Espace Maroc à investir aujourd’hui

 3 mai 2023  Saïd El Mansour Cherkaoui


★ ★ Investissement étranger et commerce extérieur ★ Le Maroc a ratifié 72 traités d’investissement pour la promotion et la protection des investissements et 62 accords économiques – y compris avec les États-Unis et la plupart des pays de l’UE – qui visent à éliminer la double imposition des revenus ou des gains. Le Maroc est le seul pays du continent africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis, éliminant les droits de douane sur plus de 95 % des biens de consommation et industriels éligibles. ★ ★L’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) ★ est l’agence nationale chargée du développement et de la promotion des investissements et des exportations. Suite à la réforme de la loi régissant les centres régionaux d’investissement (CRI) du pays en 2019, chacune des 12 régions est habilitée à mener ses propres efforts de promotion des investissements. Les sites Web de CRI regroupent des informations pertinentes pour les investisseurs intéressés et incluent des cartes d’investissement, des procédures de création d’entreprise, des coûts de production, des lois et réglementations applicables et des informations générales sur le climat des affaires, entre autres services d’investissement. ★ ★ ★


Lors de la 6ème édition de  Viva Technology , l’un des rendez-vous technologiques les plus importants d’Europe, filiales du   groupe  ABA Technology ; NEXTRONIC  acteur  clé #technologique  couvrant l’ensemble de  la chaîne de valeur #Iot  et  Icity , lançant la première  plateforme #Iot euro-méditerranéenne  pour la gestion des  villes #intelligentes  et  #durables  , présentent actuellement leurs dernières  solutions #Iot innovantes  au service de la accélération de  la #transformation  et  de l’#industrie40 .

Lors de l’   interview #M24TV ;

Monsieur  MOHAMED BENOUDA , Président d’  ABA Technology  a déclaré :
« Nous sommes une entreprise implantée au Maroc, en Espagne, en France et en Chine, et nous sommes la seule entreprise présente sur ce salon à fournir des services complets dans le domaine de l’Internet des Objets, qu’il s’agisse jusqu’à la fabrication électronique, les logiciels, le matériel ou l’intégration.

M.  Othman El Ferdaous , vice-président d’  ABA Technology  a déclaré :
« Nous sommes ici pour représenter la technologie marocaine, afin que les gens reconnaissent le fait que nous pouvons proposer des produits de qualité de classe mondiale. Grâce aux stratégies nationales d’exportation actuelles, les entreprises sont encouragées à évaluer les marchés internationaux et à intégrer l’exportation dans leur stratégie commerciale globale.

https://youtube.com/watch?v=143NEMk0Cug%3Ffeature%3Doembed

#internetofthings #technology #moroccotech #software #hardware #integration #electronics #smartcities #sustainability #automotive #healthtech #iotsolutions #connectivity #iotdevices #hightech #VivaTech #engineeringsolutions #manufacturing #sustainability

Yassine ABOUCH Rzin Mohamed Amer BENOUDA Amine Morabet Yasmine AGZOUL Elias Ben Ouda Najwa ZOUHAIRI Reda El ganzri yassine ouarrak Amina Lebbadi Abderrahim Ouakkas Abdessamad MOU mohamed elaouni MAGHREB ARABE PRESSE AGENCE MAROCAINE DE PRESSE  

Technologie ABA

Othman El Ferdaous

De l’économie à la culture et de la jeunesse au modulaire et à la plate-forme de services de gestion urbaine et de contrôle de la qualité de la ville

Min Kouli Fanine Tarab : Excellent votre Excellence Si Othman El Ferdaous

Tbarka Allah Alike Haka Kouna Rijal Maghariba Hrar wa Fenana Fi Kouli Makane

Maroc Industriel : Stratégie et Développement

6 oct. 2020 Présentation par M. Othman Ferdaous lorsqu’il était Secrétaire d’État à l’investissement, assistant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie numérique.

M. Ferdaous aborde entre autres les aspects suivants du Plan d’Accélération Industrielle au Maroc 2014-2020 :

Le Secteur Automobile au Maroc et l’Attraction des Compagnies Françaises pour l’Assemblage des voitures et Chinoises, les batteries et autres pièces détachées. La Stratégie Industrielle du Maroc et les Compagnies Etrangères de l’Industrie Automobile à Tanger et à Kénitra.


Présentation par Mr. Othman Ferdaous lorsqu’il était Secrétaire d’État à l’investissement, assistant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie numérique. Mr. Ferdaous aborde entre autres les aspects suivants du Plan d’Accélération Industrielle au Maroc 2014-2020: Le Secteur Automobile au Maroc et l’Attraction des Compagnies Françaises pour l’Assemblage des voitures et Chinoises, les batteries et autres pièces détachées. La Stratégie Industrielle du Maroc et les Compagnies Etrangères de l’Industrie Automobile a Tanger et a Kénitra.

Résultat de la recherche pour : Industrie Automobile au Maroc par Said El Mansour Cherkaoui :

GROUP RENAULT: TECHNOLOGIE AUTOMOBILE ET LE MAROC

Globaloganization of Renault Development Strategy

 February 20, 2023  Said El Mansour Cherkaoui


Emplacement: 

Le pays au nord-ouest de l’Afrique est bordé par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord, par la Mauritanie au sud, par l’Algérie à l’est et à l’ouest par l’océan Atlantique.

Environnement politique: 

Conformément à l’article I de la Constitution de 2011, le Maroc est une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale :

  • Le roi est le chef de l’Etat du Maroc, le représentant suprême de la nation, le symbole de son unité et le garant de la permanence et de la continuité de l’Etat. Sa Majesté présente également l’Arbitre Suprême entre les Institutions et nomme le Chef du Gouvernement du parti politique ayant la majorité des sièges pour agir à la Chambre des Représentants.
  • Le parlement qui est composé de deux chambres (la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers) exerce le pouvoir législatif dans le Royaume, vote les lois, contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques.
  •  Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement

Aperçu économique : 

L’économie marocaine se caractérise par une grande ouverture sur l’extérieur. Depuis le début des années 80, le Maroc a adopté une politique d’ouverture économique et financière visant à améliorer la libéralisation du commerce extérieur, la plus grande intégration de l’économie marocaine dans l’économie internationale et à renforcer sa contribution à la consolidation d’un système commercial multilatéral.

A cet égard, des avancées significatives dans la modernisation des structures économiques et financières et la mise à niveau des cadres juridiques et institutionnels ont été accomplies. L’objectif est d’accélérer durablement la croissance économique du Maroc et d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens.

Dans ce cadre, le Maroc a entrepris la simplification des procédures du commerce extérieur, la réduction de la protection tarifaire, la suppression des mesures non tarifaires, l’amélioration de l’environnement des affaires et des investissements, l’élargissement et la diversification des relations économiques et commerciales et enfin, la régularité contributions à la consolidation du système commercial multilatéral. Cette ouverture est encore illustrée par la signature de divers accords de libre-échange par le Royaume avec ses principaux partenaires économiques, dont l’Union européenne, les États-Unis, et dans les pays arabes et africains. En outre, un ensemble de textes juridiques ont été promulgués ou modifiés pour accompagner ces réformes. Il s’agit par exemple de la Charte des investissements, du Code de commerce, de la loi portant création des tribunaux de commerce, du Code des douanes, de la Loi sur la liberté des prix et de la concurrence,

Par ailleurs, la mise en place de nouvelles politiques sectorielles basées sur les avantages comparatifs de l’économie marocaine (Plan d’accélération industrielle 2014-2020, Vision 2020 pour le Tourisme, Vision 2015 pour l’Artisanat, Plan Rawaj pour le Commerce 2020, le Plan Maroc Vert pour l’Agriculture, Halieutis Plan pour la pêche, etc.) devrait favoriser, dans les années à venir, une croissance soutenue et durable.

Afin d’accompagner ces stratégies sectorielles et de renforcer la croissance à long terme, le Maroc a initié plusieurs stratégies relatives aux infrastructures et à la logistique :

De plus, l’UE a accordé au Maroc un “statut avancé” qui lui donne la possibilité de s’intégrer davantage dans le marché unique européen et de participer à certains programmes de coopération intereuropéens réservés aux seuls membres, grâce aux relations privilégiées entre le Maroc et l’UE. , et compte tenu des progrès réalisés dans les domaines politique, économique et social, ainsi que des nombreuses réformes entreprises par le Royaume.

Enfin, le processus d’ouverture économique et d’intégration à l’économie mondiale est consolidé par la conclusion de traités de libre-échange avec les États-Unis, l’Union européenne, l’AELE, la Turquie, les États membres de la Ligue arabe dans le cadre du Grand libre-échange arabe et les pays arabes méditerranéens dans le cadre de l’accord d’Agadir.

En outre, l’UE a accordé au Maroc un “statut avancé” qui lui donne la possibilité de s’intégrer davantage dans le marché unique européen et de participer à certains programmes de coopération intereuropéens réservés aux seuls membres, grâce aux relations privilégiées entre le Maroc et l’UE. , et compte tenu des progrès réalisés dans les domaines politique, économique et social, ainsi que des nombreuses réformes entreprises par le Royaume.

Au niveau continental, le renforcement de la coopération avec les pays africains a pris un nouvel élan sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette nouvelle vision d’ouverture s’est matérialisée par la conclusion, depuis le début des années 2000, de plus de 1000 accords de coopération avec plus de 40 pays et par la tendance à la hausse des investissements directs du pays en Afrique subsaharienne, qui ont atteint 3 milliards de dollars en ces 10 dernières années, plaçant notre pays comme le 2ème investisseur africain et le 1er investisseur en Afrique de l’Ouest.

Dans ce contexte, le Maroc a l’ambition de se positionner comme une plateforme d’exportation incontournable pour les investisseurs désireux de cibler des marchés dynamiques à fort potentiel de croissance en Afrique. A ce titre, Casablanca Finance City (CFC) offre aux investisseurs internationaux une plateforme fortement connectée à l’Afrique et un accès privilégié aux opportunités d’investissement à travers, entre autres, le Fonds Africa 50 qui vise à répondre aux besoins de développement des infrastructures en Afrique.


★ English Version ★ ★ Publications par Said El Mansour Cherkaoui ★ ★ ★ ★ ★

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Publications parSaïd El Mansour Cherkaoui

Marrakech Investor Day : le pôle régional de l’investissement au service de l’économie

 Marrakech Investor Day : le pôle régional de l’investissement au service de l’économie – 7 avril 2022 Marrakech – La première édition du « Marrakech Investor Day » (Journée des Investisseurs) a été organisée hier, mercredi, au Musée Mohammed VI de la Civilisation de l’Eau au Maroc (AMAN), à l’initiative du Centre Régional d’Investissement Lire la suite « Marrakech Investor Day : le pôle régional de l’investissement au service de l’économie » Publié parSaïd El Mansour Cherkaoui 26 

Le Nouveau Défi du Maroc : La Conciliation de la Croissance Economique, la Régionalisation et la Mondialisation

Déjà j’écrivais et j’exprimais toute cette analyse et cela à la date du 14 novembre 2014 et personne n’écoute la voix de la vérité comme par hasard. Aujourd’hui, le 19 avril 2022, plus que huit ans après on est pire qu’a cette date du 14 novembre 2014. En fait dans cet écrit comme dans d’autres Lire la suite « Le Nouveau Défi du Maroc : La Conciliation de la Croissance Economique, la Régionalisation et la Mondialisation. » Publié parSaïd El Mansour Cherkaoui


Présentation des subventions, plans de financement et avantages fiscaux pour les investissements réalisés au Maroc

En matière de financement des investissements, le Maroc dispose de fonds de subvention, le Royaume prévoit également des plans de financement et accorde des avantages fiscaux. Une liste non exhaustive est présentée ci-dessous :

  • Fonds de développement industriel et d’investissement (FDII) :  Les entreprises peuvent bénéficier d’une subvention aux investissements matériels et immatériels pouvant aller jusqu’à 30% du montant hors taxes de l’investissement ;
  • PME marocaine :
    • Programme ISTITMAR CROISSANCE pour les TPE : Accompagnement des projets d’extension et de diversification pouvant atteindre 30% du montant de l’investissement plafonné à 2 Mn MAD, pour les TPE ayant réalisé ou prévu un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 10 Mn MAD.
    • Programme IMTIAZ CROISSANCE pour les PME : soutien aux projets d’extension et de diversification pouvant aller jusqu’à 20% du programme d’investissement, plafonné à 10 Mn MAD, pour les petites entreprises dont le chiffre d’affaires réalisé ou prévisionnel n’excède pas 200 Mn MAD.
  • Fonds de Promotion des Investissements (FPI) :  Ce fonds gère les opérations relatives à la prise en charge par l’Etat de certains avantages accordés aux entreprises dont les investissements respectent les conditions fixées par la charte des investissements :
    • Soutien à l’acquisition d’un terrain dans des zones spécifiques jusqu’à 20% du coût d’achat.
    • Participation aux dépenses externes d’infrastructure dans la limite de 5% du montant total du programme d’investissement.
    • Participation aux frais de formation dans la limite de 20% des dépenses engagées.
  • Fonds Ennoblissement, Impression, Teinture (FIT) :  Ce fonds octroie une prime de 20% sur les investissements matériels dédiés aux projets textiles amont.
  • Programme « IDMAJ » :  Ce programme vise à favoriser le recrutement de jeunes diplômés en accordant aux entreprises offrant une première expérience professionnelle l’exonération de cotisations sociales et de charges sociales.
  • Programme « TAEHIL » :  Ce programme propose des formations aux futurs embauchés et demandeurs d’emploi afin d’ajuster leur profil aux spécificités du poste à pourvoir et aux exigences du marché.
  • Programme « INMAA » :  Ce programme vise à améliorer la performance industrielle et la compétitivité des industries marocaines en assurant à leurs équipes une formation et un accompagnement au Lean management pour la mise en place des outils Lean. Le coût de ce service peut être subventionné jusqu’à 60% par le programme MOUSSINADA.
  • Exonération de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) :  Les sociétés établies au Maroc peuvent bénéficier de l’exonération ou du remboursement de la TVA prévu par le Code Impôt Marocain, en cas de :
    • Acquisition locale d’importation de biens d’investissement dans la limite de 36 mois à compter du début de l’activité de l’entreprise.
    • Importation des biens d’équipement, matériels et outillages nécessaires à la réalisation des projets d’investissement entrepris dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat sous certaines conditions.
    • Existence d’un crédit de TVA résultant de l’acquisition de certains biens d’investissement qui n’a pu être absorbé par la taxe collectée.
  • Exonération de l’Impôt sur les Sociétés (IS) :  Les entreprises industrielles exerçant des activités inscrites dans la liste prévue par le Gouvernement bénéficient des avantages ci-dessous :
    • Exonération totale de l’IS pour les cinq premiers exercices consécutifs à compter de la date d’entrée en activité de l’entreprise.
    • Application d’un taux d’imposition réduit de 28% au chiffre d’affaires local réalisé par les entreprises industrielles spécialisées dans la fabrication ou la transformation de biens mobiliers corporels et dont le résultat fiscal est inférieur à 100 M MAD (Environ 9 M EUR) vérifier taux de change en vigueur et nouvel impôt.
  • Taxe professionnelle :  Les sociétés établies au Maroc exerçant une activité professionnelle, industrielle ou commerciale bénéficient de l’exonération de la taxe professionnelle pendant les 5 premières années d’exploitation 7 . L’exonération précitée s’applique également, pour la même durée, aux terrains, constructions de toute nature, adjonctions aux constructions, équipements et outillages neufs acquis en cours d’exploitation, directement ou en crédit-bail.
  • NB : A mettre à jour selon les publications en cours du Gouvernement du Royaume du Maroc

Ministère de l'Industrie et du Commerce - Maroc

Ryad Mezzour – Ministère de l’Industrie et du Commerce – Maroc

06/09/2022

Compagnie Industrielle des Fibreshttps://www.linkedin.com/embed/feed/update/urn:li:ugcPost:6940591893021925376


Investir au Maroc – Renault

Investir au Maroc – Des opportunités de croissance et un environnement dynamique pour faire des affaires

Pont vers l’Europe, Pont vers l’Europe, Porte vers l’Afrique, Porte vers l’Afrique et la Porte de la Méditerranée Portail de la Méditerranée et Fenêtre sur l’Atlantique. En savoir plus Maroc

Au départ, il y a eu le Plan Emergence, initié à la suite d’une étude du cabinet McKinsey commanditée pendant le mandat de Salaheddine Mezouar au Portefeuille de l’Industrie (2004-2007).

Ahmed Réda Chami, a tenté de donner corps à un Pacte National de l’Emergence Industrielle, une stratégie centrée sur les secteurs dans lesquels le Maroc est compétitif grâce à sa main-d’œuvre bon marché. Puis est venu le Plan d’accélération industrielle (PAI), lancé en grande pompe en 2014 par Moulay Hafid Elalamy, quelques mois après son arrivée à la tête du ministère de l’Industrie.

Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique ?

Lire la suite « Articles Correspondants » publié par Said El Mansour Cherkaoui

Le Maroc et la mondialisation de Renault


L’industrie automobile au Maroc

Renault et Tanger Med – Cluster for Automotive Platform pour le déploiement de la gamme input

L’usine Renault de Tanger est dédiée à la production des modèles Lodgy et Dokker, de l’emboutissage à l’assemblage en passant par la tôlerie et la peinture. Le projet est situé sur 300 hectares avec tous les services publics avec une capacité de véhicules à bas prix. Le véhicule de la famille Logdy, dernier-né de Dacia, la branche « low-cost » du groupe Renault, sera fabriqué dans cette nouvelle usine.

Destiné en priorité aux marchés émergents, il sera également commercialisé en Europe. Cette unité, profitant du faible coût de la main-d’œuvre, pourrait créer 6 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects dans le nord du Maroc. Des fournisseurs ou sous-traitants de premier plan sont déjà implantés dans la zone franche d’exportation, située face à l’Espagne. Cette unité bénéficie d’une défiscalisation des entreprises pendant cinq ans, d’un dégrèvement de TVA, d’aides à la formation, d’aides financières à la construction.

Selon diverses sources, la structure de coûts de ce projet est de 1,1 milliard d’euros engagés en deux tranches, dont les fonds propres, fonds propres et comptes courants s’élèvent à 240 millions d’euros, divisés respectivement à 51% et 51%. 49 % entre Renault-Nissan (France) et Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG – Maroc). La contribution financière de Renault est donc de 122,4 millions d’euros, tandis que 117,6 millions d’euros proviennent de CDG, contribuant à 11,12 % du montant total de 1,1 milliard d’euros. euros, tandis que pour Renault, l’essentiel reste son apport en technologie et en savoir-faire. Le fonds Hassan II est l’un des plus gros contributeurs à ce projet avec un investissement de 200 millions d’euros sous la forme d’un prêt à taux bonifié à Renault. Trois autres banques marocaines Attijariwafa Bank, le Groupe Banque Populaire et la BMCE,

Ces banques financent également les autres installations de sous-traitance qui sont constituées d’environ 80 entreprises afin de fournir des pièces de rechange pour la production de voitures par Renault ainsi que pour l’exportation vers d’autres sites Renault en Europe et en Europe. autre part. Dans la structuration de ce financement, l’Etat marocain s’engage à travers une contribution directe de 95 millions d’euros, (plus d’un milliard de dirhams), sur le montant total de la première tranche de l’investissement. Ce montant a été réalisé au niveau des subventions de l’Etat marocain sous forme de terrains aménagés hors site de plusieurs hectares.

Parmi ces interventions financières de l’Etat marocain concernent directement le développement infrastructurel et logistique tel que la construction de voies ferrées et routières par l’ONCF et l’ONEP conçu pour les besoins du transport des voitures destinées à l’exportation à travers notamment le nouveau port de Tanger Med. Cette synergie est en réalité à la charge de l’Etat marocain qui finance directement l’équipement des nouvelles installations de stockage et de stationnement ainsi que la construction de môles portuaires tel que Tanger Med où toutes les infrastructures portuaires sont mises à la disposition du projet ainsi comme un espace de stockage de plusieurs hectares réservé sur le port pour garer les voitures en attente d’exportation.

La deuxième tranche est d’environ 460 millions d’euros (plus de 5 milliards de dirhams) et a été réservée au moyen d’un financement partiel sous forme d’encaissements – cash-flow libre et jusqu’à 40% à 60% par endettement.

Les intérêts de Renault au Maroc sont principalement constitués par la volonté de consolider le contrôle du marché automobile marocain et par les opportunités uniques qu’offre l’opération de Tanger. Renault est actuellement l’entreprise dominante sur le marché automobile marocain. Les marques Dacia et Renault, détenues et exploitées par Renault, représentent respectivement 20 % et 17 % du marché. Renault exploite déjà une usine à Casablanca et l’augmentation de la production de cette nouvelle usine permettra à l’entreprise de maintenir sa part de marché au fur et à mesure que l’industrie automobile marocaine se développe.

Pont à conteneurs pour les exportations vers les marchés émergents et européens

Cependant, cette installation répond à un objectif bien plus important pour Renault que le simple maintien du contrôle du marché marocain. La zone industrielle de Tanger offre un certain nombre d’avantages significatifs pour les opérations industrielles.

Avant tout, l’usine Renault est située à proximité du port de Tanger Med, permettant une expédition simple et efficace des marchandises. Ce port est situé dans une position géostratégique clé à l’intersection de l’Afrique et de l’Europe.

Renault prévoit d’exploiter l’emplacement de ce port, car il sera acheminé vers l’Europe, la Turquie, l’Afrique et l’Amérique du Sud depuis Tanger. Par ailleurs, le port a développé un certain nombre de services logistiques et de post-traitement dédiés à l’industrie automobile, qui ajoutent une plus grande valeur aux opérations de Renault à Tanger.

En 2010, Renault employait 1 800 personnes au Maroc et les usines d’assemblage représentaient 1,4 % du total du Groupe, dont la production en 2007 était de 28 764 véhicules, soit 1 % du total du Groupe Renault.

La production de Renault démarrée au Maroc en 2012 a produit 229 000 voitures en 2015. La capacité de production annuelle initiale de 170 000 modèles a considérablement augmenté pour atteindre 229 000 voitures en 2015 et atteint actuellement 400 000 véhicules par an.

“Aujourd’hui, nous atteignons le plein potentiel de cette usine, qui a une capacité de production de 400 000 véhicules par an et est devenue l’une des plus performantes au monde”, a déclaré Carlos Ghosn.

Tanger, Maroc : 2015

Tanger en tant que site industriel de Renault a également permis de structurer le réseau de fournisseurs alimentant l’usine Renault mais aussi à l’export vers l’Europe et l’étranger. L’usine Renault a servi d’aimant pour ces équipementiers automobiles périphériques, non seulement au nord du Maroc, mais aussi à proximité et juste au nord de Casablanca, à Kénitra, où PSA Peugeot Citroën construit actuellement une usine à achever. 2019. Peugeot prévoit une capacité de production initiale de 90 000 voitures par an et 200 000 en 2022. Les véhicules Peugeot seront principalement destinés aux marchés africains.


Développement de l’industrie automobile au Maroc : stratégie régionale et mondialisation de Renault

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