Afrique: Territoires bouleversés, frontières disputées, espaces éclatés, régimes renversés, richesses minières usurpées
Niger : Dernières Informations en Direct
Développement Politique au Niger
🌍 La junte nigérienne a nommé l’ancien ministre de l’Economie Ali Mahaman Lamine Zeine comme nouveau Premier ministre du pays.
🌍 Arrivée de Ali Mahaman Lamine Zeine, économiste de formation a occupé la fonction de ministre de l’Economie et des Finances entre 2002 et 2010
🌍 Coup d’Etat au Niger : la diplomatie “est la meilleure voie à suivre” pour résoudre la crise, estime la Cédéao
🌍 Coup d’Etat au Niger : la Cédéao privilégie la diplomatie pour sortir de la crise, mais “aucune option” n’est pour autant écartée
Afrique Assommée par des Coups d’Etat Nationalistes
Mon Afrique, le Fric ce n’est pas Chic qui effrite la Politique comme une Chicanerie et une Moquerie des Élections Démocratiques
- Chaud devant
- Au suivant
- Chacun pour soi et Dieu pour tous
Le Problème de l’Afrique, c’est que elle est Distante de Dieu et trop proche de l’Europe et l’Occident – Far from God and Close to the Colonial Past
Protection de la France au Niger: Exploitation Française Minière de l’Uranium


Chacun son tour dans la mesquinerie institutionnelle des élites dirigeantes issues de l’héritage colonial et le continuel assujettissement économique d’ordre subcapitaliste de l’Afrique
Afrique Territoires bouleversés par les frontières de l’époque coloniale et espaces éclatés par l’héritage des structures politiques des conflits
UNE DES RAISONS DE LA COLERE DES NOUVEAUX MILITAIRES AFRICAIN
L’URANIUM DU NIGER
La Voix de l’Occident Authentique
Troubles économiques à l’ouest, troubles sociaux au centre, instabilité politique à l’est et guerres civiles au sud-est

Le paradoxe de l’Histoire, Niamey est le lieu de l’expression de la mise en place d’une intégration commerciale de l’Afrique et aujourd’hui c’est le cœur du renversement militaire et du coup d’Etat contre un Président Élu.
La plus grande plateforme commerciale et le gouffre de l’Instabilité
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) fut établie par un accord qui a été adopté le 21 mars 2018 et mis en vigueur le 30 mai 2019. À ces dates, 24 pays avaient déposé leurs instruments de ratification. Par la suite, il y avait 54 signatures dont 43 (80%) avaient déposé en mai 2022 leurs instruments de ratification.
Au niveau de la phase opérationnelle, la ZLECAF a été lancée le 7 juillet 2019 lors de la 12e session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union sur la ZLECAf tenue à Niamey, au Niger.
Pour ne citer que quelques-uns des écarts structurels et des déphasages institutionnels qui prédominent dans le tableau de bord de la légitimité du pouvoir central en Afrique :
Les dirigeants ne sont plus considérés comme les libérateurs et les combattants de la liberté comme ils étaient durant la période post-coloniale tels que les militants dont certains ont échappé a l’exécution et sont devenus des dirigeants de l’Afrique après avoir été des opposants et des guérilleros contre la puissance coloniale. Les opposants actuels ne sont pas non plus identifiés comme les défenseurs des intérêts d’une ethnie ou d’une région marginalisée luttant contre un pouvoir central parachuté avec l’intervention directe des anciennes armées coloniales.
Depuis les indépendances et le tournant du XXIe siècle, l’Afrique s’est peu à peu transformée en une scène de conflits violents où les acteurs, les protagonistes et les seigneurs de la guerre avaient joué à différents niveaux de la scène internationale et régionale le soutien de chacun contre l’autre pour faire enrager leur opposition et leur explosion régionale de violence de guérilla basée sur des revendications ethniques. Ces guérillas idéologiques se sont muées en conflits régionaux et nationaux motivés par le monopole et l’appropriation du pouvoir politique ou du gain financier.
Des groupes armés régionaux ont été financés et formés par d’anciennes puissances coloniales et leurs mercenaires dans le but de dominer et de contrôler le commerce de précieuses ressources minérales, d’affirmer leur idéologie ou de régler leurs griefs.
L’une des conséquences de telles manipulations géo-stratégiques c’est que de telles interférences qui sont devenues par magie les raisons et les justifications de la présence de troupes étrangères dans les pays africains permettant ainsi la continuation du colonialisme et l’institutionnalisation d’une nouvelle forme de Protectorat Militaire sous le couvert de la nouvelle politique sécuritaire globalisée.
De profondes blessures en ont résulté et continuent d’être ouvertes avec la répétition d’une cascade de coups d’État, d’ingérence de puissances étrangères, de course aux armements et de course contre la montre pour monopoliser et acquérir les richesses souterraines de l’Afrique.
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Modernisation et sophistication de l’appareil de renseignement militaire en Afrique, nouveau défi pour les gouvernements civils
Depuis l’indépendance, aucune gouvernance stable n’est devenue la principale composante des régimes africains, et aucun effort sérieux et mesurable ne peut être réellement et authentiquement mis en œuvre et ayant abouti à une grande échelle a faire progresser le développement économique, la justice sociale et la santé publique. Ces échecs ont rénové les fléaux et les impacts des causes et des raisons dans les arènes socio-économiques et politiques qui ont exacerbé les problèmes de pauvreté et d’inégalité dans les régions africaines où la violence armée et les coups d’État sont considérés comme une sortie de secours.
Ainsi, la question essentielle pour l’Afrique demeure la suivante:
Pouvons-nous construire l’Intégration de l’Afrique et l’Unité Africaine au niveau Continental alors que nous avons l’insécurité régionale, l’instabilité, et toutes les folies et déformations d’un État ravagé, vulnérable et soumis à toutes les formes de privations institutionnelles ?
Partagez avec nous tous, vos réflexions et vos perceptions sur ces questions cruciales qui déterminent l’avancée de l’Afrique aujourd’hui et façonnent le destin de la génération africaine actuelle.
Tourmente à l’Ouest, au Centre et à l’Est en Afrique
L’Afrique n’a pas encore trouvé une voie de la conciliation par le dialogue sur les solutions et les alternatives de résolution, et la désescalade des raisons des rivalités et des concours politico-militaires et bureaucratiques-technocrates ainsi que la course pour s’emparer du pouvoir et l’utiliser pour purger le pays des contraires, des opposants et des militants qui ne partagent pas leur volonté, leurs visées politiques et leurs objectifs institutionnels.
Le coup d’État en Afrique a été utilisé comme une récompense et une valorisation des gains personnels dans les rangs des militaires. L’accaparement de la richesse sous prétexte de règles politiques en décomposition et d’équité institutionnelle dégradante sont présentées comme les causes de la violence sociale, du non-respect de la loi, de la montée de la criminalité organisée et de la délinquance, de l’absence de programmes sociaux de développement de la main-d’œuvre et de création d’emplois pour les vagues troublantes de jeunes générations, de la propagation de la corruption accompagnée de favoritisme, d’injustice, de corruption, de despotisme, de népotisme et de clientélisme parmi les nouvelles élites hybrides montantes à venir d’un métissage social de technocrates et de « militaricrats » formés par des courants de pensée étrangers et des stratégies d’éco-gestion martiale.
Les partis politiques en place en quête de légitimité populaire sont restés attachés aux relations néocoloniales passées qui ont façonné le leadership et les classes dirigeantes en Afrique où le pouvoir était concentré entre quelques mains qui ont reçu la bénédiction des puissances coloniales européennes qui ont facilité a leur profit le transfert du pouvoir central de l’État sous prétexte d’indépendance de façade.
De nombreux traités et accords avec des pays et des entités étrangères ont été signés dans le but de consolider la “main-mise” de ces politiciens héréditaires néo-coloniaux, en particulier dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne. Ces élites ont également été triées sur le volet compte tenu de leur allégeance à l’ancienne puissance coloniale par leur adhésion à l’approche militariste privilégiée dans le processus de passation du pouvoir. Cette stratégie militariste a renforcé les rivalités entre les différentes tribus ethniques et les pratiques religieuses existantes.
Ces divisions sociales et culturelles ont été préméditées dans le cadre de l’approche de la stratégie de division privilégiée par les dirigeants européens. La société africaine s’est alors façonnée selon la décision de la Métropole et de ses nouveaux besoins de domination régionale basée sur la sélection d’individus ayant vécu et ayant été éduqués par l’ancienne puissance coloniale. Ces nouvelles castes «métropolitaines» devinrent les fonctionnaires, les traducteurs, les maillons administratifs inférieurs formant et servant la fonction d’engrenages entre le pouvoir colonial centralisé et les chefs de tribus régionaux.
Quels exemples spécifiques existe-t-il de chefs militaires africains acquérant des connaissances stratégiques sophistiquées auprès d’institutions occidentales ?
Comment cette professionnalisation de l’armée a-t-elle eu un impact sur les relations entre les gouvernements militaires et civils ?
Existe-t-il des solutions potentielles pour résoudre le problème des chefs militaires ayant plus de connaissances et de sophistication que les élus ?
Ces questions sont les sources où les solutions sont creusées et présentées comme des raisons pour le changement de gouvernement par la force.
Quelles sont les conséquences potentielles si les chefs militaires ont plus de connaissances et de sophistication que les élus ?
Comme nous le savons tous depuis l’ère des indépendances, l’Afrique a toujours reçu de l’aide, des conseils, des conseils, des investissements et la promotion de ceci et de cela, et même ses propres militaires ont eu la chance d’acquérir des connaissances stratégiques sophistiquées non pas sur la gestion martiale mais aussi sur la technologie, le savoir-faire et les nouvelles formes de gouvernance, le tout fondé sur la connaissance, l’identification et la prévention de l’insécurité et des troubles sociaux.
Les chefs de l’armée africaine ont visité des collèges de guerre occidentaux, des installations de recherche et développement, des groupes de réflexion sur la sécurité et la guérilla, et même sur l’utilisation de la haute technologie pour contrôler les masses et les populations, voire même d’autres unités militaires pouvant être source d’instabilité. Ce nouveau brassage de l’Armée africaine par un apprentissage technocratique et gestionnaire est tellement avancée que les tenants de telles formations pouvaient devenir les perturbateurs des flux de renseignements et de l’intelligence de la gestion de l’État.
Nous avons été témoins dans le cas du Soudan et d’autres militaires en Amérique latine, en Asie et dans le reste de l’Afrique où ce type de professionnalisation extrême des militaires a créé un schisme dans leurs rangs ainsi qu’une séparation de l’État central: développant un nouvel État militariste permanent au sein de l’Etat qui jusqu’à lors était seulement constitué de Présidents élus, de Parlementaires et d’Administrateurs – Chefs élus des Conseils régionaux et locaux.
Les présidents de l’État en tant que politiciens de carrière et le reste des politiciens – politicards pratiquant l’art de la polémique politicienne n’avaient pas le niveau de telles connaissances acquises par les gradés militaires. De ce fait, ces “Politicardeurs” ne pouvaient rivaliser avec le niveau de sophistication des connaissances pratiques et de la conscience politique que les chefs des armées ont acquis et développé par leur participation directe aux programmes de formation et en rejoignant la coalition des militaires de différentes nationalités menant des exercices et des opérations sécuritaires en Afrique.
La Question Securitaire, la Présence des Troupes Étrangères et le Developpement des Jihadistes
Dans la zone du Liptako-Gourma, dite des trois frontières avec le Mali et le Burkina Faso, c’est d’ailleurs depuis ces deux pays voisins que des djihadistes lancent des attaques à l’intérieur du Niger avant de se replier.
Sur son flanc ouest, le Niger est confronté essentiellement au groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) qui a pris l’ascendant sur son rival affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) plus implanté au Mali.
Au mois de mars 2023, l’armée nigérienne avait annoncé avoir tué 79 djihadistes qu’elle avait poursuivis jusque sur le territoire malien.
A cet égard, fin avril 2023, les autorités nigériennes ont prorogé de trois mois, l’état d’urgence décrété dans les régions frontalières de Tillabéri et de Tahoua à l’ouest, instauré depuis depuis 2017, ainsi que celle de Diffa au sud-est, frontalière avec le Nigeria et le Tchad.
- au sud-est, à la frontière avec le Nigeria et le Tchad : Boko Haram et l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest
A l’opposé du Liptako-Gourma, le flanc sud-est constitue un autre foyer majeur d’insécurité. Là aussi la menace est transfrontalière et provient du Nigeria et du lac Tchad où sévissent les djihadistes de Boko Haram et sa branche dissidente du groupe Etat islamique en Afrique de l’ouest (ISWAP en anglais).
Dans cette zone, l’armée nigérienne peut pénétrer le territoire voisin du Nigeria pour traquer les djihadistes qui s’y replient, par exemple de Boko Haram. Signe des rapports entre les différents groupes extrémistes armés, en 2022, l’EIGS a intégré l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest.
La détresse des personnes forcées à se déplacer
Les attaques de groupes extrémistes armés à l’ouest comme au sud et à l’est du Niger, contre des localités ou des positions de l’armée, provoquent des flux de populations civiles qui fuient les violences.
Selon l’ONU, au Niger, 698 000 personnes sont forcées à se déplacer en juin 2023 : parmi elles 358 000 déplacés, 251 000 réfugiés, et 50 000 demandeurs d’asile. La plupart des réfugiés ont fui les conflits au Mali et au Burkina Faso, mais aussi au nord-est du Nigeria.

D’autres réfugiés affluent aussi à la frontière nord avec l’Algérie qui les expulsent à travers le désert. Depuis le début de l’année 2023, plus de 9000 migrants reconduits à la frontière par l’Algérie se sont retrouvés bloqués à Assamaka, dans la région désertique d’Agadez, rapportent des organisations onusiennes.
Aide militaire et bases étrangères au Niger

Après les coups d’Etat au Mali et au Burkina Faso, qui se sont traduits par le retrait des forces françaises voire par un rapprochement avec la Russie, le Niger est devenir le meilleur allié des Occidentaux dans la lutte contre les djihadistes au Sahel.
Récemment, l’Union européenne a consenti une aide 5 millions d’euros pour fournir des armements aux forces nigériennes.
Les Etats-Unis et la France figurent parmi les partenaires de premier plan. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a effectué une première visite au Niger lors d’une tournée africaine à la mi-mars 2023.
Les Etats-Unis ont construit la base aérienne 201 à Agadez au nord du pays. Elle sert notamment au décollage de drones américains et de missions de surveillance et de renseignement.
La France a été contrainte de redéployer sa présence au Sahel vers le Niger. Quelque 1500 soldats français sont présents. La base aérienne 101 situé près de l’aéroport de Niamey en est le pivot. De là décolle notamment des drones et des chasseurs français.
#Niger: Huitième coup d’État depuis son indépendance en 1960
Au #Niger, réunis sous le nom du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), un groupe de militaires a annoncé mercredi soir à la télévision nationale la fin de l’ère du président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu en 2021.
“Des militaires ont affirmé, mercredi 26 juillet en fin de soirée, avoir renversé le régime du président nigérien #MohamedBazoum, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à #Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Un acte notamment motivé par « la dégradation continue de la situation sécuritaire » au Niger, selon le colonel-major Amadou Abdramane Sandjodi.”
« Toutes les institutions issues de la septième République sont suspendues. Les secrétaires généraux des ministères se chargeront de l’expédition des affaires courantes. Les forces de défense et de sécurité gèrent la situation. Il est demandé à tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer »
« Les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à la stabilisation de la situation. Un couvre-feu est instauré à compter de ce jour, de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre »
“Parmi les officiers qui ont participé à la lecture de la déclaration, on peut citer entre autres le patron des forces spéciales nigériennes, le général Barmou Batoure, le général Toumba, le chef d’état-major de l’armée de terre, et le haut commandant de la garde nationale.”
Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Ce groupe de militaires, regroupés au sein d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (#CNSP) a affirmé avoir destitué le président Mohamed Bazoum. La coalition des militaires formant ce Conseil National ont instauré un couvre-feu et fermé les frontières. La déclaration a été faite en présence de hauts gradés de l’armée, dont les généraux Mohamed Toumba et Moussa Salaou et des colonels Adamou Ibro (garde présidentielle) et Ahmad Sidian (garde nationale). Ce jeudi matin 27/7/2023, le chef d’Etat major a rallié la cause des putschistes pour “préserver l’intégrité physique du président Bazoum” et la cohésion au sein de l’armée.
Le #CNSP a appelé le « partenaire français » au respect des dispositions du communiqué numéro 3, relatives à la fermeture des frontières aériennes et terrestres, après avoir constaté l’atterrissage d’un avion militaire à l’aéroport de Niamey, jeudi à 6 heures du matin.
Après le Burkina Faso et le Mali , le Niger Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger devient le troisième pays du Sahel à connaître un coup d’État depuis 2020; un autre pays « Barkhane » sera donc dirigé par des militaires.
Jean Luc Mélenchon: “un nouveau coup d’état militaire après le Mali et le Burkina ; chaque fois, la présence française est dénoncée’
Ce coup d’Etat au Niger est un exemple parmi tant d’autres, du recul de la sécurité et de l’Etat de droit en Afrique. En effet, près de 70 % de la population africaine vit dans un pays où l’environnement en matière de sécurité et d’État de droit est moins bon en 2021 qu’en 2012, principalement en raison de la dégradation de la situation sécuritaire selon l’indice Mo Ibrahim.
Par rapport à il y a dix ans, les niveaux de violence contre les civils et les conflits armés sont beaucoup plus élevés.

#géopolitique #geopolitics #foreignaffairs #sécurité #Afrique #défense #Sahel #risk #international #news
Etats – Unis et Élites Militaires Africaines: Suprématie des Militaires sur les Régimes Civils en Afrique Subsaharienne
Depuis 2012, les contribuables américains ont dépensé plus de 500 millions de dollars au Niger, ce qui en fait l’un des plus importants programmes d’aide à la sécurité en Afrique subsaharienne. Sur l’ensemble du continent, le Département d’État n’a dénombré que neuf attentats terroristes en 2002 et 2003, contre 2 737 l’année dernière au Burkina Faso, au Mali et dans l’ouest du Niger, selon un rapport de l’Africa Center for Strategic Studies, une étude du département américain de la Défense. institution.
Les troupes américaines entraînent, conseillent et assistent leurs homologues nigériens et y ont combattu et même y sont mortes. Au cours de la dernière décennie, le nombre de militaires américains déployés au Niger est passé de seulement 100 à 1 016. Le Niger a également connu une prolifération d’avant-postes américains.
Barmou et Braga se sont rencontrés le mois de juin 2023 pour “discuter de la politique et des tactiques antiterroristes dans toute la région”, selon un communiqué de presse militaire. Le Pentagone affirme que le partenariat des États-Unis avec l’armée nigérienne, en particulier ses commandos, est essentiel pour contrer les militants.
Les agences du ministère de la Défense s’associent à l’armée nigérienne et aux opérateurs spéciaux pour lutter contre l’extrémisme violent dans toute l’Afrique du Nord-Ouest, mais les experts affirment que l’accent mis sur le contre-terrorisme fait partie du problème.
« Les principaux problèmes qui alimentent les conflits au Niger et au Sahel ne sont pas de nature militaire – ils découlent de la frustration des gens face à la pauvreté, de l’héritage du colonialisme, de la corruption des élites et des tensions et injustices politiques et ethniques. Pourtant, plutôt que de s’attaquer à ces problèmes, le gouvernement américain a donné la priorité à l’envoi d’armes et au financement et à la formation des militaires de la région pour mener leurs propres guerres contre le terrorisme », a déclaré Stephanie Savell, co-directrice du Costs of War Project à l’Université Brown et experte. sur les efforts militaires américains en Afrique de l’Ouest. “L’une des conséquences extrêmement négatives a été de renforcer les forces de sécurité de la région au détriment d’autres institutions gouvernementales, et c’est certainement l’un des facteurs de la liste des coups d’État que nous avons vus au Niger, au Burkina Faso et ailleurs ces dernières années. ” Nick Turse – July 27 2023, 6:27 p.m.
Afrique des Peuples et Afrique des Élites Torpillées de l’Extérieur
Les présidents africains à la CEDEAO veulent être la police de l’Afrique de l’Ouest pour sauver leurs positions
Les dirigeants de la CEDEAO se réunissent à propos du coup d’État au Niger.
Les chefs militaires nigériens ont mis en garde contre toute intervention armée dans le pays alors que les dirigeants ouest-africains doivent se réunir dimanche 7/30/2023 dans la capitale nigériane pour un sommet d’urgence afin de décider de nouvelles actions pour faire pression sur l’armée afin qu’elle rétablir l’ordre constitutionnel.
Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 15 membres, et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, composée de huit membres, pourraient suspendre le Niger de ses institutions, couper le pays de la banque centrale régionale et du marché financier, et fermer les frontières.
Le voisin oriental du Niger, le Tchad, non membre des deux organisations régionales, a été invité au sommet de la CEDEAO, a indiqué un communiqué de la présidence tchadienne samedi 29/07/2023.
Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde, recevant près de 2 milliards de dollars par an en aide publique au développement, selon la Banque mondiale. C’est également un partenaire de sécurité de l’ancienne puissance coloniale, la France et les États-Unis, qui l’utilisent tous deux comme base pour combattre une insurrection islamiste dans la région élargie du Sahel, en Afrique occidentale et centrale.
Les dirigeants ouest-africains pourraient aussi pour la première fois, envisager une intervention militaire pour restaurer le président Mohamed Bazoum qui a été renversé lorsque le général Abdourahamane Tiani a été proclamé nouveau chef de l’Etat le vendredi 28/07/2023.
Avant le sommet de dimanche, les chefs militaires du Niger ont mis en garde samedi soir dans un communiqué lu à la télévision nationale nigérienne contre toute intervention militaire.
“L’objectif de la réunion (de la CEDEAO) est d’approuver un plan d’agression contre le Niger par une intervention militaire imminente à Niamey en collaboration avec d’autres pays africains non membres de la CEDEAO, et certains pays occidentaux”, a déclaré le porte-parole de la junte, le colonel Amadou Abdramane.
#afrique
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