Il y avait un fabuleux livre de bande dessinée presque, couleur mélange, bleu blanc rouge très fin et subtil et dans ce livre d’école primaire, il y avait cette phrase que nous ne comprenions nullement le sens mais on la répétait a chaque lecture: “Nos Ancêtres les Gaulois”
Arrives en France la premiere fois en auto-stop pour joindre l’Angleterre, on découvrit les Gauloises en nature et en fumée de rêves. Par la suite lorsque je suis revenu en France par la voie du Basket-Ball et des études a Montpellier respectivement avec l’ASPTT et la Faculté de Droit des Sciences Economiques, j’ai opté pour les Gitanes, Saintes–Maries-de-la-Mer ou on célèbre la Sainte Sara Kali, la Noire chaque 24 mai ainsi mes amis manouches m’y avaient converti a ces nouvelles transes et rythme de la vie au bord d’un autre rivage que celui de ma naissance.

Le rivage et la ville de ma naissance je l’ai chanté et rédigé de plusieurs facons et avec plusieurs symphonies dont la plus récente de cette premiére semaine du mois de Mai 2023 je l’avais decris ainsi:
Mazagan Magazine – Said El Mansour Cherkaoui · May 2, 2023 ·
Où es-tu ma Mer?
Où es-tu mon Océan ? Tu es avec moi
Où es-tu ma Mère?
Où es-tu mon Océan?
Le Passé Simple et La Mémoire Tatouée sous le même ciel et par dessus les vagues de la Mer et l’Océan de notre Enfance et Croissance
UN COIN MAGIQUE DE POÈTES, DE TROUBADOURS, DE RÊVEURS ET DE DISEURS DE FORTUNE
UN COIN DE NAVIGATEURS SANS VAISSEAU, SANS BOUSSOLE MAIS AVEC DES LÉGENDES ET DES NAUFRAGES EN HAUTE COMME EN BASSE MARÉE
UN COIN UNIQUE DE SON GENRE COMME VIE NOMADE ET CITADINE
UN COIN SANS TOIT NI CIEL NI HORIZON
UN COIN D’ESPACE SANS FRONTIÈRE SOCIALE OUVERT À L’IMAGINATION
UN COIN PARTICULIER MAIS APPROPRIÉ PAR LES GENS QUI LE FRÉQUENTENT JOUR ET NUIT AVEC CHARME ANECDOTIQUE, DES PARFUMS DE RÊVE D’OR ET DES GOÛTS D’ESPÉRANCE DE RICHESSE
UN COIN PAS COMME TOUS LES AUTRES
Ce coin ÉTAIT AUSSI LE MIEN AVEC une histoire qui remonte plus loin que Harira et cela remonte à 1914, Brudo et Benarroche, immeuble aussi de Bendelac la famille de notre Rue Jean Bart et les Moulins de Mazagan et Lesieur de Casablanca, on pouvait se faire du pain, des gâteaux avec les Bendellac.
Par la suite devenu Cohen l’un des plus « Grande » proprio terriens de Mazagan qui débuta sa fortune a l’Heriya, les œufs, volailles, les graines céréales, les légumineuses y compris le Kouzber – persil – coriandre qui traversaient la moitié de Mazagan pour se caler dans des bateaux à vapeur fumant sur l’horizon de la Baie de Doukkala pour joindre des pays et des villes que nous pouvions tous les prononcer correctement.
Pour descendre vers les courses hippiques de Deauville, France de l’hippodrome-de-longchamp et le Tiercé, Pays De La Loire, France, le tout formant une mémoire de rêves et d’espoir d’enrichissement pour l’achat d’une Renault 4 ou bien Simca 1000.
Toute une génération qui faisait la navette entre Ferrane Somid, Ferrane Banca, Ferrane Tassot, Marquise et Royale, et Sidi Bouzid et Moulay Abdellah, le Camping International, l’Hôtel Marhaba, le Club Nautique, le Tonneau, le Safari Club, Bastilla de Ba Breik, Kahawati Behara, Kahwet Souss pour les Saucisses-Frites, Kahwate El Mouhandize pour Harira et Baya pour Sighaghe et j’en passe les autres aux alentours.
A vos plumes si vous savez de quoi je parles ici pour mettre les liaisons entre ces lieux que j’ai cité et décrits comme raison de leur existence dans ces parages comme des points de repère d’un trajet secret et silencieux et comme des bornes kilométriques affichant la distance et la proximité de leurs existence dans l’horizon de la Ville de Mazagan.
Notre ville de jour en jour était devenue transparente avec le nom de El Jadida alors qu’elle restait ancienne et pleine de souvenirs dans notre pensée comme dans notre quotidien.
Lorsqu’un touriste venu d’ailleurs nous demandait la traduction du nom de la Ville, on avait du mal a la traduire, une ville nouvelle est sans âme et sans histoire alors que la nôtre en vrai, elle profondément ancrée dans nos âmes et notre histoire et celles de nos ancêtres proches et lointains et cela sans avoir à vivre sur son rivage.
L’arrière pays des Doukkala en est témoin et était le socle et la culture de toute l’Histoire de Mriziga comme de Tit et des sources d’eau chaude comme elle se présentait à ses voisins de l’intérieur comme à ses visiteurs de l’extérieur.
Mazagan commençait déjà à se faire voiler son Passé Simple pour laisser libre cours et laissant champ libre à l’Émergence de nouvelles Mémoires Tatouées d’El Jadida et sur notre destin de Jdidiyines avec d’anciennes traditions et de vieilles recettes de partage et de cohabitation urbaine sans savoir ou commencer et où se terminait ce territoire de notre naissance.
On vivait ensemble et les rues portaient des noms étrangers qui ne nous dérangeaient nullement ou guère, on apprenait une prononciation différente de nos parents et nos voisins.
On a appris une nouvelle langue dans une nouvelle ville et le tout sans savoir que chaque nom avait toute une histoire.
Nous étions des étrangers parmi les voyageurs étrangers, vu que notre ville abritait que ceux que l’on connaissait, un patelin de lieux de connaissance et de places de reconnaissance.
En dehors de nos quartiers et nos ruelles et de notre ville après avoir franchi la Mère du Printemps et passer de l’autre côté de Chtouka et Walja, a cette distance nous vivons avec l’étranger de Camus, notre passé avec Chraibi, notre mémoire avec Khatibi et notre histoire personnelle était des fois étrangères à nos esprits mais pas à notre présent quotidien.
On vivait le moment et le temps sans voir ce qui se passait derrière l’horizon qui nous faisait peur, vu que des monstres pouvaient surgir et nous emmener loin de notre pain quotidien.
L’étrange et l’étranger venaient plus des flots de l’Atlantique et cela était une frontière et une ligne tracée sur le sable a ne pas franchir.
“N’allez pas vous promener tout seul sur les vagues, ne marchez pas au bord de l’eau, c’est dangereux, on enlève les petits et on les fait disparaître comme les poissons dans l’eau.”
Ce No Man’s Land, ligne de démarcation tracée par l’expérience des anciens sur le sable devenait avec le temps l’attrait vers l’extérieur et l’Écran de nos espoirs d’échapper à ces vagues et voguer loin des nos rivages pour la découverte de nouveaux rêves et explorer un nouvel destin d’arrimage et de voisinage.
La Course des Garçons passait aussi devant cet immeuble qui s’adossait sur le premier Casino de Mazagan et la Rue nommé pour un soldat dont la triste mésaventure lui coûta sa propre vie et celle du frère de la victime de son acte.
La Compagnie algérienne occupait l’immeuble à côté devenu Hôtel par la suite.
Au Suivant ,,,,,…….,,,,,, Affaire à suivre
Au Suivant ,,,,,…….,,,,,, Affaire à suivre comme disait Colombo pas celui de Mriziga, celui de la TV Show —- Chaud devant
La Compagnie algérienne occupait l’immeuble à côté devenu Hôtel par la suite.
Durant le Protectorat de la France au Maroc et jusqu’à la fin des années cinquante – soixante, Mazagan était une cité qui abritait une dizaine de familles algériennes musulmanes sans compter les Européens venant de l’Algérie – الجزائر dont certains se sont “convertis” en dignitaires, personnalités civiques de haut rang et Homme d’Etat de premier plan au Maroc
Said El Mansour Cherkaoui 3/5/2023
Said El Mansour Cherkaoui 3/5/2023
Said El Mansour Cherkaoui 3/5/2023

En fait, seuls les administrations du Protectorat Français et ses banques et compagnies utilisaient le nom d’Algérie dans notre ville. Dans ma ville natale, je fus entoure “d’Algériens” que l’on appelaient soit par le nom de leur ville de naissance tel que Ouled Wahrani – Fils de Oran ou par la désignation de Ouled Wasti – les Fils du Milieu.
Cette évocation de ma ville natale Mazagan – El Jadida comme lieu de naissance et de résidence pour des Judaiques, des Européens, des Algériens et comment le nom de l’Algérie en Français était placardé sur des façades du commerce et des banques nous amène a un sujet adjacent auquel j’ai participé dans sa discussion en apportant les corrections suivantes:
Tlemcen était un des fief des Zenati et la Dynastie qui a régné n’est point Arabe, elle est 100% Zénète et Zaen, donc Amazigh.
A ajouter que les Abdelwadides sont les frères zénètes des Mérinides et se disputent Tlemcen depuis l’arrivée d’ Idriss 1.
Yaġmurāsan b. Zayyān, fondateur de la dynastie zayyānide / Abdelwadides s’exprimait dans la langue zénète en proclamant à ceux qui voulaient le rendre descendant du Prophète :
« Nous avons obtenu les biens de ce monde et le pouvoir par nos épées, et non par cette ascendance. Quant à son utilité dans l’autre monde, elle dépend de Dieu seul. »
Source: Ibn Ḫaldūn, Al-Muqaddima, éd. t. I, p. 214-215 trad. t. I, p. 387 ; cette anecdote est reprise dans Ibn Ḫaldūn, ʿIbar, éd. t. VII, p. 97, trad. t. II, p. 862.
Je suis descendant de la Confédération des Ait Seghrouchen et des Ait Youssi qui sont des Zénètes; les Zenati et sont des frères et des cousins directs des Zaens et des Abdelwadides.
Confédération Zenete: la seule tribu qui ne l’est pas sont les Ait Sadden, des Sanhaja alors que leur voisin direct sont des Beni Snassen sont d’origine d’Algérie sont des Zenati.
Donc va faire la différence entre ces tribus ou bien marocain / algérien?
Merci de nous avoir donné l’occasion de célébrer notre héritage authentique sans frontière ni dans le temps, ni dans l’espace, un lieu, une mémoire et une référence de nos ancêtres qui nous ressemblent dans l’Âme comme dans l’esprit de notre réelle existence et notre destin humain parmi nos identiques et nos semblables.
J’ai vécu en France plus que 17 ans et j’ai connu des Amazigh – Berbère Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais et Tchadiens ou existent des Amazighs jusqu’a Nigeria et Burkina Faso et je n’ai jamais senti aucune différence alors pour moi guerre ou pas, cela ne touches a rien à ce que j’ai vécu moi-même tout seul en France et en Famille au Maroc.
Les Algériens m’ont hébergé et m’ont nourri à leurs frais alors pour moi c’était une seconde famille en plus de ma famille que j’ai en Algérie.
Mon Père dans le temps arrangeait pour faire une escale en Algérie et une en Tunisie lors de ses voyages vers la Mecque à l’aller comme au retour y compris en compagnie de ma Mère, alors ces voyages prenaient des mois.
Ces mêmes familles algériennes et tunisiennes nous rendaient la politesse en venant nous visiter aussi et rester avec nous dans notre maison au Maroc durant tout leur séjour.
Alors comment voulez vous que nous considérons une différence entre nous [ce n’était pas des Algériens ni des Tunisiens en fait, notre Famille de Tipaza on les Appelait les “Notre Familia Wasti” mot dérivé de Waset qui veut dire milieu et notre famille de Touness – Tunis était du patelin Ben Arous alors qu’en réalité on les appeler Famila du Beni Arous, aussi on a les Beni Arous dans le Rif au Maroc donc c’est juste une autre prolongation distante].
Ainsi pour nous petits que l’on était, c’est juste nos familles qui habitaient loin de nous ni plus ni moins et cela depuis mon enfance jusqu’à mon départ pour la France et le départ de mes parents et les parents de mes familles Wasti et Beni Arousse vers l’Empire de la béatitude de l’Eden Éternel, Rest in Jena Ameen
Photo: je suis debout avec des enfants dans une école coranique 100% berbère – amazigh c’est en 1992, je suis descendu directement de la Sorbonne pour passer un Ramadan et donner des stylos, de l’encre et tout le matériel scolaire que je collectionnais pour ces petits y compris les feuilles de papier. Voila la Famille au Sud d’Agadir même si ces petits parlaient le Chelha un autre langage des Berghouata et Masmouda et ils demeurent mes frères.


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