Malgré nos réclamations permanentes, L’ Office National des Chemins de Fer (ONCF) continue de faire le sourd et de nous prendre de haut, nous les passagers de l’axe CASABLANCA- EL JADIDA. Des trains surpleins, pas de places, l’odeur désagréable des toilettes, pas de clim, pas d’hygiène, pas de sécurité …..ON SUFFOQUE !!!! Même le contrôleur n’est pas passé vu qu’il n’a pas l’espace pour le faire.
Je me demande pourquoi les voyageurs de l’axe Casa – Tanger ont un service digne de nom? Est-ce qu’ils sont plus marocains que nous le sommes ?
J’espère qu’un jour, L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) prendra le soin de réagir avec un plan d’actions en bonne et due forme, centré expérience clients et préservant leur dignité.
NB : La première photo a été prise en première classe.
Extrait du chapitre I – Ma première enfance, de la ville à la campagne
Allal, c’est trop aroubi
“À cette époque, le mouvement national n’en était qu’à ses balbutiements. L’étoile du leader Allal El Fassi, fils d’Abdelouahed Fassi Fihri, commençait à scintiller. Tout le monde évoquait son nom en parlant du mouvement national. Dès lors, ma mère ne cachait plus sa fascination pour le nom d’Abdelouahed, le père du leader, car elle ne montrait aucun intérêt pour le nom d’Allal. Le nom lui paraissait campagnard (aroubi) contrairement au nom de son père, Abdelouahed, dont la mélodie, la composition et son caractère civilisé lui ont plu. C’est ainsi que ma mère a choisi de m’appeler Abdelouahed”.
Extrait des mémoires intitulées “Le Maroc que j’ai vécu,” ouvrage écrit en arabe par le doyen des parlementaires, Abdelouahed Radi.
Le problème avec cette citation, c’est que mon Oncle maternel s’appelait Allal et que par cette affiliation je suis spontanément un Aroubi avant d’être Doukkalais.
Le second problème est que Allal n’est pas un nom d’Aroubi dans le sens Arabe, Allal est plus Berbere – Amazigh comme mon oncle, mes oncles, mes tantes, et ceux et celles de ma mère comme de leurs pères et leurs grands pères depuis le commencement du temps dans le pays Berbère.
WA! CHHAL MIN KHAIMA WALEDETE ALAM
OH! COMBIEN DE TENTES ONT VU LA NAISSANCE DE SAVANTS
CHANT POPULAIRE DES DOUKKALA
Toutefois, suite a cette malheureuse successions d’attentats terroristes qui furent commis par des individus dont les parents sont d’origine marocaine mais qui sont nés en Europe, le Maroc se retrouva propulsé sur la scène international comme un exportateur de la violence terroriste. L’avènement du viol collectif commis en plein jour dans un bus a permit de repointer les projecteurs des média européens sur le Maroc. Les quotidiens “Le Monde,” “The Guardian” et “le Nouvel Observateur” cherchait un maillon social pour cadrer plus leurs projecteurs sur le Maroc et donner a ce nouveau phénomène terroriste une assise marocaine.
Déjà le Maroc occupa La Une des journaux par les événements du Rif. Le viol collectif offrit la pièce manquante pour amalgamer une revendication politique, avec des agissements terroristes étrangers et un crime interne au Maroc. Toute manifestation de violence trouva soudainement son explication dans les mouvements et des antagonismes sociaux défiant le Maroc. De ce fait, d’un seul coup et comme un scoop, le Maroc devint la risée de “l’audiométrie” des lecteurs des journaux européens et même dans d’autres pays du monde.
Les médias sociaux ne furent pas du reste et un déferlement de commentaires se fit sur ce crime de viol collectif dont plusieurs trouvaient dans l’exode rurale et l’arrivée en ville d’Aroubi comme la cause principale de tels horribles actes, puisque ces individus Aroubis sont incultes, apte a la violence et aux attaques verbales et surtout dangereux dans leurs comportement. Selon ces utilisateurs des masse medias, ces Aroubis se caractérisent par l’incivilité et la sauvagerie.
r,rSelon le qualificatif marocain de l’Aroubi, un amalgame s’est infiltré dans l’explication de ce terme et les caractéristiques de sa personnalite par opposition au citadin. Ces imbrications et comparaisons rendirent le terme Aroubi un principe culturel profondément enraciné dans le subconscient culturel hérité de la période du Siba, de l’ethnocentrisme européen, de l’orientalisme vagabond colonial et de la division entre la ville soumise et la campagne rebelle.
Un tel dualisme géographique et cette dichotomie structurelle issue des contours modernistes de la société marocaine furent façonnés par le Protectorat Français dont les actes obligèrent l’émergence de deux entités antagonistes comme composantes sociales distinctes, l’urbaine et la rurale et cela dans le cadre d’une même région sur laquelle furent entreposées les qualificatifs de Mdini et Aroubi et bien d’autres abaissante designations.
Dans les lignes suivantes, je vous offre quelques commentaires allant dans ce sens et qui ont motivé l’écriture de cet article comme réponse a cette cascade de dénigrement visant l’élément rural et Aroubi au Maroc.
On les désigne par des Aroubis qui “envahissent les villes, qui n’ont aucune Education et on les appelle les sauvages.”
“L’ exode rurale massive a fait des ravages dans la société Marocaine . On a affaire à des personnes qui ont vraiment perdu leur boussole”
– – – > Tout à fait
– – – > Ah ouiii je confirme … L’une des principales causes des problèmes que vit notre socièté
– – – > Bien sûr, mais même ceux-là ont droit à une bonne éducation. Avez-vous vu les villages en France ?
– – – > Bien sûr que oui mais les villes Marocaines n’ ont pas assimilé ce flux migratoire de la compagne
– – – > On avait besoin d’eux pour les usines et pour les élections et on les a laissés à leur sorts sans les urbaniser.
– – – > Exactement
– – – > Ana baada mabkitch haba laaroubia gahmouni hhhhh baraka
– – – > Il n ont pas perdu leur boussole il n’en ont jamais eu
– – – > L’exaude rural est un phénomène planétaire . Bonne soirée
– – – > Exactement .A vous aussi
– – – > Vous avez exactement touché le fond du problème. l’ont ils jamais eues?? ??
– – – > Des vrais tarés sauvages lâches Ds lâ nature sans foi
– – – > Ni loi et obsédés par dessus le marché… Ça fait peur
– – – > Exactement!!!
Ma réponse:
Said El Mansour Cherkaoui Lalla ……, Allah ya Hdik, les sauvages de hier comme ils étaient appelés par les colonialistes sont les technocrates et autres experts d’aujourd’hui.
Les sauvages c’est plutôt ceux et celles qui détruisent nos propres fondations de la marocanité et dans les autres frères et voisins par leur sauvage interventions militaires et de consommation globalisée ainsi que la pollution multiple qui créent le cancer chez nos femmes. 7 Jeunes filles dans mon quartier natal a El Jadida dont plus que la moitie ne sont même pas encore dans l’age du mariage, un désastre et c’est la sauvagerie de la bouffe génétique et autre pollution importée.
Moi, je suis un Aroubi de milliers d’années, un Doukkalais par ma Mère depuis le temps de Berghaouta, Sanhaja et Masmouda. Nous les Aroubis nous sommes des individus de Karam et de Rahate Bal et du partage du bien, si vous doutez de mes dires allez visiter le fin fond des Doukkala et vous allez vous rendre compte de toute cette simplicité naturelle de l’accueil et du partage sans fanfare mais a une condition, rangez dans un étui étanche vos prismes et vos lunettes et votre regard de citadin occidentalisé ou globalisé par la Bio-Technologie.
Mes salutations respectueuses au commentaire suivant:
“On avait besoin d’eux pour les usines et pour les élections et on les a laissés à leur sorts sans les urbaniser.”
J’ajouterais a cela que l’on a besoin des Aroubis et de l’exode rurale pour les intérêts suivants, a savoir:
++> pour le nombre de la population urbaine, pour attirer les capitaux étrangers directs et leur présenter et les séduire par le nombre la consommation potentielle,
++> pour les négociations des traités de libre-échange bidons pour faire pencher la balance vers la présentation des revenus et des termes de l’échange
++> pour l’aumône internationale afin que les organismes internationaux versent des donations et contributions financières pour la réhabilitation et l’insertion sociale qui n’a jamais pris place
++> pour le recensement de la population urbaine et les allocations budgétaires et les determinations des calculs de la loi des finances et afin de se faire bien voir par les organisations charitables et les banques internationales pour les aides financières directes et les allègements financiers octroyés
Les Aroubis au Maroc comme moi représentent 20 % du PIB, recèle 43 % des actifs, assure plus de 72 % des besoins en céréales, 87 % des besoins en lait et 100 % en viandes ou encore en fruits et légumes pour l’ensemble de l’économie et la population marocaine. Les Aroubiyas occupent aussi plus que 90 % de la surface territoriale du Maroc, alors qu’ils se caractérisent par l’omniprésence de la faiblesse des infrastructures, enclavement, faible accès aux services de base, précarité, analphabétisme et pauvreté structurelle doublée d’une négligence administrative et d’une exploitation abusive par les représentants élus locaux et régionaux.
Alors que la nouveau découpage administratif du Maroc a chapeauté avec une “Roza-Tefal” les élus des communes et les parlementaires de la même autorité abusive ces nouveaux nababs régionaux issus de politiciens issus des partis politiques urbains détachés de la réalité Aroubie [bonnet blanc Blanc Bonnet – Rozaya Baida – Baida Roza]. Ainsi, ces nouveaux intermédiaires du pouvoir enclavé jouissent de l’autorité sans qu’aucune autre structure hiérarchisée est en place pour vérifier et contrôler les abus de leur pouvoir dont la population rurale subit les méfaits sans avoir aucun recours ou alternative.
Ces discriminations et la non reconnaissance des droits aux citoyens des Aroubiyas additionnées aux faiblesses structurelles, a la pauvreté et aux périodes fréquentes des sécheresses conditionnent cette exode rurale qui profite aussi aux grands propriétaires terriens. Une exode rurale bénite pour l’oligarchie foncière qui accapare les terres et introduisent des cultures cash-crop avec des semences made by Monsanto-Bayer et autres Bio-tech producteurs de semences génétiquement modifiées. – OGM
En savoir plus sur Monsanto et en images, voir le contenu de ce lien:
Les Raisons de la Colère, les Bombes Chimiques, Inflation et Depression et
Ces cultures intensives et sous serres et non vivrières, déséquilibrent et détruisent la balance biologique/naturel du sol et de l’environnement écologique et qui sont en grande partie destinées a l’exportation ou aux grandes surfaces de distribution alimentaire.
Dans la même perspective, les conditions de vie des Aroubis laissés pour compte et devenus plus vulnérables face a l’introduction des produits OGM et a la globalisation des flux commerciaux et d’approvisionnement en semences importées ayant des manipulations génétiques telles que celles produites par le récent mariage entre Monsanto et Bayer. De telles consolidations internationales affectent le petit cultivateur marocain et sapent ses propres bases primaires de l’accumulation de son profit initial et son potentiel d’épargne, le rendant une proie facile aux crédits banquiers menant a la faillite et donc a l’exode rurale.
La combinaison de l’impact de ces causes extérieures et des influences internes a rendu le petit cultivateur dans une position d’être entre l’enclume et le marteau, entre le socle et le bulldozer et le tracteur de sa défaillance rurale.
QUARTIER SFA EL JADIDA ET LA E N’EST PAS ENCORE L’ARRIVÉE DE TOUS LES FERACHAS DE PRODUITS AGRICOLES ET AUTRES MARCHANDISES USÉES – SECONDE MAIN ET LES TROUPES DE RATS QUI SILLONNENT EN PLEIN JOUR DANS CE LIEU
Le Petit Marocain Cultivateur était ainsi coincé entre une logique moderne sans logistique de transport adéquate, croulant sous le poids de la concurrence sans frein et se déplaçant avec les conditions de vie d’Aroubi qui le hantent.
La Population Urbaine du Temps du Protectorat Français au Maroc – 1947:
En 1956, on comptait que 70 % d’Aroubis Marocains vivaient dans nos campagnes alors que selon le dernier recensement de 2014, on a perdu plus que 30% d’un seul coup puisque moins de 40 % de la population marocaine, estimée à 33,84 millions d’habitants qui malgré toutes ces pressions internes et externes, demeurent fidèles a leur Aroubiya ou bien sont coincés dans les mémoires de nos ancêtres Aroubis. De ce fait, mes semblables Aroubis représentent maintenant quelques 13,42 millions d’habitants.
Quelle est donc l’autre catastrophe que l’on observe vu l’impact de cette globalisation que j’ai mentionné sur le devenir de nos Aroubiyas?
Eh bien nos campagnes souffrent aussi d’un mal plus rampant et plus insidieux et pas facile a contrer, puisque la Ville ronge la campagne par le profit qui est extrait des zones rurales sans pour autant en retour y investir dans un développement a la fois localisé et régionalisé selon la situation géographique de la région par rapport a la ville et aux ports maritimes et l’infrastructure ferroviaire ou routière.
L’absence de synchronisation d’une politique logistique accroît la difficulté pour la recherche de nouveaux débouchés et pour la création d’une synergie entre la production agricole et les marchés potentiels. Des lors, un déphasage s’instaure entre l’ajustement de la production agricole sur les demandes et les besoins des populations tant urbaines qu’internationales.
Pour cette raison, n développement généralisé tenant en compte tous ces impératifs et ces défis serait en premier un vecteur responsable et basé sur une régionalisation propre authentique dont l’Etat Central organise les responsabilités et distribue les compétences comme les allocations financières adéquates d’une façon directe et a travers un plan efficient au niveau régional que national. Une planification des ressources comme des objectifs dépassant celui qui est soutenu par les intérêts étrangers et par l’Élite marocaine a savoir la stratégie de développement durable et sa “soi-disante” Bonne Gouvernance d’obédience pseudo-libérale.
Une telle stratégie a sens unique aboutit a implanter des formes de clientélisme corporatiste, de la cooptation familiale politique réverbérant la notion de Bak Sahbi Wa Wassani alike qui fondamentalement favorise la création de l’héritage des atouts politiques élitistes et créent au sein des appareils de la decision de l’Etat et des structures représentatives des dynasties et des serviteurs de leurs propres intérêts identifiés dans ceux des groupes étrangers.
Dans une telle évolution forcée par la collision des intérêts exogènes avec les déviations endogènes, l’exode des Aroubis demeure une menace tant pour la ville que pour la campagne désenchantée puisque il en résulte une concurrence pour l’accaparement des produits agricoles entre les strates citadins, les exportateurs de produits alimentaires et ces nouvelles classes défavorisées qui vivent a la marge des villes pour en constituer des distributeurs un-officiel des produits alimentaires sous forme de Ferachas et de Souks improvisés au sein des quartiers populaires des villes marocaines.
Cette exode rurale a fragilisé les équilibres vivriers dans la mesure où l’accroissement considérable du nombre de consommateurs urbains ponctionne une part importante des forces vives de l’agriculture qui continue à assurer plus du tiers des emplois au Maroc.
Entre temps, nos campagnes et Doukkala sont envahies par les multinationales agro-bio-techno-robotique et génétique alimentaires, en savoir plus, voir le contenu ce lien:
Introduction et Synthèse : Le loup se drape dans une peau de chèvre pour se faufiler dans la Zriba – bergerie
★ Project Development Specialist ★ Entrepreneurship ★ International Trade and Business ★ Faculty ★ United States of America and other countries. ★ Published Author of Research Papers in France, Italy, USA and Morocco.
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