, il a démissionné d’abord de toutes les fonctions officielles et s’est rapproché de Moulay Hassan II juste pour le protéger lui et le Maroc contre les intérêts étrangers qui tiennent encore le Maroc à travers les descendants de les collaborateurs du protectorat français.
Le Maroc à l’époque de la mort subite de Mohammed V qui était le symbole de la libération du Maroc et le promoteur de la libération des autres nations africaines environnantes qui a ajouté plus d’huile sur le feu allumé par les néo-colonialistes et les nouvelles élites montantes venues de les Kissariates et formé dans les Grandes Ecoles de Bordeaux et de Paris. Un conditionnement social similaire se produit plus tard en Iran avec les Bazaristes et leurs fils en Europe qui sont devenus les dirigeants en tête du Shah.
Ahmed Balafrej a tenté de sauver le Maroc d’une telle sape de l’intérieur qui s’est soldée par l’emprisonnement de son propre fils par qui, un ex-capitaine de l’Armée coloniale française, devenu l’Homme Fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet .. plus tard.
Pour Moulay Ahmed Cherkaoui, toutes ces activités ont contribué à renforcer la prise de conscience et les liens entre Marocains dans le but de maintenir le contact entre eux et de montrer leur attachement à l’idéal de restauration du droit légitime à l’indépendance du Royaume du Maroc et du Sultanat du Maroc. au sein d’un Maroc Unique.
Ce que je décris ci-dessus est basé sur une documentation authentique et des actions prises directement par mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui, Reposez l’âme et l’esprit en paix à Iéna parmi les saints et les bienfaiteurs
Saïd El Mansour Cherkaoui 11/07/2021
Isolement progressif et disparition d’Ahmed Balafrej
Ahmed Balafrej est plus qu’une simple personnalité politique, c’était un Homme de paroles et d’affection avec un grand sens de l’honneur et des qualités de loyauté devenues obsolètes lors de l’après-indépendance grâce à la Politique Politicienne multipliée par les partis politiques.
Ahmed Balafrej s’est retrouvé face à une opposition, des antagonismes, des manigances et des manipulations continuels comme ce qui est arrivé à Ghandi.
Comment notre famille connaît Ahmed Balafrej, après la mort subite de Mohammed V, il a démissionné d’abord de toutes les fonctions officielles et s’est rapproché de Moulay Hassan II juste pour le protéger lui et le Maroc contre les intérêts étrangers qui tiennent encore le Maroc à travers les descendants de les collaborateurs du protectorat français.
Le Maroc à l’époque de la mort subite de Mohammed V qui était le symbole de la libération du Maroc et le promoteur de la libération des autres nations africaines environnantes qui a ajouté plus d’huile sur le feu allumé par les néo-colonialistes et les nouvelles élites montantes venues de les Kissariates et formé dans les Grandes Ecoles de Bordeaux et de Paris. Un conditionnement social similaire se produit plus tard en Iran avec les Bazaristes et leurs fils en Europe qui sont devenus les dirigeants en tête du Shah.
Ahmed Balafrej a tenté de sauver le Maroc d’une telle sape de l’intérieur et de la répression contre les vrais militants et ceux qui n’acceptaient pas le glissement du Nouveau Colonialisme derrière et sous les maquillages démocratiques libéraux et les multiples scissions dans les rangs des nationalistes et la montée des multipartisme sans disposer d’un espace démocratique d’actions ou de légitimation. Tous ces changements au sommet d’une société encore blessée par plus de 40 ans de divisions et de massacres menés par les occupants coloniaux espagnols et français du Maroc sous le déguisement du Protectorat du Roi alors qu’il s’agissait de la protection de leurs propres intérêts intrinsèques. et ceux qui collaborent avec eux localement. Tous ces scénarios scénarisés dans les Métropoles européennes se sont soldés par le démantèlement de l’Armée Nationale de Libération dans le Nord Rif et dans le Sud Sahara, la condamnation à de lourdes peines de prison de tous les militants encore en quête d’une libération nationale sur le plan économique et financier, l’élimination des résistants purs et durs, l’administration du Maroc par des lois et des actes d’urgence, la disparition des militants politiques, l’exil des personnalités les plus en vue. Les auteurs de ces politiques répressives ont complètement anéanti le mouvement de résistance de libération nationale qui a isolé davantage Ahmed Balafrej en devenant un Lion en cage. Cependant le lion reste un lion, alors ils poussent la pulsion Machevielique au summum du cynisme. Étant donné que ces comploteurs n’ont pas pu rompre le lien et la relation solides entre Ahmed Balafrej et le Trône / Monarchie du Maroc, ils l’attaquent donc au niveau de sa propre émotion qui a fait que ces vagues continuelles de répression se sont poursuivies sans interruption au point qu’il culmine au niveau de l’emprisonnement du propre fils d’Ahmed Balafrej sous la direction et l’orchestration d’une équipe féroce dirigée par l’ex-capitaine de l’armée française coloniale en Italie et en Indochine, qui a été placé derrière Mohammed V comme garde personnel par la Chancellerie française et des services secrets et a été aidé à devenir l’Homme Fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet .. alors ils l’attaquent au niveau de sa propre émotion qui fait que ces continuelles vagues de répression se poursuivent sans interruption au point qu’elle culmine au niveau de l’emprisonnement du propre fils d’Ahmed Balafrej sous la direction et l’orchestration d’une équipe féroce menée par l’ex-capitaine de l’armée coloniale française en Italie et en Indochine, placé derrière Mohammed V comme garde personnelle par la Chancellerie et les Services secrets français et aidé à devenir l’Homme fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet .. alors ils l’attaquent au niveau de sa propre émotion qui fait que ces continuelles vagues de répression se poursuivent sans interruption au point qu’elle culmine au niveau de l’emprisonnement du propre fils d’Ahmed Balafrej sous la direction et l’orchestration d’une équipe féroce menée par l’ex-capitaine de l’armée coloniale française en Italie et en Indochine, placé derrière Mohammed V comme garde personnelle par la Chancellerie et les Services secrets français et aidé à devenir l’Homme fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet .. qui a été placé derrière Mohammed V comme garde personnelle par la Chancellerie et les Services secrets français et a été aidé à devenir l’Homme Fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet .. qui a été placé derrière Mohammed V comme garde personnel par la Chancellerie et les Services secrets français et a été aidé à devenir l’Homme Fort du Maroc, le général Oufkir. Plus à dire à ce sujet ..
Ahmed Balafrej a dû quitter à jamais la scène politique devenue dirigée par des scénarios et des réalisateurs et producteurs faits et adaptés aux besoins de calibrage et de définition des rôles et des fonctions décidés par les grands conglomérats qui ont été la première raison de l’invasion de l’Algérie, de la Tunisie. et le Maroc et le reste de l’Afrique :
Plus ca change, plus ça reste la même chose, le changement des moyens avec la continuité des fins
Ma célébration en espagnol de notre récupération de notre Sahara marocain de son occupation par l’État colonialiste espagnol.
Je vous laisse imaginer la chanson joyeuse que je chantais à ce moment-là. Comme l’a dit ma Sœur, nous avons créé l’esprit nationaliste actif de notre Père Moulay Ahmed Cherkaoui qui a demandé au Ministère des Transports et des Services Miniers de lui accorder une licence de transport public pour ouvrir une ligne directe vers le Sahara marocain en dépendant Casablanca Sidi Ifni / Tarfaya et le Sahara marocain et cela durant les années quarante et cinquante du siècle dernier.
Moulay Ahmed Cherkaoui avait une vision du territoire marocain avant l’heure de la libération, il projetait la liberté de circulation des Marocains et voulait être le véhicule du franchissement des frontières au-delà des barrières coloniales qui ont fragmenté le Maroc.
En fait, Moulay Ahmed Cherkaoui possédait et exploitait des licences de transport de voyage interurbain toutes directions au Maroc dépendant du nord occupé par le protectorat espagnol avec le milieu du Maroc occupé par le protectorat français. Ainsi Moulay Ahmed Cherkaoui établissait un genre de rapprochement qui devait pour lui l’occasion de montrer son tempérament nationaliste et contribuer à maintenir la liaison entre les deux Maroc colonisés et ses citoyens.
Moulay Ahmed Cherkaoui a toujours considéré le Maroc comme indivisible et il l’a également fait en visitant tous les Soufi Zawiya et Marabout pour célébrer leurs naissances avec les fidèles ce qui était aussi l’occasion de cimenter les liens et les relations avec les croyants dans le mouvement d’indépendance et ranimer les esprits autour de ces Saints qui étaient autrefois des Moujahidines, y compris ceux de la Zawiya de ses propres ancêtres, la Cherkawiya de Boujad et des villes environnantes.
Ahmed Balafrej et mon père Moulay Ahmed Cherkaoui étaient des amis proches qui ont commencé au Caire, en Égypte en 1927 et ils se sont déposés ensemble dans de nombreuses interactions plus tard. Balafrej était un nom que j’entendais régulièrement dans notre maison comme ceux d’autres résistants et nationalistes de la première heure de la lutte. Mon père était dans les coulisses un facilitateur et organisateur ainsi que financier et aide du mouvement d’indépendance dans les villes où son entreprise portait ses opérations qui était le transport de voyageurs et de marchandises et il a été le premier musulman marocain qui a commencé au Maroc les services de transports en commun.
Les bus de mon Père étaient le transporteur de courriers, de ravitaillement en tout genre et d’informations pour les nationalistes à travers le Maroc, étant donné que les bus de mon Père avaient une licence de transport qui est « Transport Toutes Directions – Transport pour Toutes les Directions » et cela a été donné à mon Père étant donné que le Maroc avait des infrastructures défaillantes et peu de services de transport en plus que de nombreuses régions n’étaient pas sous le contrôle de l’administration coloniale française et mon Père pouvait s’aventurer dans de telles régions compte tenu de ses relations et de sa réputation avec les chefs de tribus locaux.
Moulay Ahmed Cherkaoui rencontra Ahmed Balafrej qui est devenu depuis ce moment son Ami jusqu’à l’avènement de l’indépendance et les nouvelles responsabilités gouvernementales de Balafrej. Aussi, Moulay Ahmed Cherkaoui finança la construction d’une mosquée / centre de rencontre au Caire pour les Etudiants Marocains résidant dans la capitale égyptienne, cette construction les avait rapprochés plus et Ahmed Balafrej et Moulay Ahmed Cherkaoui discutèrent ensemble donna l’idée à mon Moulay Ahmed de construire une Ecole enseignant l’Arabe pour les enfants du peuple marocain à El Jadida au Maroc, ville de résidence de Moulay Ahmed Cherkaoui.
En fait, la ville du Caire a été fondée par les Fatimides.
Le voyage de Moulay Ahmed Cherkaoui fit le tour du Moyen-Orient (Egypte, Palestine, Syrie, Irak et péninsule arabique) et des rencontres en personne avec des islamistes et des soufis et cela à travers ses pèlerinages à Jérusalem, La Mecque – Médine, Damas et Bagdad.
En fait, toute ma Famille fut victime des représailles des autorités coloniales françaises qui cherchaient à réprimer tout ce que représente une revendication indépendante surtout que l’enjeu du Maroc était lié à celui de l’Algérie et de la Tunisie.
Mon propre frère a passé plus que de 2 ans de travaux forcés dans les montagnes de l’Atlas
Mon propre Père a été jeté en prison et perdit tous ses biens et il fut obligé de transférer le peu qui restait au nom de ma Mère et mes frères et sœurs alors que je n’étais pas encore né.
Un des cousins de mon Père fut abattu en plein jour à Marrakech, la même semaine fut l’emprisonnement de mon Père.
Aussi, mon Père avait construit une École pour enseigner l’arabe aux fils du peuple à Mazagan – El Jadida, elle fut usurpée par les Istiqlaliens qui la gèrent jusqu’à maintenant : Madrassa Hassania.
Cette Madrasa Hassania fut le résultat de la rencontre entre mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui et Ahmed Balafrej au Caire. Mon Père avait financé la construction d’un local dans le Hay Maghariba à côté de l’Université de Azhar pour les Étudiants Marocains et les réfugiés de la Guerre du Rif installés au Caire (voir photo : Moulay Ahmed Cherkaoui au Caire, Egypte 1927- 1930).
Cela avait permis la rencontre entre mon Père et Balafrej qui sont devenus des Amis jusqu’à ce que Balafrej fut englouti par son boulot dans l’Etat Marocain et surtout dans les manigances des usurpateurs du pouvoir national, les anciens collaborateurs / ex Militaire du régime du Protectorat et les usurpateurs Istiqlaliens.
Pour Moulay Ahmed Cherkaoui, toutes ces activités ont porté à renforcer la prise de conscience et les liens entre les Marocains dans le mais de maintenir le contact entre eux et de manifester leur attachement à l’idéal de restaurer le droit légitime à l’indépendance du Royaume du Maroc et du Sultanat du Maroc au sein d’un Maroc Unique.
Ce que je décris ci-dessus est basé sur une documentation authentique et par des actions prises directement par mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui, Repose Âme et Esprit en Paix à Jena parmi les Saints et les Bienfaiteurs
Saïd El Mansour Cherkaoui 11/07/2021
Ahmed Balafrej est plus qu’une simple personnalité politique, c’était un Homme de paroles et d’affection avec un grand sens de l’honneur et des qualités de loyauté devenus obsolètes lors de l’après-indépendance grâce à la Politique Politicienne multipliée par les partis politiques.
Ahmed Balafrej s’est retrouvé face à une opposition, des antagonismes, des manigances et des manipulations continues comme ce qui est arrivé à Ghandi.
Comment notre famille connaît Ahmed Balafrej, après la mort subite de Mohammed V, il a démissionné d’abord de toutes les fonctions officielles et s’est rapproché de Moulay Hassan II juste pour le protéger lui et le Maroc contre les intérêts étrangers qui tiennent encore le Maroc à travers les descendants des collaborateurs du protectorat français.
Le Maroc à l’époque de la mort subite de Mohammed V qui était le symbole de la libération du Maroc et le promoteur de la libération des autres nations africaines environnantes qui a ajouté plus d’huile sur le feu allumé par les néo-colonialistes et les nouvelles élites montantes venues des Kissariates et formées dans les Grandes Ecoles de Bordeaux et de Paris. Un conditionnement social similaire se produit plus tard en Iran avec les Bazaristes et leurs fils en Europe qui sont devenus les dirigeants en tête du Shah.
Ahmed Balafrej a tenté de sauver le Maroc d’une telle sape de l’intérieur et de la répression contre les vrais militants et ceux qui n’acceptaient pas le Nouveau Colonialisme glissant derrière et sous le maquillage démocratique libéral et plus divisé dans les rangs des nationalistes et la montée du multipartisme sans disposer d’un espace démocratique d’actions ou de légitimation. Tous ces changements au sommet d’une société encore meurtrie par plus de 40 ans de divisions et de massacres menés par les occupants coloniaux espagnols et français du Maroc sous le déguisement de Protectorat du Roi alors qu’il s’agissait de la protection de leurs propres intérêts intrinsèques. et ceux qui collaborent avec eux localement. Tous ces scénarios scénarisés dans les Métropoles européennes se sont soldés par le démantèlement de l’Armée Nationale de Libération dans le Nord Rif et dans le Sud Sahara, la condamnation à de lourdes peines de prison de tous les militants encore en quête d’une libération nationale sur le plan économique et financier, l’élimination des résistants purs et durs, l’administration du Maroc par des lois et des actes d’urgence, la disparition des activités politiques, l’exil des personnalités les plus en vue. Les auteurs de ces politiques répressives ont complètement anéanti le mouvement de résistance de libération nationale qui a complètement isolé Ahmed Balafrej en devenant un Lion en cage. Cependant le lion reste un lion, alors ils poussent la pulsion Machiavélique au summum du cynisme. Étant donné que ces comploteurs n’ont pas pu rompre le lien et la relation solides entre Ahmed Balafrej et le Trône / Monarchie du Maroc,
Ahmed Balafrej a dû quitter à jamais la scène politique qui devenait dirigé par des scénarios et des réalisateurs et des producteurs faits et adaptés aux besoins de calibrage et de définition des rôles et des fonctions décidés par les grands conglomérats qui ont été la première raison de l ‘invasion de l’Algérie, de la Tunisie. et le Maroc et le reste de l’Afrique : Plus ça change, plus ça reste la même chose, le changement des moyens avec la continuité des fins.
AHMED BALAFREJ MINISTRE MAROCAIN DES AFFAIRES ETRANGERES / ; 16 FÉVRIER 1963, Copyright : Topfoto PUBLICATIONxINxGERxSUIxAUTxONLY UnitedArchivesIPU451402
Actu Maroc
Rédigé par Amine ATER le Dimanche 24 Avril 2022
C’est un héritage considérable qu’a laissé Ahmed Balafrej au Royaume, résistant de la première heure, sherpa du mouvement national, fondateur de la diplomatie marocaine…
Je lya trente-deux ans s’éteignait Ahmed Balafrej. Résistant de la première heure, fondateur de la première école marocaine non coloniale bilingue, rédacteur historique du manifeste de l’Indépendance, premier secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, fondateur et premier rédacteur en chef du quotidien Al Alam, négociateur dans l’ ombre de l’indépendance, premier chef de la diplomatie et président du Conseil du premier et unique gouvernement intégralement istiqlalien, Balafrej fait incontestablement parti des Pères fondateurs du Maroc moderne post-colonial.
Parcours académique marquant
Descendant des hornacheros musulmans d’Estrémadure qui trouvèrent refuge à Rabat après la Reconquista en 1610, Ahmed Balafrej est né en 1908, dans la médina de Rabat, dans une famille de notables. Un lignage qui lui permettra d’intégrer l’école des notables de Bab Laâlou, avant d’intégrer le Collège musulman de Rabat qui deviendra le lycée Moulay Youssef où il poursuivra des études secondaires. Protectorat oblige, il se voit obligé de s’exiler tôt en France pour décrocher son baccalauréat au Lycée Henri-IV de Paris.
Une fois le précieux sésame décroché, il s’établit au Caire en 1927 où il approfondit ses études arabes sur les bancs de l’Université Fouad Ier du Caire, avant de revenir à Paris où il rejoint la Sorbonne pour y décrocher une licence ès lettres et un diplôme de sciences politiques entre 1928 et 1932. Une période charnière pour Balafrej où il a intégré sa conscience nationale et pose la base de son engagement futur. Balafrej fonde dès 1926 la Société des amis de la vérité à Rabat, un club de débat politique qui fera partie des premières organisations nationalistes du Royaume.
Une année plus tard, il participera à la création à Paris de l’Association des étudiants musulmans nord-africains en France (AEMNAF) avec Mohamed Hassan Ouazzani. Ils y seront rejoints par la suite par d’autres figures emblématiques comme Mohamed El Fassi et Abdelkhalek Torres. A l’image d’un bon nombre de militants pour l’indépendance, l’épisode du Dahir berbère en 1930 représente un point de bascule pour Ahmed Balafrej. Bien qu’établi en France au moment des faits, il profitera justement de cet éloignement pour servir de porte-voix à l’international du mouvement de protestation qui battait son plein au Maroc, notamment dans les mosquées.
Officiers diplomatiques
En plus de représenter l’une de ses premières actions diplomatiques, cet épisode lui permettra d’entrer en contact avec l’émir Chekib Arsalan, figure emblématique de la Nahda désignée en Suisse. Le courant passe tout de suite entre le jeune militant marocain et l’émir druze, qui se lieront d’amitié. Arsalan devient rapidement l’un des principaux soutiens à l’international du mouvement de protestation contre le Dahir berbère et l’un des architectes de l’union entre nationalistes des zones Nord et Sud du Royaume. Balafrej crée dans la foulée, avec Mohamed Lyazidi, la section rbatie du Comité d’action marocain (CAM). Le CAM qui regroupe des jeunes nationalistes urbains sera le noyau du futur mouvement nationaliste marocain.
Il devient secrétaire général du réseau du CAM en février 1937, avant son interdiction par les autorités coloniales quelques mois plus tard. Une réaction du protectorat qui n’empêche pas Balafrej d’organiser, en avril de la même année, le congrès clandestin du « Parti National ». 1937 représente, par ailleurs, l’année où la rupture totale sera consommée entre protectorat et nationalistes. Ces derniers pourraient dorénavant la fin de l’occupation étrangère et l’indépendance totale du Royaume et abandonnent l’option d’un partage du pouvoir avec les autorités coloniales, notamment suite à l’arrestation et le bannissement de cadres du mouvement, à l ‘image de l’exil forcé de Allal El Fassi au Gabon durant 9 ans.
Deux années plus tard, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale puis l’effondrement de la France devant le Blitzkrieg allemand en 1940 viennent balayer le statu quo et ébranler ainsi l’équilibre des puissances coloniales. Etabli à Tanger durant la Bataille de France, il assiste à l’invasion de la ville sous statut international par le régime franquiste qui profite du chaos en Europe pour compléter le contrôle sur la côte méditerranéenne en juin 1940. Celui qui sera le futur ministre des Les affaires étrangères s’opposent très tôt à toute alliance avec le régime nazi.
Quatre ans plus tard, voyant venir le mouvement de décolonisation et la fin de l’ère des empires, Balafrej passe à l’action et rédige le Manifeste de l’indépendance qui sera signé le 11 janvier 1944 par 67 autres leaders nationalistes. Un événement historique qui représente l’acte fondateur du Parti de l’Istiqlal dont Balafrej devient le premier secrétaire général. Soumis dans la foulée au Sultan Mohammed V, le Manifeste entraînera son arrestation par les autorités coloniales, puis son envoi en exil en Corse en mai 1944.
Il sera amnistié à la fin de la guerre et sera autorisé à rentrer au Maroc en juin 1946. Trois mois plus tard, il fonde le quotidien Al Alam, dont il est le premier rédacteur en chef. Une année plus tard, il reprend son bâton de pèlerin, s’installe à Madrid d’où il défend la cause de l’indépendance en menant une campagne diplomatique aux États-Unis, en Suisse, en France et en Espagne.
L’un de ses principaux faits d’arme reste la mise en place du « Bureau marocain d’Information et de Documentation » à New York. Cette antenne américaine permettra à Balafrej de mettre en oeuvre un intense effort de lobbying pour convaincre Washington de pousser Paris et Madrid à abandonner leur protectorat. L’un des principaux défis qu’a su relever avec brio le diplomate officiel est de convaincre les autorités américaines des capacités d’un pouvoir marocain indépendant à défendre leurs intérêts dans le détroit de Gibraltar, en pleine guerre froide.
A l’indépendance, c’est tout naturellement qu’il devient le premier ministre des Affaires étrangères du Royaume. Fondateur de la diplomatie marocaine, il commence par dissocier le MAE de toute influence du Quai d’Orsay avec la signature de la convention franco-marocaine du 20 mai 1956. Balafrej sera également à la manœuvre lors des tractations pour la libération de Tarfaya et le retour de Tanger sous souveraineté marocaine.
Le défi de l’indépendance
Il s’attelle par la suite à la création du réseau d’ambassades et de consulats marocains et à intégrer le Royaume dans les grandes organisations internationales (ONU, Ligue des États Arabes et Organisation de l’Unité Africaine) en juillet 1956. Deux ans plus tard, il succède à M’barek Bekkaï, en tant que Président du Conseil et dirige le premier et unique gouvernement 100% istiqlalien. Jusqu’à sa diffusion en décembre 1958, il redouble d’effort pour poser les bases d’une monarchie constitutionnelle au Maroc.
Après un passage à vide, il revient à la tête du MAE en 1962 avant d’être nommé de 1963 à 1972 représentant personnel du Roi. À la suite de l’arrestation de l’un de ses enfants sur ordre du Général Oufkir en 1972, Ahmed Balafrej démissionne de l’ensemble de ses fonctions officielles et se retire de la vie politique, avant de s’éteindre en mai 1990 à Rabat.
Amine ATER
Copain et Collègue: Mohamed Laghzaoui
Pour ce qui est de Laghzaoui, il partit aux Etats Unis en 1951 et en quelques années dans ce pays, il fit fortune, cela veut dire qu’il emmena avec lui un investissement et devint ainsi un interlocuteur des Etats Unis au Maroc par la suite, a son retour lors de l’indépendance du Maroc ou il participa dans le gouvernement de Mohamed V et par la suite dans celui de Hassan II.
Dans la courte période qui va de l’indépendance, le 2 mars 1956, à la mort de Mohammed V en février 1961, se sont constitués les fondements mêmes du Maroc contemporain. Pendant ces cinq années, une véritable partie d’échecs s’est jouée entre le Palais et l’Istiqlâl, candidat au rôle de parti-État. Là où le Néo-Destour de Bourguiba a balayé la dynastie beylicale de Tunis, l’Istiqlâl, pourtant au faîte de sa puissance, a été éconduit des pleins pouvoirs, sans que le sultan n’use à son égard d’une coercition particulière. La bonne fortune de l’histoire a souri à un souverain fin politique, qui a accompli avec réussite les différentes étapes de sa mainmise totale sur le pouvoir.
Le retour d’exil a montré l’extrême popularité du sultan martyr. L’Istiqlâl avait associé son retour à la conquête de l’indépendance, si bien que les dirigeants du parti doivent accepter de ne pas contrôler le premier gouvernement chargé de négocier cette indépendance. D’entrée, le souverain gagne la confiance du Makhzen colonial (officiers marocains, pachas et caïds fidèles ou repentis), en nommant l’un des leurs, M’Barek Bekkaï, président du Conseil, poste qu’il occupe deux ans dans deux cabinets successifs. Ainsi s’esquisse l’alliance entre le Palais et la féodalité rurale, au grand dam des nationalistes (Lahcen Lyoussi, ancien caïd berbère fidèle à Mohammed V, devient ministre de l’Intérieur). Le souverain témoigne ainsi sa reconnaissance envers ceux qui, tout en ayant collaboré avec les Français, n’ont pas participé à la pétition du Glaoui…
Rabat, 9 juillet. – Moins d’un mois après l’avoir constitué, Hassan II a dû remanier son gouvernement. Depuis plus de quinze jours, des rumeurs persistantes faisaient prévoir la démission de M. Mohamed Laghzaoui, ministre de l’industrie, du tourisme, de l’artisanat et des mines, directeur général de l’Office chérifien des phosphates ; l’inauguration, le 15 juin dernier, du complexe chimique de Safi avait marqué l’apogée de la carrière de ce fils d’une vieille famille de Fès fidèlement attaché au palais royal, devenu le Marocain le plus en vue dans les milieux d’affaires internationaux, dont la fortune considérable avait été mise à la disposition du parti de l’Istiqlal pendant la période de lutte pour l’indépendance.
M. Mohamed Laghzaoui, qui était devenu l’année dernière trésorier du parti socialiste démocrate, fondé par M. Guedira, ne s’était jamais engagé dans l’arène politique. En acceptant enfin d’entrer au gouvernement, il avait paru surtout soucieux de donner une assurance aux investisseurs étrangers, à l’heure où le Maroc a besoin de capitaux pour son développement. Mais on le savait homme à reprendre sa liberté en cas de désaccord avec le roi.
La récente nationalisation d’un large secteur du commerce extérieur a-t-elle provoqué la rupture ? Y a-t-il eu d’autres motifs de désaccord ? Bien des hypothèses sont émises pour expliquer ce retrait. Il est de fait que M. Mohamed Laghzaoui devenait un bien puissant personnage… Selon la version officielle, ce sont des ” raisons de santé ” qui l’ont incité à présenter une démission qui a été acceptée (1).
M. Laghzaoui quitte le gouvernement Hassan II et la direction de l’Office des phosphates
Notre Père, Notre Ami, Notre Maalem – Maître Professionnel, Notre Maître de Stage et Notre Premier Cours de Pensée: Moulay Ahmed Ben Haj Madani Cherkaoui.
Moulay Ahmed Ben Haj Madani Cherkaoui, a part Laghzaoui, il fut le premier entrepreneur dans les transports et dans d’autres correspondants et complémentaires secteurs. Un nationaliste marocain et un contributeur dans la dissémination du savoir et de l’éducation en faveur de la création d’une avant-garde dirigeante issue des couches populaires et cela avant l’heure.
Moulay Ahmed demeure un pionnier ayant une vision constructive et “dévelopementaliste” cherchant a promouvoir le progrès des transports et la construction de voies ferroviaires reliant El Jadida à Marrakech et d’autres villes limitrophes comme des bases d’infrastructures pour l’émancipation des enclaves et pour faciliter l’intégration régionale pour briser le carcan imposé par la politique sélective des autorités Françaises une division régionale basée sur des besoins de contrôle stratégique militaire et d’extraction et d’exportation des produits autochtones favorisant ainsi certaines villes et leur desserte avec quelques ports et les villes adjacentes situées sur la façade maritime.
Les autres attributs et contributions de Moulay Ahmed Cherkaoui concernaient entre autres la réduction de la pauvreté ayant été causées par l’appropriation des terres tribales par les colons et l’exode rurale conséquente. Moulay Ahmed avait aussi consenti et dirigé des aides considérables qu’il a avait déployé pour limiter la propagation et les destructions des vies humaines par les maladies contagieuses ayant affectées dans le milieu des années quarante des pans entiers de la population régionale. Il préconisa l’adoption des enfants de familles touchées et vulnérables a ces fléaux. Moulay Ahmed Cherkaoui avait aussi orienté de son propre gré et sans que lui demande ses propres directs et indirects financements des membres du mouvement national d’indépendance du Maroc.
· Moulay Ahmed Cherkaoui 1930 – 1935, durée du voyage saint parmi les saints et pour les places saintesPhoto du Passeport Marocain de Moulay Ahmed Cherkaoui prenant la mer en bateau Anglais pour:- Alexandria, en voiture pour Hay Al Maghariba et Al Azhar, le Caire, – Jeddah, en voiture pour La Mecque, Madina Mounawara, – En voiture pour Jerusalem – Takdisse et visite de Bab Maghreb / Mourrakesh, – En voiture pour Baghdad – Tassaouf a Moulay Abdelkader Jilali.
A la fin des années trente, Moulay Ahmed Cherkaoui avait dédié auparavant une partie de ses garages pour la localisation et l’emplacement d’une Medersa d’apprentissage de l’Arabe Classique et du Coran. Il fut venir un Fakih/Taleb Si Abbas de la région de Doukkala et lui donna une maison pour qu’il puisse instruire ses enfants et les enfants de son voisinage et de tous les quartiers environnants.
L’utilisation d’une large partie de son propre patrimoine foncier et cela tout en procurant le financement de ses propres fonds pour la construction d’une Ecole pouvant servir à l’éducation des enfants et aussi pour les campagnes alphabétisation des adultes et surtout des femmes. En effet, vu le déferlement des populations des régions rurales sur Mazagan, Moulay Ahmed Cherkaoui décida de lancer un chantier pour la construction d’une Ecole qu’il désigna par Hassaniya en célébration de Moulay Hassan Alaoui qui était encore un Prince Héritier Adolescent. Cette Ecole existe encore de nos jours dans la même rue ou avant il s’était fait déjà construire sa demeure et qui nous appartient toujours.
Il reste beaucoup à citer des œuvres de Moulay Ahmed Cherkaoui dont l’étendue ne peut être citée que dans des volumes plus denses que l’espace de cette page.
En deçà de tout cela, Moulay Ahmed Cherkaoui a également développé un réseau qui s’étend du Maroc à l’Irak a travers ses rencontres et ses contacts directs avec les étudiants marocains vivant en Egypte, en Palestine, en Irak et a La Mecque, et cela pour le but de développer une prise de conscience et des ramifications locales pour le soutien de la question de l’indépendance nationale.
1920 – 1940, Cars de Transport en Commun de Moulay Ahmed Cherkaoui Mazagan = Marrakech et Mazagan = Casablanca [Aller et Retour], Gare Routière construite a Mazagan sur initiation et support de Moulay Ahmed CherkaouiAhmed Cherkaoui – “Talisman Rouge”, peinture réalisée à Paris en 1967
Panhard Levassor – 1935
Les Pionniers et les Premiers: Moulay Ahmed Cherkaoui et la CTM – Rencontre a Marrakech
Transporteurs en Commun au Maroc se Rencontrent sur la Grande Place de la Grande Capitale du Maroc Souverain: Marrakech.
Le Car bleu Azur de Moulay Ahmed Cherkaoui croisant l’autre car qui représente la compagnie pionnière formée par des actionnaires pour les services des transports en commun, la CTM.
Le Car de Moulay Ahmed Cherkaoui arborait la couleur de l’Océan Atlantique de la Ville de Mazagan – El Jadida d’ou il a pris le départ et qui se rendait a notre Garage de stationnement situé a l’entrée de la Rue de la Koutoubia.
Le second car est effectivement celui de la CTM qui se trouvait juste au coté de l’entrée de Derb Sidi Boulwakate et l’entrée de Riad Zitoune Kdim qui emmenait au Mellah.
Jacques Oiknine Je me souviens de ces cars CTM et Cherkaoui plus ceux de Salinas près de la place Brudo il y a envron 65 ans .merci de raviver mon souvenir mon ami Said . · 4y
Said El Mansour Cherkaoui Mes chaleureux remerciements pour ce témoignage Jacques Oiknine, en effet, en face de la Première Poste fondée en 1881 par Itsshak Brudo dont le courrier vers Marrakech était soit transportée par la CTM ou les cars de mon Père des le début des années 1920. Place Brudo était aussi le lieu des Hotels vu la proximité des cars qui amenaient les voyageurs-visiteurs de Mazagan et c’était la ou stationnaient effectivement les cars de mon Père avant la construction de la Gare Routière du coté du Port dont mon Père encore une fois fut l’initiateur et le promoteur. Pour cela, les bureaux et les guichets de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui furent les premiers a être construits et utilisés comme le montre la photo jointe ci-dessous.
1920 – 1940, Cars de Transport en Commun de Moulay Ahmed Cherkaoui Mazagan = Marrakech et Mazagan = Casablanca [Aller et Retour] Gare Routière construite a Mazagan sur initiation et support de Moulay Ahmed Cherkaoui
Mohammed Haij En ce qui concerne le transport commun. En 1930 mon pére était transporteur, à son époque il s’appeler ” ba moussa al kaouanine ” (famille de bouchtia). · 4y
A Ba Abdallah El Khaoua Marhba bi Ouled Mi et Khouya Aziz Aliya. Tous les hangars et les garages autour de notre maison dans Derb Berkaoui étaient plein de cars, de voitures, et de camions. En fat, Hamid Mesrar et Hamid Mesrar et Krimou Abdelkrim Chergui et Aboulkacem Aboufariss par exemple venaient aussi jouer avec moi dans ces garages et nos jouets étaient ces véhicules et ces cars. Aussi, tout petit, je montais sur un des car stationné dans un des garages pour monter sur le toit de la maison de Aboulkacem Aboufariss Le car dont tu parlais qui stationnait devant notre maison des fois,
c’etait juste pour apporter les aliments que mon Pere achetaient a Marrakech ou bien pour transporter les membres de ma famille Cherkaoui vers Marrakech a la fin de l’été dont plusieurs étaient d’origine et habitaient Marrakech
Abdellatif Cherraf Mazagan, ma ville natale où je revois ma jeunesse et tous ces voyages en car avec la maman (Allah yare hambah)…à l’époque, les voyageurs avaient droit aux spectacles animés au départ et à chaque arrêt du car par des artistes mendiants. Ces derniers se plaçaient juste à côté de la place du chauffeur et tout en se tapant les mains pour attirer votre attention ; ils balançaient l’éternelle phrase valable pour tous ” Wa Khouti ana jite andkoum…Allah hfadkoum wa starkoum lama 3awnouni” et puis place à un numéro ultra rapide car d’autres comédiens attendent leur tour pour quémander quelques pièces ! Alors les voyageurs, selon les sketchs, tantôt riaient, tantôt ils avaient les larmes aux yeux;;; Et pour toutes leurs émotions,ils récompensaient les artistes. D’autre part, j’adorait l’apparition des vendeurs du fanide al magana et des bracelets du kâaka; j’aimais aussi ce moment où le car souffrait dans la montée “agbate lala hmara” et ce beau refrain “Allah oumassali alek ya Rassoule allah ! ” Pour moi c’était l’âge d’or…Moulay Said en sait quelque chose par ce que j’ai eu l’honneur de connaitre ses parents. Feue lala Habiba qui nous gavait en pâtisserie marocaine et du bon thé que j’adorait déguster sous l’aile de feu Moulay Ahmed Cherkaoui. Voilà, la famille Moulay Said Cherkaoui et moi : c’est toute une histoire d’amour! Merci pour ce voyage dans le temps qui a évoqué en moi ces beaux souvenirs mazaganais.. · 4y
Abdellatif Cherraf Sid Larbi ! Chaifour nouwar chams…Et moi, dis Abâ Azizi: as-tu oublié le fils du Kalâa qui était presque amoureux de ce bijou de car en bois, tel un vieux éléphant qui se cachait au garage pour mourir. Je revois encore ces belles courbes en relief sur les côtés telles des notes de musique étalées sur une robuste caisse d’un bois déverni mais d’une beauté naturelle incroyablement pure et saine ! J’adorait le caresser des heures durant ce car et courir dans ses entrailles à travers ses bancs déboulonnés !. était-ce une illusion, une hallucination ou une réalité ? Dieu Seul Le sait car de cette sensation qui jaillit de mon for intérieur…J’en ai jamais parlé à personne. Même pas à mon ami de toujours, Moulay Said. Bizarre l’effet de cette sensation qui me catapulte dans la machine à remonter le temps. Un temps que j’aimerait revivre et y restait à jamais dans ma coquette et charmante ville de Mazagan. Où après le délire du lycée venait le plaisir de la plage, du club nautique et de la base d’à côté, de la salle des sports et dans l’après midi place au romantisme plein de respect et d’innocence au parc Spiney ! Et oui on côtoyait nos camarades françaises du lycée sis à quelques pas de notre Eden où le paon circulait librement, où moult bassins regorgeaient d’ides et d’ives. On pouvait se permettre même, une petite bière avec sa dulcinée au club des boules tenu à l’époque par Mr Zanca. Oui c’était ça Mazagan avec ses cinémas, ses bals, ses Booms estudiantines, son ciné club, son théâtre et son majestueux hôtel Marhaba où il nous arrivait d’y prendre la cuite du samedi soir ! avant d’y aller, on se retrouvaient soit au café de France, Safari pub voire camping caravaning ! Oui Mazagan ce n’était pas que tout ça… Il y avait aussi nos familles qui ne faisaient jamais la différence entre leur progéniture et leurs amis. Le cas de la maman Moulay Said..Une femme adorable, pleine de bonté et de générosité.Le sourire rayonnant, le regard questionneur, l’accueil d’une chaleur douillet ; chez elle où on est chez nous, on ne voyait pas le temps s’écouler ni l’ennui nous envahir. Avec cette Ange de Maman, que du bonheur ! Que Le Tout Puissant l’ait dans son vaste paradis ainsi que son mari. Amen ya Rabi. · 4y
Jacques Oiknine Abdellatif Cherraf.Votre commentaire a ravivé mes souvenirs d’enfance à Mazagan.Enfant , je suis âgé d’environ 10 ans ,le soir après souper on est dans la maison rue Bensimon devenue BARKELLIL, on entendait venir de la rue un appel. NTA3 ALLAH,ALLAH IR7EM OUALDIKOUM. C’était le mendiant qui pasait quemander un bout de pain.Ma grand mère IMA 7NINA qui avait déjà une assiette toute prête des restes du repas du soir , appelait le pauvre gars , le laissait entrer dans la maison, s’assoir à terre et manger jusqu’à la dernière miette. Je dois dire que ma grand mère mangait rarement le soir .Le second souvenir est celui des cars de transport, Les paysans (3roubis) voygeaint sur l’imperiale avec leurs poulets , moutons , sacs , etc.Et quand le chauffeur mettait le moteur en marche , ils criaient en choeur ,ALLAH INSELLI 3LIK YA RASSOU ALLAH. Ces cars particuliers étaient appelés SLA 3 IL ENNEBI.Par ailleurs , garçons et filles de notre rue , âgés de 11 à 12 ans , on se tenait ensemble , discutant comme les grands , et des amourettes platoniques se nouaient. Mais , quand l’heure de la venue de nos pères arrivait , on se depechait de rentrer à la maison. · 4y
Abdellatif Cherraf Oui cher ami, le nom de ta grand mère, me rappelle notre voisine 7NINA qui, chaque samedi nous offrait la skhina et le jour d’une fête juive le rkak, un genre de biscuit sans sel telle une feuille blanche pleine de petits points noirs en ligne droite. Cette bonne femme d’un certain âge vivait pratiquement, j’allais dire chez nous, avec nous. Elle était la collègue à mon père. Tous deux travaillaient au lycée mixte Henri Poincarré. Actuellement lycée Inb Khaldoun. Elle n’avait comme famille au Maroc que nous. Voilà les bons souvenirs qui resteront à jamais gravés dans nos esprits ! · 4y
mohamed ben toumi Président directeur général chez holding servicesلما تولى الحجاج ابن يوسف الثقفي شؤون العراق، أمر مرؤوسه أن يطوف بالليل، فمن وجده بعد العشاء ضرب عنقه، فطاف ليلة فوجد ثلاثة صبيان فأحاط بهم وسألهم: من أنتم، حتى خالفتم أوامر الحجاج؟فقال الأول: أنا ابن الذي دانت الرقاب له..مابين مخزومها وهاشمها تأتي إليه الرقاب صاغرة..يأخذ من مالها ومن دمها فأمسك عن قتله، وقال لعله من أقارب الأمير.وقال الثاني: أنا ابن الذي لا ينزل الدهر قدره..وإن نزلت يوماً فسوف تعود ترى الناس أفواجاً إلى ضوء ناره.فمنهم قيام حولها وقعود فتأخر عن قتله وقال: لعله من أشراف العرب.وقال الثالث: أنا ابن الذي خاض الصفوف بعزمه..وقوّمها بالسيف حتى استقامت ركاباه لا تنفك رجلاه عنهما..إذا الخيل في يوم الكريهة ولّت فترك قتلهوقال: لعله من شجعان العرب.فلما أصبح رفع أمرهم إلى الحجاج، فأحضرهم وكشف عن حالهم،فإذا الأول ابن حجام، والثاني ابن الخباز، والثالث ابن حائك. فتعجب الحجاج من فصاحتهم، وقال لجلسائه: علّموا أولادكم الأدب، فلولافصاحتهم لضربت أعناقهم، ثم أطلقهم وأنشد: كن إبن من شئت واكتسب أدباً…يغنيك محموده عن النسب إن الفتى من يقول هاأنذا…ليس الفتى من يقول كان أبي
★ Ouled Mourrakouch ★ Moulay Ahmed Cherkaoui ★ Ouled Bahja ★ Rajoul d’El Jadida de Cœur, Doukkali et Amazigh par Alliance Familiale
Par Dr. Said El Mansour Cherkaoui ★ Fils de Moulay Ahmed Cherkaoui ★ Père de Moulay Ahmed Cherkaoui
Moulay Ahmed – Moulay Said – Moulay Ahmed
Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui est né a Derb Hentata, une ruelle qui mène a un des 7 Saints de Marrakech nommé Moul Kssour, le lieu ou commença les premieres constructions de la Ville de Marrakech, juste sous l’ombre de la Grande Koutoubia et en face de l’entrée de Sidi Abdelaziz, Massine et le centre commercial de la vraie et première Médina de Marrakech, a savoir en premier Jamaa El Fna, Bab Ftouh et Samarine. On ne peut être localisé plus que cela dans le noyau central de la Médina Ancienne de Marrakech.
Moulay Ahmed Cherkaoui appartient a la partie la plus révolutionnaire parmi les Cherkaoui, puisque tous les Cherkawa de Marakech sont des descendants directs de ceux exilés par le Souverain a Marrakech vu leur affiliation avec les mouvements de revendication et de protestation contre les abus des représentants locaux du pouvoir. Ce fait historique avait donc été la raison principale de la présence a Marrakech de tout le coté de ma Famille paternelle et donc pour des siècles, ces Cherkaoui de la Révolte furent des natifs et des résidents de Marrakech et cela jusqu’à ce jour. Ce trait de caractère avait accompagné plusieurs Cherkaoui dans l’identification de leurs personnalités dans le rejet de l’abus et de l’absurde de la négligence sociale.
La conscience de la présence de tels manquements au devoir de faire du bien, le déracinement de leur terroir ancestral et la distance avec les lieux de l’enterrement de leurs ancêtres et son espace spirituel imposèrent a plusieurs hommes et femmes Cherkaoui de Marrakech d’œuvrer pour la création de conditions conductives au partage et l’extension du bien pour le peuple qui est leur. Cette qualité de vouloir trouver la lumière dans l’obscurité des actions destructives des autres est une des caractéristiques fondamentales du Soufisme de la Zawiya Cherkawiya.
Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui était pleinement consciencieux et porteur de tels emblèmes, symboles et croyances qu’il avait traduit en actions autour de lui et cela pour les autres, pour des inconnue (es) et même des étrangers partout ou son pied foulait le sol tant au Maroc que dans les autres pays.
En effet, tout le temps, il me répétait cette expression:
“Faker fi Kheir, Amel Kheir, Wa Afaal Kheir wa Saadatek ya Faael al Kheir”
Aussi, il composa mon prénom de Said El Mansour et cela pour une seule et unique raison qui est directement distillée par sa haute croyance dans la loyauté envers l’amitié et le noble sentiment de respect de la mémoire acquis a travers son prochain, en l’occurrence Moulay Said Bencherki et son amour pour l’expression d’une propre appartenance a l’histoire du Devenir de la Nation Marocaine. Mon Père portait une grande estime a ses proches et nourrissait ses relations amicales et familiales par des gestes et des visites dont nous avons pleinement bénéficié puisqu’on se permettait de visiter presque toutes les grandes villes du Maroc ou mon père possédait des relations directes avec les familles locales. Mon Pere avait établi un réseau de contacts et de connaissance qui avait un objectif militant et une contenance amicale qui facilitait le maintien d’un équilibre entre les deux obligations tout en les enveloppant dans une fabrique innocente, alors que le dénominateur commun c’était d’œuvrer pour l’indépendance du Maroc. Un autre aspect du caractère visionnaire de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui.
Jamal Eddine LabbarSaaid Gharbi C’était un élève de l’école safae al Hassania “guendouz” ,en sortant de l’école, à été tué par FAMA. Comme ouadoudi haboul et Mustapha ghayat. Sa famille habitait à my Ahmed tahiri qui prend sur la rue Mustapha ghayat et ouadoudi haboul comme par hasard. À propos de l’école je me suis entendu dire que son terrain appartenait à my Ahmed cherKaoui qui l’avait cessé à l’école reste à confirmer par My said Manage
Said El Mansour CherkaouiJamal Eddine Labbar Hbibi Madrassa Hassania le terrain appartient a Moulay Ahmed Cherkaoui, exactement, c’est lui qui a financer les travaux de construction et a financer la construction des portes et des fenêtres y compris les vitres, toute la construction fut financée par Moulay Ahmed Cherkaoui. Maalem Bouchaib Chrafi qui etait le maitre menuisier dans les ateliers de mon Pere adossee a la Medrassa s’occupait de ces travaux de bois et menuiserie. Les tacherons pour la construction des murs furent entrepris par les 3 Freres Tacherons Ouled Hmine avec l’apport du Maalem Smain Bouchtia, les vitres et les glaces furent achetes chez Si Belkebir dont le magasin se trouvait en plein centre de la Ville de Mazagan faisant face au garage de Assidon, Salinas et le premier rond point de notre Ville. Tous les frais de ces travaux furent financees par mon Pere. Pour donner une preuve de ces informations, meme la pierre de construction de cette Medrassa fut achetee et delivree par mon Pere Moulay Ahmed Cherkaoui. Si on decortique n’importe quel mur original et celui de la cour interieure donnant le dos a un des ateliers de mon Pere, on va trouver que les pierres de notre propre maison natale dans la meme rue que la Medrassa, juste, 4 maisons en allant dans la direction de la plage, les pierres de construction pour la Medrassa comme pour la maison natale de moi-meme sont identiques et les deux encore une fois fournies et achetees par Moulay Ahmed Cherkaoui.
Moulay Ahmed Cherkaoui avait engage et paye les Tacheroun Maalem Si Smain (Bouchtia) et les Maalem Si Reddad et ses deux Freres, alors que le travail du bois fut accompli par Malem Si Bouchaib Chraifi, la Serrurie fut completee par Maalem Si Bouchaib Taeibi, le Grand Pere des Freres El Khaoua.
Les Vitres furent commandees et payees par Moulay Ahmed Cherkaoui et c’est Si Belkebir qui a fournit les vitres et les glaces. Si Belkebir est le Pere de Maria Belkebir El Kotaichi.
A ajouter que Maalem Si Bouchaib Chraifi et Maalem Si Bouchaib Taiebi avaient commence leur apprentissage de la charpentrie et de la carosserie dans les ateliers de Moulay Ahmed Cherkaoui qui se trouvaient juste a cote de la Medrassa Hassania et juste autour de ma maison natale.
Plusieurs individus qui se disaient nationalistes demandaient a Moulay Ahmed Cherkaoui d’appeler cette ecole, la Medrassa Watania, Moulay Ahmed Cherkaoui du depart jusqu’a l’inauguration appela la Medrassa Hassania en honneur a Moulay Hassan Premier et Moulay Hassan a l’Époque encore jeune Prince Héritier. Mon Pere avait passe son enfance dans le Palais Royal de Marrakech ou son Grand Oncle Maternel etait Caid El Machwar de Moulay Hassan Premier.
La raison est simple, l’Oncle Maternel de Moulay Ahmed Cherkaoui etait Caid El Mechouar de Moulay Hassan Premier et en cela Moulay Ahmed Cherkaoui etait toujours tout petit invite dans le palais de Moulay Hassan a Marrakech ou Moulay Ahmed Cherkaoui fut né.
La seconde raison est que Moulay Ahmed Cherkaoui aspirait a participer a la formation des Jdidis éduqués qu’il disait seront la génération de Moulay Hassan lorsqu’il deviendra Roi et qu’ils et qu’elles serviront ce Jeune Roi avec dévouement et que ces jdidis pouvaient être la fierte de notre ville.
Enfin, c’est ce nom que choisit Moulay Ahmed Cherkaoui comme Medrassa Hassania, qui servit a l’appelation du Club de Football de notre quartier puisque la plupart des joueurs et dirigeants de ce Club Hassani de Football étaient des élèves de Medrassa Hassania.
Il y a beaucoup plus de choses a raconter sur cet épisode de l’Histoire de Moulay Ahmed Cherkaoui et sa contribution directe dans le développement éducatif, économique, social et culturel de notre Ville et de notre région ainsi qu’au niveau de Marrakech et même dans d’autres parties du Maroc.
Une Histoire a suivre ………Voila Hbibi Jamal Eddine Labbar Moulay Ahmed Cherkaoui comme ton Auguste Pere appelait Ba Azizi Ba Nabbar qui est mon Frère aussi puisque j’ai grandi a ses cotes et il est le fils Adoptif de mon Pere lors depuis son bas age.
Ba Nabbar nous rendait visite tout le temps a notre maison de Derb Berkaoui lorsqu’il était au Parc Lyautey et lorsqu’il habitait encore Rjila. Les Nabbar – Lebarr – Raiss – Jirari et Cherkaoui, possède entre eux une relation familiale très profonde dans le temps, l’espace, l’émotion et la dignité du respect mutuel depuis que mon enfance et celle de toutes mes sœurs et tous mes frères.
Rahima Allah Koula Walidayna Ajmaeen wa Koula Man Sadaka wa Kana Habiben lina wa li Alitayna Ameen ya Rab Alameen
Témoignage de ma Cousine Fouzia Cherkaoui Fille de Sid Mjid et Lalla Zhour Cherkaoui
Fouzia Cherkaoui شبيه ابي،فذالك الغصن من تلك الشجرة.،ابي وعمي تجديدا..اخوان في السراء والدراء،ناضلوا ضد المستعمر،وناضلوا لتخضير اعينهم فمرحبا اوطيل باللجديدة.. ولو بما في خزائنهم…المال كيجيب لكمال،اش بغاو ا بالمال لي ما يشوي حتى لكبااال..فالله جميل ويجب الجمااال: كنت اسوق بابي السيارة ان غاب السائق..ميلود او عز الدين،وكنت احصله: ساعا ساعا كيسرق شويفا يمينا ويسارا كيدور معايا للسكوت…..اختي،لا تعرفين ابي كنت اعرفه،انا فقط،فقد كنت ابنه ورفيقه وصدءقه..(كانت نصرانية صاحبتو فكافي الباري..وانا صغير معه كل صباح…اي هاااااي..متعة انقرضت،باقي غير بووڨرن لي عمر لبلاد..جابتو الزاا بميا تريال،واصبح يصول اليوم ب: ،4/4 ترن أعلي،pas avec nous..الحاصل: نعاود ليك من بعد..بيني او بينك.. رعاك الله اختي شقيقتي،غزااالتي. سلام للحاج،واهل الرباط…( لا تنسونا من عرضات المخزن فالرباط،دوقونا من اكل الشرفاااا فرمضان) ههههه
رحم الله عمي الشريف الشرقاوي…انه والله لرجل شهم ابيي ،مناضل،وطني من اكبر المقاومين ضد احتلال المغرب… انه الشرقاوي الكريم الذي ضحى بصحته وماله و مركزه وسلطته وبكل غال وثمين من اجل استقلال وطنه …وكان ذلك بمساعدة زوجته (ماما حبيبة)التي زرعت في قلوب الكثير من نساء الجديدة ومراكش حب المغامرة ومساعدة المقاومين على نصب الف فخ وفخ لافشال المستعمر…منزل عمي وماما حبيبة وما ادراك⭐⭐⭐⭐⭐…هذا المنزل لا يزال شاهدا على ما عشناه فيه من ذكريات جميلة مع من رحلوا عنا رحمهم الله ومع اخرين في مقدمتهم الغزال مولاي سعيد والزينة للا خديجة الذين هم اليوم خير خلف لخير سلف …(واش عاقل على عمي كان يعشق الجمال و يموت على الزوينات…ياتي بهن ولو بقطيع الراس🤣)
Fouzia Cherkaouiرحم الله عمي الشريف الشرقاوي…انه والله لرجل شهم ابيي ،مناضل،وطني من اكبر المقاومين ضد احتلال المغرب… انه الشرقاوي الكريم الذي ضحى بصحته وماله و مركزه وسلطته وبكل غال وثمين من اجل استقلال وطنه …وكان ذلك بمساعدة زوجته (ماما حبيبة)التي زرعت في قلوب الكثير من نساء الجديدة ومراكش حب المغامرة ومساعدة المقاومين على نصب الف فخ وفخ لافشال المستعمر…منزل عمي وماما حبيبة وما ادراك⭐⭐⭐⭐⭐…هذا المنزل لا يزال شاهدا على ما عشناه فيه من ذكريات جميلة مع من رحلوا عنا رحمهم الله ومع اخرين في مقدمتهم الغزال مولاي سعيد والزينة للا خديجة الذين هم اليوم خير خلف لخير سلف …(واش عاقل على عمي كان يعشق الجمال و يموت على الزوينات…ياتي بهن ولو بقطيع الراس🤣)
Témoignage de mon Cousin Fouad Cherkaoui Fils de Sid Mjid et Lalla Zhour Cherkaoui
فؤاد شرقاوي أبو رشاد Said El Mansour Cherkaoui اخي وابن العم الدكتور مولا سعيد،فرغم انك منذ أربعة عقود او ما يزيد وان فاطمة بالولايات م.الامريكية،فإنك دوما بين قلوبنا،وفي اعيننا،فانت قريني في الميلاد وفي الصبى والشباب،كنت دائما متميز وحنون ومرتبط بالعائلة رغم دراستك العليا التي ابعدتك،فات في عمق القلب،وللذكرى،فقد عدت بي الى مايفوق ستين سنة او اكثر من الذكريات،مع العائلة بالجديدة عند والدك عمي الجواد والكريم..عمي مولاي احمد الشرقاوي،وما ادراك ما م.احمد حفيد عمر،المعيل لمدينة الجديدة والاحواز بكاملها،كان رحمه الله لا يخشى الفقر،او انقضاء ثروته،ينفق يمينا و شمالا لوجه الله،.وللاشارة فقد كان عمي م.احمد من الاوائل وقبل الاستقلال اللذين لهم شركات النقل بجميع الاتجاهات( كان معروف بالجديدة ومراكش ب مول كيران الشرقاوي)كل يسافر،من يؤدي ومن لايؤدي: كان يقول( وصلوهم في سبيل الله) رجل مرح يحب المزاح،رغم طبعه الجدي،ويعشق: الفونووو،تلمانڤيل،ودياسك العتيقة( الحاجة رويدا وجيلها،م.ع.الوهاب،فريد الاطرش،و.و.و.هكذا كان عمي،ويوصى ويؤكد بحزم:تفرقوو مع فؤاد او مولا سعيد: التوما عطيوهم اش بغاوا،ويحملنا السائق على: لبليموووت الشخصية الى لبلاطو،وعرصة سبيني،والتينيس،والاكوموبيل كلوب،وعد العودة يقول عمي رحمه الله: وااااتا فججتيهم،او عطيهم 50 فرنك للواحد،ثم يشير: ايييواا سيروو،عداكم تودرو فجردا يلابلاج،وذكريات اخرى معه في مسبح الوكيل مرحبا،عشنا امراء مع عمي..رحم الله الجميع( حكيت وكاتب اعيش الحدث اليوم،ودموع الذكرى تنهمر بغزارة من مقلتي) ليث الشباب يعود يوما ف :؟ ؟؟..نشري لم يكن السمعة او الرياء،وإنما للذكرى،فاهل الجديدة الاقحاح عاشوا هذا واكثر،فاسالواهم..تحياتي اخي مولاي سعيد،رعاك الله،واخواتك،وحم الله من راح منهم: م ع.السلام.ستيام،و ولي الله المرحوم ابن العم أخوك ادريس،.آمين.مرفق بصورة عمي امير شرقاواا رحمه الله
Demande du Recouvrement de nos Droits Familiaux
Moulay Ahmed Cherkaoui – Place de France a Mazagan Saluant le Drapeau Marocain pour sa Toute Première Levée depuis 1912 par un Scout Marocain de la Ville et non par un Militaire et sans la présence du Drapeau Français sur le mat qui est encore tri-coloré
Demande de Justice et de Réinstallation de nos Biens Spoliés par les Vestiges du Colonialisme au Maroc: En Mémoire a notre Amour de l’Indépendance du Maroc
Moulay Said Cherkaoui, Abdellah Taleb Hmad Lyoussi, mon Oncle Haj Abdellah Lyoussi Taleb Hmad — a Aéroport Mohammed V – Nouasseur, Casablanca, Morocco.
Lorsqu’on demandait a notre Père pourquoi, il s’habillait de la sorte vu qu’il prenait l’avion: “Moulay Ahmed Cherkaoui répondait toujours: “J’emmène avec moi Sidi Mohammed V (Rahimahou Allah) pour aller rendre Visite a Sidi Mohammed (SALa Allahou alihe Wa Salam), on est des Marocains et suiveurs de Mohammed partout ou on va”
Lorsqu’on demandait a notre Père Moulay Ahmed Cherkaoui pourquoi souvent il s’habillait avec le tarbouch watani et la djellaba, une chemise et la cravate :
“Moulay Ahmed Cherkaoui répondait toujours: “J’emmène avec moi Sidi Mohammed Khamisse (Rahimahou Allah) partout ou je vais.” Le jour de son départ pour la Mecque, il ajouta ceci: “Je vais rendre Visite a Sidi Mohammed (SALa Allahou alihe Wa Salam), on est des Marocains et suiveurs de Mohammed partout ou on va”
Légende de la photo: Photo Prise par Si Ahmed Bouafi, Rahimahou Allah, Époux de ma Soeur Lalla Khadija Cherkaoui Appareil de photo: Voigtlander
Cette photo de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui habillé comme Sidi Mohammed Khamisse fut prise a l’Aéroport Mohammed V a Casablanca en 1970 lors du voyage de ma Mère et mon Père vers la Mecque, via Alger et Tunis. Feu Roi Mohamed V et Rabbi Messas au Maroc
De Gauche a Droite: Notre Khalti -Tante Fdila – Ma Grande Sœur Lalla Fatima Ezzahra, Notre Mere Lalla Khalti Habiba, moi même [Said El Mansour Cherkaoui] et Jalila la Fille de Lalla Fatima, Notre Père Moulay Ahmed Cherkaoui, Sidi Ahmed Bouafi le Mari de Ma Sœur Lalla Khadija Cherkaoui ici présente aussi – Rahma wa Ghofrane fi Firdousse Naim Ameen ya Rab Alameen
Au nom de Moulay Ahmed Cherkaoui et de Habiba Taleb Hmad et ses enfants et leurs descendants, nous demandons que Justice doit être faite et rétablie pour corriger les abus et les spoliations Moulay Ahmed Cherkaoui a subi de la part de l’Administration Coloniale au Maroc et nous demandons le retour de ses agréments a ses héritiers légitimes.
Said El Mansour Cherkaoui Fils de Moulay Ahmed Cherkaoui et de Habiba Taleb Hmad
Oakland Californie USA le 24 / 5 /2017
Notre Père Moulay Ahmed Cherkaoui,
مولاي أحمد الشرقاوي
اللهمّ يمّن كتابه، ويسّر حسابه، وثقّل بالحسنات ميزانه، وثبّت على الصّراط أقدامه، وأسكنه في أعلى الجنّات، بجوار حبيبك ومصطفاك صلّى الله عليه وسلم.
اللهم ارحمه واجعل قبره روض من رياض الجنة
A travers ces principes directeurs, les activités entrepreneuriales de Moulay Ahmed Cherkaoui furent multiples et diversifiées dans leur contenu comme dans leurs devenir tout en ayant une finalité de bien être de construction d’un environnement harmonieux de partage du bien.
L’une des premières fut et reste la particularité de Moulay Ahmed Cherkaoui d’avoir été et d’être le Premier Marocain Musulman a faire démarrer les transports communs et d’avoir établi les premières structures locales pour la construction des cars au Maroc respectivement a Bab Ftouh et a El Jadida.
En premier a Marrakech, Moulay Ahmed Cherkaoui entreprit d’introduire les transports communs qui par la suite se concrétisèrent aussi par l’acquisition et la gestion d’un Garage situé sur la Rue de la Koutoubia a Marrakech [Place Jamaa El Fna] et qui servit pour plusieurs décennies comme lieu de stationnement des cars en partance pour Casablanca et pour Mazagan – El Jadida et d’autres villes marocaines.
Par la suite, je vais publier plus sur la contribution de cet Homme dans la prospérité de Marrakech et d’El Jadida et même de Casablanca et d’autres régions et confins en partant de Mazagan – El Jadida et des Doukkala comme bases d’opérations et cela durant son temps et ses activités nationalistes et sociales correspondantes.
En effet, Moulay Ahmed Cherkaoui était aussi un participant et un mécène au sein des groupes de résistance a Marrakech et a El Jadida.
Parmi les réalisations de notre Père Moulay Ahmed fut effectivement la matérialisation de son désir de préparer une nouvelle génération de marocains indépendants a tous les niveaux et en premier a celui du savoir, de la connaissance et de l’Éducation.
Pour cette raison, Moulay Ahmed Cherkaoui construisit sur son propre terrain et avec ses propres fonds financiers l’Ecole Hassania dans notre propre quartier de Naissance a El Jadida et qui est encore en plein essor jusqu’à nos jours.
En tant que sa propre progéniture et sa mémoire vivante présente, je ne peux que saluer une telle vision qui défia le temps et demeure actuellement et a ce jour, une validité de la pensée concernant un réel, robuste et authentique développement des ressources humaines de notre ville, notre région et du Maroc. Plusieurs personnalités littéraires, politiques et sociales de Mazagan – El Jadida et Des Doukkala empruntèrent le parcours de cette Ecole Hassania et réussirent a faire valoir leurs capacités et leurs potentiels intellectuels.
Ceci dit et pour l’instant, je me contente de vous livrer ce bref aperçu sur mon Illustre Père Moulay Ahmed Cherkaoui et cela sous la forme présente.
Que Allah ya Rham Walidaina Ajmaeen wa man Sabakana mina Mouaminine Salihine, Ameen ya Rab Alameen.
Bureau de la CTM – Mazagan – Face au Port et de l’autre coté de la Gare Routière et des Bureaux de Transports CherkaouiJe connais très bien cette place, j’ai travaillé dans les cars de mon Père Transports Cherkaoui toutes Directions.
C’est mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui qui a initié la construction de cette gare routière qu’il voulait être a coté de la CTM.
Pour preuve que mon Père construisit cette Gare, les 3/4 premiers bureaux dans cette Gare qui furent construit les premiers étaient gérées par mon Père et c’est là ou effectivement stationnaient nos cars et cela jusqu’à la fin des années cinquante avec Bouchaib Askri qui vendaient nos billets pour le voyage et les deux premiers bureaux jusqu’au déménagement a la nouvelle gare du terrain de Ouled Chentoufiya.
Merci infiniment Khalid Essfini pour cette remise sur le plateau:
Ces bureaux furent construit par l’initiative de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui et ces cars que tu vois en premier en blanc avec des traits en rouge par dessus Mazagan – Marrakech alors que le second faisait Mazagan – Casablanca alors que les petits rouges en premier plan et a coté du deuxième bureau / guichet ou on vendait les billets pour les passagers, c’était pour les Souks régionaux.
En somme les 3 et les 4 premiers bureaux furent des guichets pour les Cars de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui Rahima Allah walidayna Ajmaeen.
Ces 3/4 bureaux étaient tous pour les cars de couleur rouge et beige de transport en commun de mon Père aussi. La couleur rouge fut choisie par mon Père pour le symbole du drapeau marocain et une ligne verte et bleu traversait les deux cotés des cars.
A l’intérieur des cars au dessus des pare-brises étaient accrochés les certificats techniques, le numéro de l’agrément (qui était pour une grande ligne, Première Classe et Seconde Classe pour les Souks régionaux et les petits patelins) et une photo de Ben Youssef le Roi du Maroc a l’époque. En plus de deux plaques, une avec la mention de première classe et de deuxième classe avec leurs nombres respectifs de sièges. En fait au milieu des cars se trouvait une chaîne qui séparait les deux classes.
Les autres inscriptions étaient des interdictions comme rappel aux passagers:
Interdit de fumer ou de cracher Interdit de parler au Chauffeur
Mémoire Roulante des Minerva, Chevrolet, Panhard, Chausson, GMC et International et les moteurs MAN
A l’époque, jusqu’à la lisière des Zaers, on disait comme adage:
“Wa Ta Andek Kirane Cherkaoui” – “Est ce que toi tu as les Cars de Cherkaoui”
L’autre expression chantée cette fois-ci, c’était un passage récité a travers des chansons des Cheikhates qui chantaient:
“Wa Car Diyal Cherkaoui Lahmar fi Agba Ya Kfar”
“Le Car Rouge de Cherkaoui sur la pente, il accélérait”
Transports Cherkaoui Premier Musulman Constructeur Industriel d’Autocars PREMIER MUSULMAN Transporteur en Commun Toutes Direction au Maroc entre 1920-1948
Périple avec Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui
Mon Père lors d’une visite – Ziyara que nous avions entrepris a Moulay Abdessalam Ben Mchich – que plus tard j’ai compris pourquoi cette visite dans les fins fonds de la foret des montagnes de Jbala ou aucune route ne menait au sanctuaire. Nous avons marché toute une journée et a ce moment Guardia Civil était encore présente comme symbole de l’Espagne dans le nord. Nous avions parcouru le Nord avec une Quatre Chevaux Renault avec le moteur derrière. C’était une Cadillac pour moi ou une miniature Royce Rolls.
Des années après, j’ai effectivement saisi pleinement la raison de ce pèlerinage, puisque Moulay Abdessalam Ben Mchich était un disciple de la Tarika Tasaouf des Cherkawa – et très tôt le matin, une température glaciale, nous étions assis sur le sol couvert de plaques de liège et devant nous une balise de 4 coins érigée avec des pierres des montagnes environnantes, nullement taillées mais seulement choisies en fonction de la plateure de leur forme et posées les unes sur les autres enclavant ainsi un grand arbre de liégé et au milieu, un orifice faisant fonction de fenêtre pour voir le dedans de cette tour colossale, intrigante par la solidité et l’équilibre par ses pierres rocheuses disparates.
Mon Père m’expliqua que les descendants de Moulay Abdessalam Ben Mchich avaient essayé plusieurs fois de bâtir un Mausolée mais chaque fois avant de le terminer, tout l’édifice s’écroulait la nuit et que cet arbre remonta au milieu de la tombe comme une réponse a la surface pour effectivement les empêcher de recommencer la construction. En fait, mon Père précisait que Moulay Abdessalam Ben Mchich avait maintes fois durant sa vie conseillé a ses disciples et héritiers de ne point lui construire un Mausolée mais de le couvrir avec ce qui l’avait accompagné dans ses méditations et prières. Son tombeau était effectivement perché sur une cime d’une des montagnes et avait une vue panoramique sur le reste des chaines environnantes.
Une vue seule l’esprit peut mesurer l’origine et la béatitude grandiose d’une telle construction naturelle qui fournissait un espace d’acceptation du droit divin sur le matériel éphémère. Dans ce couloirs montagneux, l’humble s’adressait a son Dieu et trouvait son chemin de sérénité Soufi des Cherkawa.
Dans cette solitude voulue l’amour du Divin était la finalité de toute l’existence.
Dans cette contemplation de la nature environnante, Moulay Abdessalam Ben Mchich trouvait refuge pour conduire ses prières et de son rejet de toute célébration qui devrait être simplement réservée au tout puissant et au delà de son propre territoire existentiel en tant qu’attachement direct et éternel du Rouh Soufiya.
Cette fenêtre avait un fer forgé qui ressemblait les grandes bâtisses des châteaux du Moyen Age. Mon Père assit a mes cotés et tous les deux en tailleur droit dans la posture par respect et figés par le froid glacial et par l’imposante présence de l’esprit de Moulay Abdessalam ben Mchich. Dans cette révérence spirituelle, mon Père continuait de me demander a voix très basse me disant:
«Wlidi, regarde dans la lucarne-fenêtre, est ce que tu vois quelque chose ? »
je lui répondis tout le temps, oui, un arbre de chêne liège, une réponse candide d’un enfant sage et respectueux de son Père et de l’entourage paisible. Aucun enfant n’était autour, seuls les rochers et les pointes saillantes des chênes et des montagnes qui tissaient dans l’horizon bleu clair l’image d’une continuation des dents d’une scie rocheuse et verdoyante.
Mon Père s’était penché vers moi et de plus prés et d’une voix basse, claire et cinglante dans son contenu me chuchota dans l’oreille :
« Regarde bien a travers les barreaux de cette fenêtre, regarde bien, il y a un Lion dedans. »
J’ai sursauté sur ma place mais mon Père me conforta et me disait que c’était la projection de ce Grand Homme Soufi.
En fait, ce fut aussi une salutation d’un disciple des Cherkaoui qui voulait marquer notre visite des Cimes de ces Montagnes d’une présence majestueuse et qui saluait mon Père et son Fils comme les descendants de ses maîtres et voulait ainsi préserver la lignée dans la pensée comme dans la mémoire paternelle et commune entre Moulay Abdessalam Ben Mchich et Sidi Mhamed Cherki a travers notre présence.
Nous étions les invités d’un Lion qui en fait, pour moi, en tant qu’invité de mon Père je considérais cette présence comme une bénédiction du Vrai Lion que c’était Mon Père qui reflétait son image dans le Oukouf of Sadate.
Le Texte Complet sur “Moulay Abdussallam Ben Mchich” se trouve a la fin de cet article
La nuit avant une autre révélation dans le feu fut aussi des nôtres. Une autre fois, je raconterais les détails.
Depuis ce temps et pour des années a venir avant de traverser les mers, je pouvais réduire la tension du feu sur le corps et plusieurs fois j’ai accompli un tel apaisement pour les cousins et les cousines de Marrakech.
Que Dieu nous garde dans le droit chemin de la Baraka de nos aïeuls et nos ancêtres.
Moulay Abdessalam Ben Mchiche et Abdessalam Cherkaoui: Il faut ajouter a ceci que Mon Frère fut nommé Abdessalam with le surnom de Azhar par Mon Pere en référence a Moulay Abdessalam Ben Mchich qui fut aussi un disciple de la Zawiya Soufiya des Cherkawa et le nom de Abdessalam Cherkaoui doit aussi provenir d’une telle affiliation et identification de tout les Cherkaoui. Rahima Allah Mawtana Sabikine.
Haj Moulay Ahmed Ben Madani Cherkaoui, Rahimahou Allah Wa Taghamadahou bi Rahmatih Né en 1896 a Marrakech – Tarahama wa Taghata bi Rahmati Allah en 1978 a Mazagan – El Jadida
A peek into Transports Cherkaoui’s creative nest that was located in Mazagan – El Jadida – Morocco
ECOLE D’APPRENTISSAGE CHEZ LES TRANSPORTS CHERKAOUI
Transports Cherkaoui Moulay Ahmed Cherkaoui avait aussi formé sous sa direction une grande pléiade de constructeurs de carrosserie a Mazagan y compris Mimoun, Belfakir Moussa et son Frère, Ahmed Maalem Bouchaib, Maalem Bouchaib Chorfi, Maalem Larbi Cicklisse Melhaoui, Rais, Negache, Boucherit, Rahali et son maître d’oeuvre et plein d’autres.
ÉDIFICATION de la Carlingue: Un Art de l’Assemblage Fait Main
Ici des peintres sont les maîtres d’oeuvre, chez Transports Cherkaoui, c’était les Dessinateurs, les Menuisiers, les Ferronniers, les Peintres, les Mécaniciens et les Apprentis ouvriers qui étaient les Maîtres d’Oeuvre dans la mise en plan, la mise en place et la finition de l’autocar.
Les Panhard de Moulay Ahmed Cherkaoui, tout ce qui manquait iciBache pour les fenêtres Une plus haute galerie pour le porte bagage Derrière ces autocars avaient seulement une seule porte par laquelle accède le graisseur ou bien par laquelle pénètre le graisseur en passant de l’échelle, puisque des fois, il restait perché sur le porte bagage arrangeant le filet alors que l’autocar roulait sur la voie.
La porte derrière pour le Grissssonnne – Miloude Pas de porte pliante comme ici, une porte a poignée et clé Après cela, il ne reste qu’a dire En afa, en Avant
Brief Summary on the Bio of Moulay Ahmed Cherkaoui
Moulay Ahmed Cherkaoui that happened to be my Wonderful Father used to own Cabanas on the beach that he rented to the Beach-goers-Estivants during the whole year.
Later on, my Father – Moulay Ahmed Cherkaoui as the First Moroccan Entrepreneur in the Bus intercity transportation business – long-distance passenger bus services – acquired in the late sixties a Cafe, Hotel and Restaurant in Marrakech, his birthplace. In fact, it is in Marrakech where he launched initially in early 1920’s his first bus venture. He entered the Medina of Marrakech with 10 buses and parked them near the Mosque of Bab Ftouh on the side of the Great Place of Jamaa El Fna to let the Marrakechis – his co-city habitants to see and used his buses and not to travel any more with Caravan and mules. He wanted to modernize and he did the Moroccan means and resources of public transportation.
In fact, on the left side of the same place of Jamaa El Fna at the City of Marrakech, the Cherkaoui Family still owns a space that my Father had used as permanent Garage for his buses and all the buses that connect Marrakech to Mazagan in round-trip.
At Marrakech, I learned how to manage bus transportation operations and hospitality business services. My Father was a complete Encyclopedia of business management in terms of synergistic, horizontal and vertical integration of business development and customer relationship retention before even the concept was taught in the western business schools.
Without any sense of nostalgia or exaggeration or even memory deviation, this kind of innovation brought by my Father Moulay Ahmed Cherkaoui to the Entrepreneurial History and the Social Evolution of Morocco is just the tip of the iceberg.
Première Entreprise Musulmane de Construction d’Autocars au Maroc – 1920-1948
Le Premier Constructeur d’Autocars a Mazagan comme entreprise privée musulmane fut l’oeuvre de Moulay Ahmed Cherkaoui, il importait de France directement des chassis.
Ces Chassis de la Maison Panhard, Minerva, Berliet arrivaient a Casablanca – Port par bateau avec juste le volant un siege temporaire du chauffeur, les ailes, les feux et les phares de devant situes sur le devant du moteur, les ailes de devant ou on pouvait mettre un pneu de chaque coté des pneus de secours, la boite de vitesse, le frein a main, l’axe et le pont arrière, les pare-chocs devant et derrière wa Salate ala nabi.
Tout le reste c’était fabriqué Maison dans nos Garages a Derb Berkaoui et avant cela au niveau ce que l’on appelait Kamra a la sortie de Mazagan sur la route de Marrakech la c’était la première zone industrielle, a la limite des Heriya de la famille Bencherki surtout Moulay Said Bencherki le Père de Ahmed Bencherki.
Moulay Ahmed Cherkaoui avait aussi formé sous sa direction une grande pléiade de constructeurs de carrosserie a Mazagan y compris:
Mimoun le cousin et l’oncle des Belfakir qui avait perdu un bras dans un accident,
Belfakir Moussa,
Belfakir Ahmed
Maalem Bouchaib,
Maalem Bouchaib Chorfi,
Maalem Larbi Cicklisse Melhaoui,
Negache Bouchaib – Samid Frère de Ouled Rahal et Zniber,
Boucherit,
Rahali et son maître d’oeuvre et plein d’autres. La liste est longue
De même, tous ceux qui voulaient faire un métier de Chauffeur d’autocar devrait venir chez Moulay Ahmed Cherkaoui pour l’apprentissage non seulement de la conduite mais surtout la mécanique puisque le dépannage sur la route cela n’existait pas. Il fallait réparer sur la route sinon pas d’arrivée a destination. Le Chauffeur devrait être aussi un connaisseur / mécano que le graisseur lui prêtait main forte en cas de besoin ou pépin mécanique.
Alors les Transports Cherkaoui combinaient le Modelage, la construction des Autocars, la Carrosserie, la production des pièces d’Echanges, la Menuiserie, la Peinture, la Mécanique Générale et l’apprentissage Auto-Ecole pour autocars et Camions.
C’est cette capacité de Moulay Ahmed Cherkaoui d’offrir une telle intégration verticale et horizontale de services et en aval et en amont au niveau de la production industrielle en parallèle aux opérations de transports des voyageurs qui avaient permit une continuelle innovation technique de l’époque au sein de ses initiatives comme elles ont rendu mon Père le Pionnier Marocain Musulman dans les domaines de la Construction Automobile dés la naissance des Transports Publiques inter-villes au Maroc.
Tout cela se passait des le milieu des années 1920 puisque notre maison actuelle avec les anciens garages elle date du milieu des 1920 – début de 1930 la date ou elle fut construite par mon Père et elle existe toujours au Hamouwamate Sfa,
Saniate / Derb Berkaoui.
Porte-Bagage:Transport de Marchandises et de Voyageurs
– Position du Pneu de Secours et les Portes d’Accès
Les Pneus de Secours sur les Flancs, une référence de ma Mémoire sur le Travail de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui – Transports Cherkaoui – Mazagan
La différence avec les autocars construit par mon Père étaient au debut mis devant du coté des ailes pour permettre d’avoir deux portes, une de chaque cote de l’autocar.
L’autre alternative et bien plus tard, le pneu de secours fut mis sous le car du coté de l’échelle ou bien sur la face de derrière juste a cote de l’échelle qui mène au porte bagage.
Histoire des Transports a Mazagan, c’est l’Histoire des Transports Cherkaoui l’Histoire des Transports Publics Interurbains au Maroc
Il faut préciser aussi que le porte-bagage était au début utilisé pour le transport de passagers aussi. Avec l’introduction de nouveaux modèles d’autocars plus rapides, la galerie d’en haut, fut seulement réservé pour le transport de bagages et le graisseur utilisait un filet pour que les bagages ne passaient pas par dessus bord.
Certains autocars par contre, spécialement ceux ayant la desserte des villages et des souks hebdomadaires, prenaient a leurs bords les animaux domestiques des passagers.
Pour cela la catégorie Première Série, Première Classe pour les Grandes Lignes, les autocars n’étaient pas autorisés de prendre a bord des animaux domestiques. Meme les poulets, les dindes voyageaient en plein air par dessus bord sur le porte bagage et le Graisseur s’assurait toujours de les attacher fermement sinon ils pourraient s’envoler.
Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui est arrivé a Mazagan en 1920 avec des cars qu’il avait a Marrakech, il possédait a cette époque plus que 10 agréments. Il obligea les autorités de Mazagan en ce temps et avec son propre capital aussi, de le laisser construire derrière le port, la première gare routière officielle a Mazagan.
En premier et avant la construction de cette gare, les Cars de mon Père stationnaient devant ou existait le Cinema le Paris et ou existait aussi la Premiere Poste du Maroc et de Mazagan, qui fut inaugurée par Itsshak Brudo dont le nom fut donné a la meme place et ceci en face de la Dar Dariba Kdima, aussi la Première Perception et Maison des Impôts.
Cette place avait donc la poste – je crois que l’on l’appelait Hotel de la Poste – en fait ce nom lui valait bien puisque elle se trouvait a coté des hotels, la présence des cars de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui et de la CTM en ces lieux était importante pour le courrier, les journaux, les paquets et les lettres ainsi que les paiements dus et les marchandise commandées dans les villes, les souks et les villages par lesquels les cars de mon Père et ceux de la CTM transitaient et passaient. Donc les cars de mon Père comme ceux de la CTM étaient ceux qui transportaient le courrier entre les villes et leurs périphéries. *
D’autre part, la construction des hotels autour de cette place, au Café Français et derriere avec l’Hotel de Bordeaux et de Suisse et d’autres autour de cette place, trouvèrent donc la raison de leur location dans cette partie de Mazagan grace aux Cars de la CTM et de mon Père qui apportaient les touristes, les voyageurs et les visiteurs.
Ce que je raconte ici peut être vérifier dans le Ministère des Transports ou le plus gros dossier qui existe dans les archives est le Dossier de Cherkaoui de Mazagan et El Jadida. Toutes les agréments qui date de 1920 – 1930 a Mazagan en tant que des agréments privés sont d’origine de l’appartenance de Moulay Ahmed Cherkaoui, period ni plus ni moins et cela est l’histoire authentique du Maroc non seulement de Mazagan.
Mon Père fut aussi le constructeur du Bureau des transports aussi a Casablanca Derb Omar (ou la chaussée était construite de pavés comme a Paris) et a Rabat Bab Had et a Marrakech en premier Bab Ftouh et Derb Koutoubia a Jammaa el Fna.
Tous les transporteurs Musulmans ayant existé a Mazagan et ailleurs sont venu après mon Père en tant que Premier Entrepreneur Marocain Musulman des Transports Interurbains Privés et pour cela il fut le Premier President de l’Association des Transporteurs Marocains et President de la Commission des Transports au sein du Ministère des Transports et des Mines.
* Article que la Place Brudo vu la présence de l’Hotel des Postes, cette place servait aussi de lieu de départ des cars de transport a cette époque, toutes directions, y compris ceux qui appartenaient a mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui qui connaissait les Brudo.
Un article intitulé: “La route de Marrakech à El-Jadida (Mazagan) pendant le XXe siècle.” se trouve dans ce lien:
* Jusqu’aux années soixante, lorsque mon Père me fit “monter” au car durant les vacances d’été, on emmenait du courrier et des journaux et d’autres plis a Sidi Smain, Sidi Bennour chez Martinez et Guerrando Tnite Bouchane.
Le trajet de 98 kms avec escale à Azemmour (Moul Niss) et Bir Jdid.
Pépé, le frère de Monsieur Salinas et Abicidan le frère de David, notre photographe étaient les chauffeurs. A Bir Jdid, Si Brahim vendait des sandwichs aux œufs durs.
Et derrière la CTM, il y avait les fameux cars de « SLA ENBI », alors là, c’était tout un poème, on se rappelle tous des graisseurs qui appelaient les clients « le car part dans 15 minutes » tu parles, il fallait des heures pour partir, le temps de remplir le car de voyageurs et de marchandises – « Yalah a lihoudia, le car démarre dans 15 minutes pour Moul Niss….. »
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Active Said El Mansour Cherkaoui Moulay Ahmed Cherkaoui en tant que premier transporteur Musulman au Maroc fut élu le President de la Commission des Transports Publics dans le Ministère des Transports et des Mines et a travers son initiative, la Gare Routière fut construite sur le mur du port.Voir Photo ci-dessous donnée par Khalid Essfini qui montre que les 4 premiers bureaux – guichets furent donnés à Moulay Ahmed Cherkaoui pour ses cars de Transports Publics Toutes Directions avec des bureaux à la Place des Alliés à Casablanca, Rue Koutoubia à Marrakech, Bab Rouah à Rabat, Bab Boujloud à Fès et la Gare Routière au Boulevard Charles Roux a Mazagan aussi.La plupart des cars en premier et par sens de militantisme, Moulay Ahmed Cherkaoui, les avait peint en rouge et que meme les Chikhates chantaient: “Wa Car Diyal Cherkaoui Lahmar wa Fi Agba Ya Kfar”Quand Moulay Ahmed Cherkaoui était parti pour un long voyage au Moyen Orient qui dura 5 ans, en attendant son retour Mustapha son fils adoptif le représenta comme membre de la Commission des Transports a Rabat avec le nom de Mustapha “Ben Mohamed” Cherkaoui, a époque tous les Musulmans ont les appelaient encore “Wa Si Mohamed” alors que c’est Ahmed le nom de mon Père tandis que les Femmes: Fatna, colonialisme et eurocentrisme de l’administration obligent. Les agréments de Moussa Belfakir [Mazagan – Marrakech] appartenaient en premier a Moulay Ahmed Cherkaoui, comme les agréments de Mazagan – Casablanca appartenaient à Moulay Ahmed Cherkaoui en premier.
C’est Moulay Ahmed Cherkaoui qui a formé et enseigna le métier de transporteur Moussa et Ahmed Belfakir ainsi que leur oncle Mimoune qui a eu un accident de route et devenu Manchot. Le père de Moussa et d’ Ahmed Belfakir venait a cette époque rendre visite à ses fils sur le dos d’un ane et cela dans le garage de Moulay Ahmed Cherkaoui a Derb Berkaoui.
Aussi, durant la pression des autorites du Protectorat Francais sur Moulay Ahmed Cherkaoui comme punition pour ses activites nationalistes et independantistes, Moulay Ahmed Cherkaoui avait prêté et transféré des agréments de Casablanca et Marrakech aux deux Frères Belfakir (Moussa et Ahmed) un prêt qui ne fut jamais rendu ni payé entièrement jusqu’à nos jours.
Si vous faites une recherche dans les archives du Ministère, vous aurez la confirmation de ces détails historiques sur Moulay Ahmed Cherkaoui et sa place dans l’Histoire des Transports au Maroc comme le proprio original de ces agréments et son rôle de pionnier en tant que Propriétaire Musulman des Transports en Commun au Maroc.
Moulay Ahmed Cherkaoui possédait et gérait 5 Ateliers de construction de cars et de réparation mécanique des cars à la Rue Jean Bart allant de la Route de Marrakech à Parc Lyautey, les reliant directement d’un seul trait.Said El Mansour Cherkaoui – 24/4/2023 – 25/4/20235
Hbibi Ba Sid Nebbar – Lebbar et Hbibi Sid Mustapha Ben Mohamed {Ahmed} Cherkaoui / Raiss – Riad: les deux fils adoptifs de Moulay Ahmed Cherkaoui: voila une archive confirmant le récit précédent publié par le Petit Marocain publié en 1936, nos remerciements à notre Frère Sid Jilali Derif pour ce merveilleux témoignage historique
Rahma wa Ghofrane lihoum Koulhoum fi Firdousse Naim Ameen ya Rab Alameen
Khadija Cherkaoui: Que tous les gens mes amis doivent connaître et lire cet article posté par Docteur Saïd El Mansour CHERKAOUI un grande histoire si on peut dire sur le transport et aussi se rappeler des vrais Jdidis qui sont dans l’oubliette…et qui tant donnes et ce sont sacrifiés pour leur pays et aucune reconnaissance envers eux ni envers leurs enfants personnellement j’tant travaillé avec l’administration je n’ai pas besoin d’eux mais au moins ??….les parvenus profitent de notre ville bien aimée juste une appellation pour une avenue portant leur nom rien de rien …je parle de tous les gens et non seulement pour père qui a donné bcp je cite un seul exemple le terrain de 600 M2 pour l’école assafa alhassania et bcp de choses que je ne citerais pas Allah irahmo
Said El Mansour Cherkaoui: LA KOUTOUBIA TRANSPORTS H. CHERKAOUI TOUTES DIRECTIONS – VOYAGEURS – MARCHANDISES SERVICE PUBLIC DE TRANSPORTS MIXTES TRANSPORTS CHERKAOUI MARRAKECH MAZAGAN Premier Marocain Musulman Entrepreneur des Transports en Commun en 1920 Militant pour l’Indépendance du Maroc: Moulay Ahmed Cherkaoui Moulay Ahmed Cherkaoui a 24 ans fut le Premier Transporteur Musulman au Maroc 1920 les Premiers Cars construits et ayant des agréments [GRIMATES – GRIMA] Toutes Directions en partant de Mazagan et le premier Transporteur Marocain Musulman dans tout le Maroc appartenaient et furent lancés par Moulay Ahmed Cherkaoui – Transports Cherkaoui – NI PLUS NI MOINS Said El Mansour Cherkaoui – 24/4/2023 – 25/4/20232
Mohammed Fouad Lahlali: La CTM avait la 1ère et la 2ème classe ,2 heures de route entre Eljadida et casablanca avec un arrêt à bir jdid pour des boissons et des casse croûtes
Said El Mansour Cherkaoui: Billet de Voyage portant la date de 193 le début des années 1930TRANSPORTS CHERKAOUITRANSPORTS CHERKAOUI MARRAKECH MAZAGANPremier Marocain Musulman Entrepreneur des Transports en Commun en 1920Militant pour l’Indépendance du Maroc: Moulay Ahmed CherkaouiMoulay Ahmed Cherkaoui a 24 ans fut le Premier Transporteur Musulman au Maroc1920 les Premiers Cars construits et ayant des agréments [GRIMATES – GRIMA] Toutes Directions en partant de Mazagan et le premier Transporteur Marocain Musulman dans tout le Maroc appartenaient et furent lancés par Moulay Ahmed Cherkaoui – Transports Cherkaoui – NI PLUS NI MOINS Said El Mansour Cherkaoui – 24/4/2023 – 25/4/20233
Bouchaib Gabari: Je n oublie jamais des transports le premier fait chaque jour had ouled frej conduit par un nommé ba smaille les deux autres font chaque jour el jadida settat sns oublié le transport de bouchrit aaribat zouanate chakouri
Said El Mansour Cherkaoui: Si Bouchaib Gabari Chekouri est et était à Safi non pas à El Jadida Abdessalam Chekouri faisait Safi – Marrakech avec son frère Abderrahman qui s’occupait du bureau a Marrakech.
Malika Boudhaim: Ya hasra .Allah yerham ces grands hommes dont le mari de ma tante , ssi mustapha Lgharbi qui fut lui aussi un transporteur de Mazagan aux régions avoisinantes jusqu’à Oualidiya . Son associé était l’espagnol Miguel .
Bouchaib Gabari:Je n oublie jamais les fourgonnette qui fesaient le trajet el jadida azemoure
Bouchaib Gabari: Sans oublier que je préfère voyager à travers les taxis qui étaient garé devant mellah
Redouane EL Mobarik: Salinas,les freres nhaily ,cherkaoui étais les premiers transporteurs de voyageurs a Mazagan puis les bouchtias,belfakir,bouchrit………
Said El Mansour Cherkaoui: Si Redouane EL Mobarik Mes respects fraternels mon Frère et frère d’un Grand Moubarik que j’ai eu comme Répétiteur au Collège Poly dans le temps et contre qui j’ai échangé des touches de ballon, notre Grand Chkaiyek, notre Aile Droit de DHJ
Bouchaib Gabari: Voyager dans le transport de Salinas était un luxe ( que j ai connu des années 1970)
Said El Mansour Cherkaoui: Bouchaib Gabari Dans les années 70, Salinas n’existait plus a El Jadida, les deux cars de transport Chausson et leurs agréments furent vendus à Bou Dwa – Amazigh qui vendait du sucre et du thé sur l’Heriya du côté de la Banque d’Etat du Maroc.
Jean Paul Ingarao: Comment s’appelait le neveu de pépé qui était le troisième chauffeur ?
Jean Paul Ingarao: Et il y avait aussi Ansado qui était le mécano de Salinas
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Salinas avait seulement 2 Cars, l’un conduit par Pépé, le frère de Salinas et l’autre par le cousin de Salinas ou bien membre proche de sa famille.
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Salinas avait 2 fils, les deux de très bons joueurs de tennis, classe avec Jean Paul et Manetti.Les deux Salinas, San Miguel et San Francisco et Denise Salinas [Gracias Jean Paul Ingarao] habitaient juste derrière la station Shell en face du Cinéma Marhaba de l’autre côté de l’Auto-Hall dont le proprio était gendre des bouchers Laporte mes voisins de palier à la Rue Jean Bart qui donne directement sur le Parc Lyautey. San Miguel surtout et San Francisco étaient aussi membres du Cercle d’Escrime de Mazagan dont je faisais parti aussi suite à la retraite du Maître d’Armes Carpozen qui fut succédé par notre Maître Abousaid Cherkaoui
Jean Paul Ingarao: Francois l’aîné et michel très bone en escrime et au tennis
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Salle Carpozen du Cercle d’Escrime de Mazagan avec le Maitre d’Armes Abousaid Cherkaoui, Champion du Maroc Fleuret. Et Moi et moi je suis le premier debout à gauche Dans cette photo, il y a 4 de tes ami/es de classe
Said El Mansour Cherkaoui: Salles Carpozen Cercle d’Escrime d’El Jadida, et moi et moi et moi avec les escrimeuses et les escrimeurs je suis le troisième à partir de la gauche plus Bébé que la précédente photo.
Jean Paul Ingarao: J’ai fait aussi un peu d’escrime avec Carpozen mais ça ne m’a pas plu
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Dommage on aurait pu croiser le fer ensemble, Carpozen venait souvent nous enseigner et nous donner des conseils, il habitait juste à coté de l’Hotel de la Plage, la rue en face du golf miniature qui portait son nom dans le temps.
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Les 4 Mousquetaires que tu dois connaitre “peut être” en classe ou école: Les Tackx habitaient à côté de Salinas aussi Nicole Lépine fille du Directeur de l’usine textile, Jocelyne Tackx fille de Martial Tackx, sa Grande Sœur, le frère Alain était plus dans le handball avec nous en cadet par la suite, Catherine Tackx a quitté l’Escrime et était avec nous aussi s’est mariée par la suite avec le fils de “horlogère” du coté de Dufour, Rachida et Fouad Chiadmi ils ont tous/tes été à Clemenceau – Charcot et Lycée Poincaré aussi
Said El Mansour Cherkaoui: Fouad Chiadmi et la Sœur de Khatiba Moundib si ce n’est pas Touria ta Grande Sœur aussi qui est à la gauche de ma grande Sœur Lalla Fatima Ezzahra Cherkaoui Allah ya Rhamha fi Firdousse Naim Ameen
Said El Mansour Cherkaoui: Jean Paul Ingarao Désolé Je ne savais pas qu’ils étaient divorcés, ils formaient un très beau couple c’est nouveau pour moi, leur mariage fut aussi célébré à la Salle des sports, orchestre, tra lalla et gâteau avec cerise par dessus la crème de la crème des Marquis et de la Marquise [Grand Pâtissier Mr. Philipe] et Moka de la Mecque Jdidiya avec du beau monde mazaganais et jdidi, y compris les dignitaires de la ville.Nous les Escrimeuses et Escrimeurs, y compris sa Soeur Jocelyne notre championne minimes du Maroc, on leur avait fait une entrée et une sortie d’honneur sous nos fleurets et nos épées Martial Tackx avait pris des photos de nos tous/tes, il était un vrai photographe toujours avec sa caméra de géomètre et Ansel Adams mais à ce qu’il parait il a perdu tous les albums durant un déménagement.Une mémoire perdue gratuitement dommage Doukkala ne produit pas de fromage, on serait devenu la Hollande et nous des bébés Hollandais avec les joues roses comme les photos des bébés dans les pharmacies et dans le cabinet de ton père, Rahma wa Ghofrane, Ameen.
Transports Cherkaoui Toutes Directions – Mazagan – El Jadida – l’Histoire des Transports Publics Interurbains au Maroc Les Transports Toutes Directions – Transports Cherkaoui – Moulay Ahmed Cherkaoui – Premier Transporteur Entrepreneur Prive au Maroc et a Mazagan – El Jadida.
Il y a avait une expression qui témoigne de l’importance de Moulay Ahmed Cherkaoui dans l’Histoire du transport public Marocain et cela d’après un Ami que c’est dans les confins de Zaer ou on le disait ainsi:
“Wach ta Andek Kirane Cherkaoui”
L’autre fameuse expression était chantée par les Chikhates:
“Wa Car diyal Cherkaoui Lhmar fi Agba ya Kfar”
En effet, tous les cars de mon Père Moulay Ahmed Chekaoui a un moment de son histoire étaient peint en rouge et par la suite en bleue clair d’azur.
Echange de Commentaires a Facebook sur Moulay Ahmed Cherkaoui
Pionnier de la Modernisation du Maroc, une Volonté Entreprenante du début du Vingtième Siècle: Moulay Ahmed Cherkaoui:
Transports Cherkaoui: L’Histoire des Transports a Mazagan c’est l’Histoire des Transports Cherkaoui – C’est aussi l’Histoire des Transports Publics Interurbains au Maroc Premier Musulman Constructeur Industriel d’Autocars et Transporteur en Commun au Maroc entre 1920 – 1948, plus tard a travers des donations aux membres de sa proche famille y compris son fils adoptif, Feu Mustapha Raiss. Mon Prénom et mon Nom sont: Said El Mansour Cherkaoui Mes deux Filles s’appellent: Habiba Ait Youssi Cherkaoui et Bouteina Ait Youssi Cherkaoui Mon Fils s’appelle: Moulay Ahmed Ait Youssi Cherkaoui Mon Prénom est Said El Mansour et je suis né en 1950 et fils de Habiba Ait Youssi Taleb Hmad (Confederation et Nation Amazigh des Ait Youssi) et de Moulay Ahmed Cherkaoui (Cherkawa de Marrakech et Zawiya Cherkaoui, Boujad)
Mon prénom et sa composition de Said et El Mansour furent choisis avec raison et avec un but précis par mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui qui sont ★ l’Indépendance de notre Royaume du Maroc ★ Moulay Ahmed Cherkaoui voulait que ces deux qualificatifs deviennent la designation de notre Patrie Nationale construite sur Bonheur = Saad = Said Victoire = Nassr = El Mansour
Moulay Ahmed Cherkaoui avait toujours donné les prénoms de mes Frères et mes Soeurs avec une intention et un métaphore précises au delà de la désignation propre mais comme une identité culturelle, politique et spirituelle qui désigne et concerne le Maroc et ses particularités historiques. Moulay Ahmed Cherkaoui avait même établi des liens au delà de nos frontières avec les esprits qui voulaient l’indépendance du Maroc et cela même au Caire en Egypte, où il s’est rendit en 1930.
★ Moulay Ahmed Cherkaoui est un Nationaliste de l’intérieur comme de l’extérieur jusqu’à son départ éternel en 1978 ★
Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui, celui qui œuvra toute sa vie adulte directement pour l’Indépendance du Maroc tant sur le plan social, économique que éducationnel et familial envers la nation marocaine. Moulay Ahmed Cherkaoui contribua directement avec son argent et ses biens immobiliers dans le rehaussement et l’avancement de la cause de l’indépendance du Maroc et cela par plusieurs actions directes et secrètes soit a El Jadida, a Marrakech, a Fes et a Casablanca.
Ses cars comme ses voitures étaient mis a la disponibilité des résistants et des nationalistes pour le transport de tous leurs besoins et du transfert de leur porteurs de messages et même durant leur fuite et cela gratuitement et dans le secret absolu et la coopération loyale. Moulay Ahmed Cherkaoui entreprit des voyages et accomplissait des navettes entre Rabat et Fes et les prisons marocaines, y compris La Prison Agricole de Ader a proximité d’El Jadida sur la route d’Azemmour ou étaient emprisonnés des nationalistes, Moulay Ahmed Cherkaoui les faisaient personnellement pour faire venir les membres de leurs familles et les hébergeaient dans sa propre maison et les maisons qu’il avait dans les autres quartiers de la ville et facilitaient les visites et leurs séjours et cela sans demander aucune compensation ou faveur en échange.
Cette flamme de l’indépendance du Maroc inspira mon défunt Frère Si Driss de joindre des groupes secrets de la lutte pour l’indépendance, y compris avec les Kechafas et le mouvement des Scouts qui servaient de liaison pour la formation des esprits des jeunes. Les actions secrètes pour l’indépendance de mon Frère Si Driss lui coûteront des le milieu des années 1940 plus que 3 ans d’emprisonnement et de travaux forcés dans la construction des routes autour d’Ifrane sous la neige. Ce fut le déclenchement fulgurant des représailles directes contre Moulay Ahmed entreprit par l’Administration du Protectorat Français au Maroc sous la direction du Général Alphonse Juin de mai 1947 à juillet 1951, Moulay Ahmed Cherkaoui subit toutes les vexations possibles avec même un emprisonnement a Marrakech (Glaoui fut le Pacha avec son Chancelier Haj Idar) et des accusations de toute sortes préfabriquées par les acolytes et les collaborateurs de l’Administration Coloniale, une bande de Assyriens Chrétiens et leurs acolytes d’origine Européenne.
A Marrakech, Moulay Ahmed Cherkaoui finançait et octroyait des fonds et la logistique de transport pour les membres de l’organisation de la Main Noire, la vraie qui luttaient clandestinement pour une authentique indépendance du Maroc avant qu’elle ne sombra dans les déchirements internes lorsque ses attentats commencèrent a virer et a viser d’une façon inconsistante avec les objectifs de l’indépendance nationale. Selon, mon Père, cette organisation en principe militante pour l’indépendance, fut par la suite manipulée pour en faire un outil de zizanie et d’enrichissement qui oblitèrent l’organisation de l’intérieur notamment par des déchirements dans le mouvement de l’indépendance nationale. La Main Noire commença ainsi a liquider tout ce qui leur paraît être des collaborateurs ou des soutiens directs de la présence coloniale au Maroc et même ceux qui luttaient contre cette liaison avec l’Extrême Droite formée par des Colons Jaloux de leurs intérêts au Maroc. Une grande partie des Colons terriens et entrepreneurs voulait a tout prix maintenir leur présence exploitante des vestiges du Protectorat malgré que la France a subit les contrecoups de la domination nazie.
Notre cousin directe, un Cherkaoui de la Branche de Sidi M’hamed et Moulay Abdessalam, connu sous le nom de Bayoud a Marrakech fut une victime directe de ces luttes intestines au sein de l’organisation de la Main Noire. Nos propriétés soit a Marrakech ou a El Jadida et même a Casablanca, tel que les bureaux de ventes de tickets de transportation furent souvent les lieux de rencontres et de réunions des chefs de file des résistants dans ces villes. Moulay Ahmed Cherkaoui a ses propres frais, utilisaient ses voitures et cars de transport pour faire venir de Fès, de Marrakech, de Rabat et de Casablanca les familles des résistants et des nationalistes emprisonnés a la Prison Agricole de Ader dans la banlieue d’El Jadida. Mon Père et ma Mère offraient aussi le gîte, l’habillement et l’alimentation a ces familles et a leurs époux emprisonnés dans cette prison.
Ainsi, plusieurs membres du Premier Gouvernement Marocain sous Mohammed V sont passés et ont bénéficié du support direct et de l’hospitalité de Moulay Ahmed Cherkaoui et de Habiba Taleb Hmad Ait Youssi. Moulay Ahmed Cherkaoui fut puni par l’Administration Coloniale pour ses affiliations, ses efforts et ses réalisations et pour avoir aussi un Fils luttant directement pour l’indépendance en lui prenant la plus grande partie de ses biens, les agréments de transports toutes directions.
Notre Maison était décorée de portraits géants de Mohammed V, et mon Père tenait toujours a s’habiller dans les grandes occasions comme dans ses voyages a l’Étranger comme s’habillait Mohammed V.
Abdelfettah Kandoussi Nous avons fait faire en 1962 par la société CHERKAOUI un très beau car Vert de la marque VOLVO que tous les joueurs de l’USO de l’epoque connaissent. il faisait la ligne Oujda. Djerada Like · Reply · March 18 at 4:17am
Khadija Cherkaoui Mr Ali maalem Moussa effectivement a commencé comme carrossier mais apres My Ahmed Cherkaoui c’était les années 20 l’histoire et l’administration en est témoin Like · Reply · March 18 at 10:04am
Said El Mansour Cherkaoui Lalla Khadija Cherkaoui J’ai une reponse que j’ecris pour cela Ma Tres Chere Soeur avec tous les details et Ali Belfakir va la lire aussi. Je vais la publier plus tard et en attendant voila une breve introduction et un petit extrait a l’intention de Ali Belfakir a qui je demande de fournir des preuves, des temoignages, des faits et des indications historiques pour vérifier sa declaration.
J’attends Ali Belfakir de nous eclairer la dessus pas qu’avec des affirmations mais des explications fondees et soutenues.
En effet, Moussa Belfakir a commencer comme Carrossier bien apres Moulay Ahmed Cherkaoui, puisque c’est Moulay Ahmed Cherkaoui qui lui a appris ce metier.
Moussa Belfakir etait ouvrier chez Moulay Ahmed Cherkaoui et cela est la verite de la verite.
En effet, ce n’est pas seulement Moussa Belfakir qui fit ecole chez Moulay Ahmed Cherkaoui mais aussi son cousin – je pense il s’appelait Mimoune – qui avait un seul bras. de meme Mimoune aussi fit ses ecoles chez notre Pere, Maalam Bouchaib le Grand pere de Khawa fit ses ecoles chez Moulay Ahmed et la encore tres jeune.
Maalam Bouchaib fils de Derb Berkaoui, a grandi dans les ateliers de notre Pere comme le furent beaucoup d’autres.
L’autre Maalem Bouchaib aussi celui qui occupa le bas de l’immeuble de Ouled Madame Millet, lui aussi avait fait ses ecoles dans les ateliers de Moulay Ahmed Cherkaoui . Ce Grand maalem Bouchaib avait forme ses deux freres, le plus age avait ouvert son propre garage en face du Cadastre Foncier – Mouhafada et le plus jeune, le cadet travaillait avec lui dans cet atelier en face de notre Madrassa Hassania et plus tard dans le Hri qui appartenait a Jacquety entre le bureau de Adigard de Gautries et Maalem Ouled Bejdad Triciane et Maalem Larbi le Grand Fabricant de Bicyclette a Mazagan tous les deux furent aussi des apprentis chez Moulay Ahmed Cherkaoui.
Je citerais d’autres plus tard.
un point a preciser ici aussi, les agrements qu’avaient la Famille Belfakir (leur cousin qui avait un seul bras, Mimoune Moussa et Ahmed Belfakir) tous ces agrements sont d’origine une appropriation de Moulay Ahmed Cherkaoui. Comme tu le dis si bien, l’Histoire et l’Administration en est témoin.
Il n y a qu’ a aller au AccueilMinistère Ministre de l’Equipement et des Transports http://www.equipement.gov.ma/…/Pages/Mot-du-Ministre.aspx a l’époque on l’appelait le Ministère des Transports et des Mines, et voir les archives et vous aurez la surprise de voir que le plus gros dossier qui existe dans leurs archives est celui de Moulay Ahmed Cherkaoui.
1 – Je vais demander a Ali Belfakir est ce que Moussa Belfakir (Rahimahou Allah) avait fabriqué des autocars qui étaient nourris au charbon de bois?
Notre Père l’avait fait et les avait conduit avec son Jeune Frère Si Mohammed Cherkaoui .
2 – Je vais demander a Ali Belfakir est ce que Moussa Belfakir (Rahimahou Allah) avait fabriqué et conduit des autocars qui marchaient au gazobois?
Notre Pere l’avait fait et les avait conduit avec son Jeune Frère Si Mohammed Cherkaoui Said El Mansour Cherkaoui
Deuxième Partie:
Ali Belfakir, je ne viens pas ici pour me rehausser le moral ou prétendre des choses que l’on est pas ou bien de déformer la réalité de notre existence, je suis ici pour la seule raison qui est celle de ne pas perdre le contact avec mes mémoires dont mes amis de plus 40 ans ici et ailleurs en sont les porteurs et les racines et dont je suis fier de les avoir porté en moi dans toute mon existence.
Le Bureau des billets se trouvant a l’époque au centre d’un grand rond point dans le Garage de Derb Omar a Casablanca et Place des Alliés dans Bab Smate furent tous les deux construit par mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui
La Gare Routiere de Mazagan fut l’initiative de Mon Pere ou il occupa les premiers bureaux dont la photo de Khalid Essfini montre les cars Minerva que mon Père outillaient et concevait la carlingue et la carrosserie. Le Garage de stationnement et du départ des autocars de Marrakech direction Casablanca et Mazagan appartenait a Moulay Ahmed Cherkaoui et nous appartient jusqu’à ce jour se trouve a Jamaa El Fna. Moussa Belfakir et ses Frères n’avait jamais touché ou outillé une carrosserie pour un Minerva ou un Panhard dans toutes leurs vies. De même Moussa Belfakir n’avait aucune propriété de stationnement ou de service pour les transports a part leur garage en face du Cadastre et de Vita et Puglisi et l’autre Italo-Francais qui construisit les caravanes. Je laisse la parole a Ali Belfakir pour l’instant plus d’indications viendront par la suite.
Deuxième Partie: Mon Père, Moulay Ahmed Cherkaoui le Père de l’Industrie Mécanique Musulmane au Maroc.
Ce n’est point une faute, ni de ma responsabilité que mon Père avait aidé Moussa Belfakir dans tous les domaines même au niveau de l’achat des agréments et autocars de mon Père et entre nous, ils ne furent nullement régler complètement, il y avait une grande somme due qui ne fut jamais payée a mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui.
{Une mise a jour fut additionnée au passage suivant}
Eh oui, cela aussi est la vérité et même cette vérité fut aussi répétée par Mokhtar aussi vis a vis de ma Mère et cela en coalition avec le Fils de Bouchrit, oui l’héritier de Feu Boucherit, vu que Bouchrit Père comme Moussa Belfakir furent aussi dans le temps parmi les protégés de mon Père, ma Mère fit confiance a son fils aîné Mokhtar Belfakir et aussi Abdesslam Boucherit, ce dernier manipula mon Frère Si Driss Cherkaoui pour lui soustraire sa part dans l’agrément et tous les deux, Mokhtar Belfakir et Abdessalam Boucherit se présentèrent comme les légitimes usurpateurs de nos agréments, pensant que Ma Mère allait tomber dans leurs trappes. En effet, ceci se révéla aussi un carrousel de trucages et faux et usage de faux de la part de ces faussaires malgré tout le bien que Moulay Ahmed Cherkaoui avait donne et offert comme aide et contributions directes dans l’émergence de Moussa Belfakir et Boucherit comme transporteurs les premiers de Mazagan a Casablanca et Mazagan Marrakech [ces agréments appartenaient d’origine a Moulay Ahmed Cherkaoui] et les cars que mon Pere avait aussi prêté a Boucherit pour démarrer son transport entre Mazagan et Safi. Des documents correspondants sur cette affaire de Mokhtar Belfakir vis a vis de notre Mère existent actuellement a la Mahkama d’El Jadida.
Eh oui notre Mémoire est dure a gommer de nos esprits parce que comme on dit c’est la vérité dont on n’a pas besoin de se la répéter pour s’en rappeler, elle est omniprésente et cela qu’importe le lieu, la distance et le temps parcouru entre sa naissance et sa narration.
Ici, par respect aux individus que mon Père a côtoyé de toutes les confessions, je dis bien que Grace a Dieu, Hachem et Allah, je demeure son porte-parole.
Je te laisse aller te documenter sur tous ces aspects que tu ne connais pas apparemment et de revenir ici avec une argumentation fondée et soutenue par des faits et des mémoires solides pour enrichir notre partage et notre débat loin des frustrations et des émotions gratuites qui devraient comme on dit chez nous qui possèdent l’esprit sportif; elles devraient rester en dehors des vestiaires ou bien enfermées dans les Lockers.
Quand on rentre sur le terrain c’est pour montrer son jeu et notre capacité de contrecarrer l’autre équipe avec droiture et adresse mais pas seulement avec Tehrasse, cela c’est pour les Boujadiyines comme on dit chez nous a Doukkala.
Sur ce je te laisse réfléchir et accumuler les preuves comme j’ai dit auparavant que j’aimerais lire de toi mais pas de plaintes ou complaintes s’il te plait, on a beaucoup émis assez de pareilles comme cela, il est temps de reconstruire notre mémoire et cela sans le confort du couple destructif qu’est la léthargie et l’amnésie. [Ali Belfakir]
Bien a toi amicalement et professionnellement, reçois mes amitiés sincères et laisse moi savoir si tu as besoin de nouvelles et additionnelles indications sur ce chapitre de la Vie Mazaganaise de Mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui.
Je te remercie Ali Belfakir ainsi que ma Soeur Lalla Khadija Cherkaoui pour m’avoir donné ici l’opportunité de clarifier mes mémoires et préciser mes observations sur mon Père, Moulay Ahmed Cherkaoui le Père de l’Industrie Mécanique Musulmane au Maroc. Like · Reply · March 19 at 5:08am · Edited
Ali BelfakirSaid El Mansour Cherkaoui Respects à la mémoire de tous ces grand hommes comme on en fait plus…Merci pour ce partage enrichissant surtout pour les gens de ma génération qui n’ont pas eu l’honneur de connaître leurs aïeux… Like · Reply · March 19 at 8:03am
Khadija Cherkaoui Quelle mémoire tu n’es pas un grand historien international pour rien je te prie de m’envoyer un exemplaire de ces documents concernant notre père Moulay Ahmed Cherkaoui ci joint sa photo Like · Reply · March 19at 9:14am“
Berakates – Cabines en bois étaient préfabriquées et montées dans nos garages-ateliers situés juste a deux pas de la plage et furent ainsi que louées par Moulay Ahmed Cherkaoui durant la saison estivale.
Khalid Essfini Ouled Sidi Baba, tu sais ces cabines en bois en forme de Cabane, elles étaient démontables, avaient une porte divisée en deux, celle d’en haut, on la soulevait et on la maintenait ouverte avec une barre de bois et servait ainsi de protection contre le soleil. A l’intérieur, un genre de banc en bois existait et sur les bords, des crochets pour accrocher les vêtements et les serviettes. Elles reposaient sur une plateforme qui se tenaient sur des pieds et donc la cabine ne touchait pas le sol.
Ces cabines étaient colorées en blanc et bleu avec de large rayures transversales. La peinture utilisée pour les peindre était en poudre.
L’autre particularité de ces cabines, elles venaient d’un garage situé à Derb Berkaoui, l’ancienne Rue Jean Bart, actuellement Abdelkader Ben Drigua, donc juste en face de l’entrée principale de l’Ancien Parc Lyautey devenu Mohamed V.
Ces cabines étaient manufacturées dans un des garages de mon Pere, Moulay Ahmed Cherkaoui, les deux Maalems étaient deux Bouchaib, le Grand Maalem Bouchaib Abbadi qui sera par la suite le Grand Maitre d’Oeuvre dans les ateliers de mon pere et par la suite chez Belfakir Moussa, Ahmed et Abderrahman, ainsi que Mokhtar.
Le Grand Maalem Bouchaib Abadi est le Grand Pere de Driss Allah ya rahmou et de Abdallah El Khaoua et l’autre Maalem Bouchaib Chorfi, l’Oncle de Si Mohamed Hadidi de Derb Berkaoui. Il faut préciser que les cars de transport toutes directions de mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui avaient la carlingue construite avec une charpente, y compris les cadres et les fenêtres et les portes.
Allah ya Rhamhoum wa jallil alihoum Ghofrane.
J’ai passé mon enfance a peindre les murs de nos garages avec ces fameuses peintures, l’eau on la prenait d’un puit situé dans la Dwiriya derrière notre maison. Je me limites a ces echos de chroniques d’été des entreprises de mon Père pour l’instant. Voila un peu d’histoire familiale mélangée avec la mémoire de notre ville commune et nos souvenirs collectifs. 1 .7. 17
Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. Fils de Moulay Ahmed Cherkaoui et Père de Moulay Ahmed Cherkaoui
VEUILLEZ ME FAIRE PARVENIR LES PHOTOS DE NOTRE GRANDE FAMILLE DES CHERKAOUI DE MARRAKECH QUE JE POURRAIS AJOUTER ICI DANS CETTE PRÉSENTATION – SLIDES
Le Monde des Cherkaoui de Marrakech
LES BRANCHES DE L’ARBRE DES CHERKAOUI A MARRAKECH
Moulay Said Bencherki et Moulay Ahmed Cherkaoui Modernisateurs de la Valeur Entrepreneuriale a Mazagan
Moulay Said Bencherki, son meilleur ami et plus que “beau frère” par relation maritale fut son compagnon en Egypte, Mecque et Jérusalem alors que Moulay Ahmed continua son périple vers les pays de la Grande Syrie de l’Epoque.
Moulay Said Bencherki, un homme de taille Doukkalais, respecté pour sa force physique et sa force de caractere ainsi que a travers sa réussite comme négociant international des produits d’exportation du port de Mazagan. Heriya dans son entière destinée commerciale et créneau de creation d’emploi et de valeur pour toute la ville de Mazagan / El Jadida était “redevante” aux actions entrepreneuriales tournées vers l’exportation de Moulay Said Bencherki qui en retour facilitaient aux autres commerçants comme Mesnaoui, Ouled Soukar, Mekouar et Bensaleh par exemple, l’accès aux grandes sociétés britanniques et françaises pour l’importation du sucre, du thé et des ustensiles pour la préparation du thé manufacturés a Manchester (Angleterre) par Richard Wright qui devint le symbole de la haute qualité sous le sobriquet de “Rite”, tel que le Babor, la Siniya, les containers pour le the, la menthe et les blocs de sucre et enfin le Berad, tous doivent être en Rite.
Moulay Said Bencherki et Moulay Ahmed Cherkaoui n’échangeaient pas seulement entre eux les bonnes choses de la vie quotidienne de qualité, ils étaient liés dans la complicité du respect et de la fraternité sincère a tel point qu’ils décidèrent que leur prochain fils sera respectivement le porteur de leur prénom.
De ce fait, Moulay Ahmed Bencherki porte actuellement depuis sa naissance le nom de mon Père et moi ne plus tot que Moulay Ahmed Bencherki, je portes le nom et le surnom de son Père Moulay Said, effectivement tout les jdidis qui me connaissent de prés et elles et ils m’ont vit grandir devant eux m’appelent Moulay Said, just une autre personne de grand renom dans l’histoire du football et du Diffaa Hassani Jadidi et du Rachad Club d’El Jadida portait ce même nom avant ma naissance et je parles ici de Moulay Said Hamri. Ceci montre a quel point Moulay Said Bencherki était apprécié dans les milieux des affaires comme dans le quartier qui nous rassemblaient tous, le quartier Sfa – Derb Berkaoui.
De ce fait, un lien profond et serré existaient entre Moulay Said Bencherki et Moulay Ahmed Cherkaoui qui fut tellement authentique dans la sincérité, que lors de ma naissance, Moulay Said Bencherki apporta un mouton et me donna le nom de Said avec le surnom de Moulay Said. Mon Père ajouta El Mansour comme symbole de la lutte en cours pour l’indépendance du Maroc et en hommage au Sultan Ahmed El Mansour qui fut le phare eclairant la dynastie des Saadiens d’origine Amazigh et Berbere comme fut la Mère de mon Père, Lalla Awiche bent Bouziane Saadiyine de Hawamate de l’un des 7 Saints de la Ville de Marrakech, en l’occurrence Abdellah el Ghazouani connu sous le surnom de “moul el ksour,” le fondateur de la Zaouïa dans le quartier “d’El Ksour”, décédé en 1528 non loin du quartier qui servait de forteresse pour la dynastie des Saadiens appelée la Kasbah et ou sont enterrés effectivement les Mlouks [les tombeaux des Rois] Saadiens. Lire plus dans ce lien: https://en.wikipedia.org/wiki/Abdallah_al-Ghazwani
Mémoires Cherkaoui avec Lion de l’Atlas Jbella Moulay Abdessalam Ben Mchich
Ma famille et moi avions une relation très proche avec Hajr Nhal et le Nord du Maroc et Tanger, j’écrirai cette histoire en entier un jour Inchallah en attendant ici une partie avec le Saint Soufi que mon Père et la Loge et la Fraternité Cherkaoui en tant que Soufi considéré comme l’un d’entre eux et mon Père a visité depuis son jeune âge adulte, Rahma wa Ghofrane Ameen.
Mon Père a commencé son activité de transport par bus entre les villes du Nord reliant la capitale du Maroc à Tanger dans les années trente du siècle dernier. Mon père visitait régulièrement le tombeau de Moulay Abdessalam Ben Mchich Alami étant donné que les deux sont soufis et appartiennent à la même Tarika. Mon frère aîné et le premier enfant de notre famille a été nommé Abdessalam en honneur et en hommage à ce très respecté Saint Cheikh Moulay Abdessalam Ben Mchich Alami.
Mon Second Grand Frère sortit Major de la Première Promotion de Douaniers Marocains – Musulmans et Judaïques fut a sa sortie de l’Ecole de Douaniers promu “Proposé Chef” de la Douane de Hajr Nhal alors que les Espagnols régnaient sur tout le Nord du Maroc. Ce second Grand frère a également été nommé d’après un autre soufi, qui est Moulay Driss le fondateur du premier État au Maroc et qui est également lié à la Tarika poursuivie par les premiers soufis fondateurs de la loge marocaine jusqu’à l’école de pensée de Zaouiya Dilaiya qui avait joué un rôle crucial en protégeant le Maroc contre les envahisseurs étrangers et les armées européennes qui, après l’expulsion des Maures d’Andalousie et d’Espagne, ont commencé à construire des forteresses sur la côte du Maroc pour contenir les Marocains et arrêter leurs tentatives de revenir dans la péninsule ibérique tout en développant des postes de ravitaillement dans leur tentative de contourner l’Afrique et d’investir dans la traite négrière et le commerce triangulaire avec le Nouveau Monde lors de leurs relations mercantilistes avec les nouvelles colonies fondées en Amérique du Nord et du Sud.
My family and I had a very close relation to Hajr Nhal et le Nord du Maroc et Tangier, I will write that story in full one day Inchallah meanwhile here some of it with the Sufi Saint that my Father and the Cherkaoui Lodge and Brotherhood as Sufi consider as one of them and my Father has visited since his early adulthood, Rahma wa Ghofrane Ameen.
My Father started his business of transportation by bus between cities in the North connecting the capital of Morocco to Tangier in the thirties of last century. As recognition of the Spirit of such Most Venered Saint in the North, my Father used to visit regularly the Tomb of Moulay Abdessalam Ben Mchich Alami given that both of them are Sufi and belong to the same Tarika.
My eldest brother and the first child in our family was named Abdessalam in honor and tribute to this highly respected Saint Cheikh Moulay Abdessalam Ben Mchich Alami.
My Second Big Brother came out Major of the First Promotion of Moroccan Customs Officers – Muslims and Judaics was on leaving the School of Customs Officers promoted “Proposed Head” of the Customs of Hajr Nhal while the Spaniards reigned over all of northern Morocco.
My Second Big Brother was also named after another Sufi, which is Moulay Driss the Founder of the First State in Morocco and who is also related to the Tarika pursued by the earyl Sufi founders of Moroccan Lodge up to the School of Thought of Zaouiya Dilaiya who had played a crucial role by protecting Morocco against foreign invaders and Europeans armies who after the expulsion of the Moors from Andalousia and Spain started building fortresses on the coast of Morocco to contain Moroccans and stop their attempts to come back in the Iberic peninsula while developing post for supply in their attempt to circumvent Africa and to invest in the Slave Trade and the Triangle Trade with the New World during their mercantilist relations with the new colonies founded in North and South America.
Si Abdessalam Cherkaoui juste au niveau du portrait de Moulay Hassan Tani
Presentation du Cheikh Moulay Abdessalam Ben Mchich Alami
Moulay Abdeslam Ben Mchich Alami (en arabe : عبد السلام بن مشيش العلمي ; 1163 – 1228 soit 559-626 de l’hégire) est un saint soufi marocain d’ascendance chérifienne idrisside. Du xiie jusqu’au xiiie siècle, il se retira au jebel Alam dans la région de Beni Arous, entre Tétouan et Ouezzane, où est situé actuellement son mausolée.
Au début de chaque juillet de chaque année les chorfas Alamiyine commencent à célébrer le moussem de ce saint surnommé « Soultane diyalJbalas », le protecteur de la vallée.
Je raconterais cet périple avec Moulay Ahmed Cherkaoui Mon Père Tghamada bi rahmatih.
Mon Père lors d’une visite – Ziyara que nous avions entrepris a Moulay Abdessalam Ben Mchich – que plus tard j’ai compris pourquoi cette visite dans les fins fonds de la foret des montagnes de Jbala ou aucune route ne menait au sanctuaire dont la location se situe a 1,295 mètres
Mon pere Moulay Ahmed Cherkaoui etait un homme qui ne reculait devant rien et moi je ne faisais que suivre ses pas toujours derriere lui marchant dans son ombre et sous sa protection. Il ouvrait le chemin pour moi comme un eclaireur. C’etait toujours notre facon de marcher ensemble vu que aussi que mon pere avait une demarche rapide et sure, il emjambait la distance comme si la route se pliait devant lui pour se reduire sa propre distance. En fait, il me disait toujours cela:
“Les individus qui ont la benediction des Soufis et les Bienfaiteurs ne connaissent pas la distance entre leur point de départ et leur destination, le Grand Invisible réduit cette distance en faisant plier le terrain devant leur marches”
“Ainsi pense au bien, agit avec le bien et fait du bien et heureux celui qui travaille dans le bien”
Notre voyage vers le nord du Maroc encore sous domination espagnole, puisque a chaque bifurcation de la route qui se sépare en deux directions différentes, on trouvait un poste militaire des Espagnols dans ce carrefour surveillant les trois directions.
Nous avons marché toute une journée et a ce moment Guardia Civil était encore présente comme symbole de l’Espagne dans le nord. Nous avions parcouru le Nord avec une Quatre Chevaux Renault avec le moteur derrière et elle etait une Cadillac pour moi ou une miniature Royce Rolls.
Des années après, j’ai effectivement saisi pleinement la raison de ce pèlerinage, puisque Moulay Abdessalam Ben Mchich était un disciple de la Tarika Tasaouf des Cherkawa – et très tôt le matin, une température glaciale, nous étions assis sur le sol couvert de plaques de liège et devant nous une balise de 4 coins érigée avec des pierres des montagnes environnantes, nullement taillées mais seulement choisies en fonction de la plateure de leur forme et posées les unes sur les autres enclavant ainsi un grand arbre de liégé et au milieu, un orifice faisant fonction de fenêtre pour voir le dedans de cette tour colossale, intrigante par la solidité et l’équilibre par ses pierres rocheuses disparates.
Mon Père m’expliqua que les descendants de Moulay Abdessalam Ben Mchich avaient essayé plusieurs fois de bâtir un Mausolée mais chaque fois avant de le terminer, tout l’édifice s’écroulait la nuit et que cet arbre remonta au milieu de la tombe comme une réponse a la surface pour effectivement les empêcher de recommencer la construction.
En fait, mon Père précisait que Moulay Abdessalam Ben Mchich avait maintes fois durant sa vie conseillé a ses disciples et héritiers de ne point lui construire un Mausolée mais de le couvrir avec ce qui l’avait accompagné dans ses méditations et prières. Son tombeau était effectivement perché sur une cime d’une des montagnes et avait une vue panoramique sur le reste des chaines environnantes.Une vue seule l’esprit peut mesurer l’origine et la béatitude grandiose d’une telle construction naturelle qui fournissait un espace d’acceptation du droit divin sur le matériel éphémère. Dans ce couloirs montagneux, l’humble s’adressait a son Dieu et trouvait son chemin de sérénité Soufi des Cherkawa.
Dans cette solitude voulue l’amour du Divin était la finalité de toute l’existence.Dans cette contemplation de la nature environnante, Moulay Abdessalam Ben Mchich trouvait refuge pour conduire ses prières et de son rejet de toute célébration qui devrait être simplement réservée au tout puissant et au delà de son propre territoire existentiel en tant qu’attachement direct et éternel du Rouh Soufiya. Cette fenêtre avait un fer forgé qui ressemblait les grandes bâtisses des châteaux du Moyen Age. Mon Père assit a mes cotés et tous les deux en tailleur droit dans la posture par respect et figés par le froid glacial et par l’imposante présence de l’esprit de Moulay Abdessalam ben Mchich.
Dans cette révérence spirituelle, mon Père continuait de me demander a voix très basse me disant:
«Wlidi, regarde dans la lucarne-fenêtre, est ce que tu vois quelque chose ? »
je lui répondis tout le temps, oui, un arbre de chêne liège, une réponse candide d’un enfant sage et respectueux de son Père et de l’entourage paisible. Aucun enfant n’était autour, seuls les rochers et les pointes saillantes des chênes et des montagnes qui tissaient dans l’horizon bleu clair l’image d’une continuation des dents d’une scie rocheuse et verdoyante.
Mon Père s’était penché vers moi et de plus prés et d’une voix basse, claire et cinglante dans son contenu me chuchota dans l’oreille :
« Wlidi, regarde bien a travers les barreaux de cette fenêtre, regarde bien, il y a un Lion dedans. »
J’ai sursauté sur ma place mais mon Père me conforta et me disait que c’était la projection de ce Grand Homme Soufi.
En fait, ce fut aussi une salutation d’un disciple des Cherkaoui qui voulait marquer notre visite des Cimes de ces Montagnes d’une présence majestueuse et qui saluait mon Père et son Fils comme les descendants de ses maîtres et voulait ainsi préserver la lignée dans la pensée comme dans la mémoire paternelle et commune entre Moulay Abdessalam Ben Mchich et Sidi Mhamed Cherki a travers notre présence.
Mon Frère Si Abdessalam Cherkaoui juste au niveau du portrait de Moulay Hassan II De Moulay Abdessalam Ben Mich le Lion des Jballa jusqu’au Lion de la Cité Interdite de Pékin
Place des 3 Lions a Pékin: Mao Tse-tung le Lion de la Longue Marche, Said El Mansour Cherkaoui Le Lion des Doukkala et le Lion de la Cité Impériale Interdite.
Square of the 3 Lions: Mao Tse-Tung the Lion of the Long March, Said El Mansour Cherkaoui the Lion of Doukkala and the Lion of the Forbidden Imperial City in Beijing, China.
Nous étions les invités d’un Lion qui en fait, pour moi, en tant qu’invité de mon Père je considérais cette présence comme une bénédiction du Vrai Lion que c’était Mon Père qui reflétait son image dans le Oukouf of Sadate. La nuit avant une autre révélation dans le feu fut aussi des nôtres. Une autre fois, je raconterais les détails. Depuis ce temps et pour des années a venir avant de traverser les mers, je pouvais réduire la tension du feu sur le corps et plusieurs fois j’ai accompli un tel apaisement pour les cousins et les cousines de Marrakech. Que Dieu nous garde dans le droit chemin de la Baraka de nos aïeuls et nos ancêtres.
Des montagnes du Rif et de Jballa de Moulay Abdessalam Ben Mchich to the Great Wall of China
ActiveSaid El Mansour Cherkaoui Moulay Abdessalam Ben Mchiche et Abdessalam Cherkaoui: Il faut ajouter a ceci que Mon Frère fut nommé Abdessalam with le surnom de Azhar par Mon Pere en référence a Moulay Abdessalam Ben Mchich qui fut aussi un disciple de la Zawiya Soufiya des Cherkawa et le nom de Abdessalam Cherkaoui doit aussi provenir d’une telle affiliation et identification de tout les Cherkaoui. Rahima Allah Mawtana Sabikine.· 7y