Confirmation totale de nos écrits sur la nouvelle politique économique de Donald Trump Administration. En premier, le paiement va se faire en dollars et aussi les termes de l’échange vont être remises en question, surtout au niveau des importations, de la distribution des produits et du processus de la valeur ajoutée au niveau des productions manufacturières et industrielles porteuses et créatrices d’emploi. cette dimension de la valeur ajoutée va être en premier tester dans les productions ou la robotique et la logistique ont dans plusieurs domaines remplacée l’utilisation d’une grande masse de main-d’oeuvre.Dans ce sens et même avant l’investiture officielle de Donald Trump a la présidence, il a envoyé des messages et il a déclaré son désaveu pour la construction de 2 usines au Mexique par GM et Ford dont l’une etait déjà en chantier, des projets de plusieurs milliards de dollars. Donald Trump leur declara que si ces compagnies continuent a faire émigrer les emplois et le travail au Mexique, il faut qu’elles s’attendent a une grande imposition pour le passage de la frontière.Les deux compagnies de construction automobile ont arrêté net ces projets et vont se concentrer a innover et édifier ces projets au sein des Etats Unis.”Le Mexique “regrette” la décision de Ford d’annuler la construction d’une usine automobile à San Luis Potosí, dans le centre du pays. Le projet devait créer quelque 2.800 emplois directs, d’où la déception et l’amertume des habitants de la région. “Nous réalisons toujours le travail que les Américains ne veulent pas faire. J’attends de voir ce qu’il va se passer maintenant, j’attends de voir si les Américains acceptent le job que nous devions faire”, souligne cette Mexicaine.Les travaux de construction de l’usine mexicaine avaient déjà commencé. Le gouverneur de l’Etat de San Luis Potosí exige que les investissements engagés soient intégralement remboursés : “Nous procèderons conformément aux termes de l’accord convenu en cas de résiliation anticipée. Dans le cas présent, cela implique un remboursement total, par l’entreprise, de toutes les dépenses payées à ce jour par le gouvernement de l‘État pour ce projet”, a déclaré Juan Manuel Carreras.Ford devait investir 1,6 milliard de dollars dans son usine mexicaine. Cet argent sera en partie réinjecté dans l’une de ses installations dans le Michigan. En annulant ce projet, le constructeur automobile a cédé aux pressions de Donald Trump, qui est opposé aux délocalisations au Mexique. Le Nouveau President Trump l’a encore montré dans un tweet, qui visait cette fois General Motors.
“Fabriquez aux Etats-Unis ou payez une lourde taxe douanière”, écrit le président américain élu. Une déclaration qui a fait chuter davantage le peso mexicain, qui a atteint un niveau historiquement bas.”
Source: http://fr.euronews.com/2017/01/04/amertume-au-mexique-apres-l-annulation-du-projet-d-usine-fordDonald J. Trump ✔ @realDonaldTrump
General Motors is sending Mexican made model of Chevy Cruze to U.S. car dealers-tax free across border. Make in U.S.A. or pay big border tax! 04:30 – 3 Janv 2017Pour plusieurs années, j’ai soutenu et défendu la thèse que le Libéralisme tel qu’il est pratiqué au Maroc est une dérive potentielle et graduelle amenant la perte de l’essence même de la croissance économique et du développement social et humain au Maroc comme dans le reste des pays adoptant une position subcapitaliste. Le libéralisme commercial que le Maroc essaye et continue de copier est actuellement la cible et représente le spectre de la récession pour la nouvelle administration américaine et les premières actions prises par President Donald Trump en est une flagrante démonstration de la fin de la globalisation promue par l’Administration précédente et surtout au lendemain de la fin du mandat de Clinton et l’arrivée en fougue de Bush fils.
DONALD TRUMP: FIN DU LIBÉRALISME INVISIBLE ET
REDÉFINITION DE L’INTERVENTION ÉCONOMIQUE DE L’ETAT AMÉRICAIN
Fin de l’Ère Libérale Tous Azimuts
Dans une telle évolution ou les guerres au Moyen Orient, en Afrique et en Afghanistan se côtoient avec les accords de libre-échange, les chefs des partis politiques au Maroc Perdent leur Darija et ne savent plus à quelle orientation économique se vouer:
Comme on dit dans le jargon, ces autorités gouvernementales partisanes vont perdre leur Darija maintenant et ne vont plus savoir à quel Saint Esprit se vouer et prier [les expressions d’origine sont les suivantes, c’est perdre son Latin et ne plus savoir à quel Saint se vouer]. Les chefs de partis politiques ont atteint la limite de la pensée économique et continuent de défendre avec leurs âmes et corps le libéralisme importé et le crier sur tous les toits et les déclarations y compris même dans le préambule et l’introduction des successives lois de finances proposées et passes et votées par le Parlement alors qu’elles n’étaient juste qu’une transposition directe et une copie presque intégrale de celles votées à Paris.
Ici bas, je vous copies les nouvelles lois prises par Président Donald Trump qui vont secouer les sièges de tous les Ministres du Commerce Extérieur de par le Monde, en premier ceux qui voulaient imiter la lancée des accords de libre-échange qui se trouve actuellement la pointe de mire de la remise en cause de ce libéralisme qui dépendait du redéploiement international des productions industrielles, la relocalisation des activités nécessitant une main-d’oeuvre accrue dans leurs assemblages et leurs configurations et les opérations de services qui dépendaient aussi d’une présence et de support comme moyen de communication avec la clientèle internationale.
Vous allez trouver aussi les positions prises par des analystes et des économistes vis-à-vis des gains et des pertes occasionnés par un tel libéralisme en plongeant dans le marché international a partir d’un tremplin libéral ainsi que les positions des organismes internationaux spécialisés dans la promotion et l’analyse du commerce international.
Dans cette perspective, j’ai choisi pour vous deux textes que je vous mets ici et que vous pourrez lire afin de situer ce que l’Administration du Président Donald Trump a remis sur la scène et comme annoncé durant sa campagne, il a ratifié parmi d’autres décrets, l’acte de retrait des États-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP) que l’administration de Barack Obama présentait comme un de ses plus grands achèvements. Président Donald Trump remet par cela en cause les virées libérales préconisées par toutes les Administrations précédentes, en particulier celles d’orientation pseudo-libérale et globalisante implémentées par les présidents démocrates antécédents.
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COMMERCE INTERNATIONAL
RENDRE LE COMMERCE MONDIAL PLUS INCLUSIF
Les économies développées et en développement ont connu un accroissement des inégalités de revenus en leur sein depuis les années quatre-vingt. Le commerce s’est davantage globalisé sur la même période. De nombreuses études ont visé à déterminer si la mondialisation avait participé à l’intensification des inégalités. Elles ont pour cela cherché à identifier les divers canaux par lesquels le développement du commerce international a pu influencer les dynamiques salariales [FMI, 2007 ;Pavcnik, 2011].
Les premières réflexions furent réalisées à partir du modèle que proposèrent Hecksher et Ohlin du commerce de biens finaux entre des pays dont les dotations relatives en facteurs diffèrent. Une version simplifiée de ce modèle suggère que chaque pays va se spécialiser et exporter la production qui utilise le facteur dont il est le plus relativement doté. Par conséquent, selon le théorème Stolper-Samuelson, la libéralisation des échanges commerciaux va entraîner un ajustement des salaires relatifs. En l’occurrence, lorsqu’une économie en développement, abondamment dotée de travail peu qualifié, s’ouvre davantage au commerce extérieur en diminuant ses tarifs douaniers, la demande pour le travail peu qualifié va s’accroître ; les salaires de ses travailleurs peu qualifiés tendent alors à augmenter, tandis que les salaires des travailleurs hautement qualifiés diminuent, ce qui entraîne une réduction des inégalités de revenus. En revanche, dans une économie abondamment dotée en travail très qualifié, par exemple une économie avancée, un processus inverse se met en œuvre : la demande de travail qualifié va s’accroître au détriment du travail non qualifié. Par conséquent, les salaires des travailleurs qualifiés devraient augmenter, tandis que les salaires des travailleurs peu qualifiés tendent à diminuer, ce qui entraîne cette fois-ci un accroissement des inégalités salariales.
Selon les travaux empiriques, les évolutions dans la répartition salariale épousent fort peu les dynamiques prédites par le théorème Stolper-Samuelson. Celui-ci ne peut expliquer l’évolution des primes de compétence, c’est-à-dire du surcroît de salaires obtenu par les salariés qualifiés par rapport aux travailleurs non qualifiés. Les déplacements de main-d’œuvre dans les secteurs industriels sont insuffisants pour expliquer la hausse des inégalités salariales. Les gains salariaux concernent également les secteurs non exportateurs. En outre, les pays en développement ont notamment connu une hausse, et non une baisse, des salaires des travailleurs qualifiés, donc un accroissement des inégalités. Ensuite, les inégalités salariales ne s’expliquent pas seulement par les primes de compétences ; elles se composent également d’inégalités résiduelles, c’est-à-dire d’inégalités salariales concernant des individus possédant les mêmes caractéristiques observables (niveau d’éducation, âge, sexe, etc.). L’insuffisance de preuves empiriques soutenant le théorème Stolper-Samuelson a finalement amené nombre d’économistes à privilégier le progrès technique biaisé en faveur du travail qualifié comme principale explication à l’accroissement des inégalités.
Toutefois, le commerce international peut contribuer à exacerber les inégalités salariales par d’autres canaux que le mécanisme à la Stolper-Samuelson. Les primes salariales dans l’industrie pourraient en l’occurrence refléter des rentes que les firmes partagent avec la main-d’œuvre avant l’ouverture du pays au commerce international. L’intensification de la concurrence sur le marché des biens finaux que provoque l’élimination des barrières au commerce va alors réduire les salaires dans le secteur industriel. Le commerce peut également influencer les primes salariales de l’industrie à travers la productivité du travail. En effet, si les entreprises industrielles confrontées aux plus fortes réductions de tarifs suite à la libéralisation de leur secteur parviennent à améliorer leur productivité relative, elles pourront transférer une partie de ces gains de productivité sous forme de hausses salariales. Ainsi, selon les canaux sous-jacents à l’œuvre, les réductions de tarifs douaniers peuvent entraîner soit une hausse, soit une baisse des salaires dans l’industrie. Ces divers mécanismes de transmission offrent une explication aux inégalités résiduelles.
La plus récente littérature a notamment mis l’accent sur l’hétérogénéité des firmes pour expliquer les évolutions salariales. Par exemple, l’ouverture au commerce international peut inciter les entreprises les plus productives à devenir exportatrices, tandis qu’elle dégrade l’activité des firmes les moins efficaces. Les premières vont chercher à améliorer la qualité de leur produit et leur technologie productive, d’où une hausse de la demande de travail qualifié. En outre, si la production destinée aux exportations est relativement plus intensive en travail qualifié que la production destinée au marché domestique, l’accès accru aux marchés à l’export va également entraîner une hausse de la demande relative pour le travail qualifié et contribuer ainsi à augmenter les primes de compétence. Les firmes exportatrices verseraient notamment des salaires plus élevés pour inciter leurs travailleurs à fournir plus d’efforts pour produire des biens de plus grande qualité.
Enfin, un nombre croissant d’études se penche sur les répercussions du partage mondial de la chaine de valeur ajoutée sur la dynamique des revenus. Cet impact serait d’autant plus important que le commerce de biens intermédiaires représente aujourd’hui les deux tiers du commerce international. La décomposition du processus productif et l’externalisation pourraient notamment expliquer une partie de l’écart croissant entre les salaires des travailleurs qualifiés et non qualifiés. Les firmes réallouent les parts de la production intensives en travail non qualifié dans les pays abondamment dotés en travail non qualifié et garder les étapes intensives en travail qualifié dans les pays développés. Cette réallocation mondiale de la production accroît l’intensité en travail qualifié de la production et donc la demande relative pour le travail qualifié, d’où une hausse des primes de compétence.
Une récente étude réalisée par Helpman et al. (2012) et se basant sur les données de la période 1986-1998 examine l’évolution des inégalités des salaires au Brésil après la libéralisation de son commerce extérieur. Tout d’abord, ils identifient trois faits stylisés. Tout d’abord, la plupart des inégalités salariales observées depuis 1986 au Brésil surviennent dans chaque secteur et profession et non pas entre les secteurs ou entre les professions. Ensuite, une large part des inégalités salariales dans les secteurs et professions sont conduits par une inégalité salariale entre et non pas dans les firmes. Enfin, puisque les deux résultats sont indépendants des caractéristiques visibles des travailleurs, les inégalités salariales entre firmes dans chaque secteur et profession sont avant tout des inégalités résiduelles.
Helpman et al. (2012) développent un modèle économique structural incorporant trois sources d’hétérogénéité parmi les firmes : la productivité, les coûts d’entrée sur le marché d’exportation et des coûts de contrôle des travailleurs. Les firmes exportatrices versent de plus hauts salaires que les firmes non exportatrices pour deux raisons. Tout d’abord, les firmes à haut revenu se montrent plus sélectives sur le marché du travail pour embaucher des travailleurs plus qualifiés. Elles sont notamment plus incitées que les autres à entre sur les marchés d’exportations en raison de la présence de coûts fixes à l’exportation. Ensuite, l’entrée sur le marché d’exportation procure aux firmes davantage de revenus, qu’elles partagent avec leurs salariés.
Une prédiction fondamentale du modèle est une relation en forme de U inversée entre les inégalités salariales et l’ouverture commerciale. Une économie initialement fermée qui réduirait ses coûts d’échange verrait dans un premier temps s’accroître les inégalités salariales. Avec la poursuite du déclin des coûts d’échange, les inégalités salariales atteignent un pic, puis diminuent. En l’occurrence, lorsqu’aucune firme n’exporte, une baisse des coûts d’échange entraîne une hausse des inégalités. Ainsi, quand seules quelques entreprises exportent, leurs travailleurs captent l’essentiel des revenus générés par l’ouverture. Inversement, lorsque toutes les firmes exportent, une hausse des coûts d’échange va pousser certaines entreprises à cesser d’exporter et réduit par là des salaires que versent celles-ci, ce qui accroît les inégalités. Selon Helpman et al. (2012), le Brésil n’aurait pas encore atteint le pic des inégalités sur leur période d’échantillonnage, c’est-à-dire entre 1986 et 1998. D’après leurs conclusions optimistes, la poursuite de l’ouverture de l’économie brésilienne au commerce international devrait par la suite impulser une baisse des inégalités.
Références
Martin ANOTA
FMI (2007), « Globalization and inequality », in World Economic Outlook, chapitre 4, octobre.
HELPMAN, Elhanan, Oleg ITSKHOKI, Marc MUENDER & Stephen REDDING (2012), « Trade and inequality : From theory to estimation », in VoxEU.org, 20 mai.
SEE SOME EXAMPLES
VIEW MORE – LIRE PLUSDans le cadre du Forum public de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra à Genève (Suisse), je participerai à une table ronde rassemblant plusieurs personnalités féminines œuvrant dans le domaine des échanges internationaux. Avec Lilianne Ploumen, ministre du Commerce des Pays-Bas, Yuejiao Zhang, membre de la Commission chinoise d’arbitrage pour l’économie et le commerce international (CIETAC), Susan Schwab, ancienne représentante américaine au commerce, et Amina Mohamed, secrétaire du cabinet des Affaires étrangères du Kenya, nous discuterons de la marche à suivre pour que le commerce mondial fonctionne de manière plus inclusive. En ce qui me concerne, il s’agira plus particulièrement de trouver comment rendre le commerce plus inclusif pour les pauvres qui vivent dans les pays en développement.
Lorsqu’on se penche sur l’intégration des pays en développement dans le commerce international, il apparaît clairement que celui-ci a considérablement contribué à faire reculer la pauvreté et qu’il a apporté d’immenses bénéfices à l’économie mondiale. Un certain nombre d’exemples illustrent cela.
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