Laredo Texas ou Laredo Mazagan – El Jadida

Posted on June 25, 2023 by Said El Mansour Cherkaoui


Serge Dovidio

Dommage l arbre n existé plus il était à côté du cinéma je crois ? Je prenais mon café au lait au café juste en face l arbre 1d


  • DE Said El Mansour Cherkaoui
  • Ce lopin de terre fut vide pendant plusieurs années et ce coin c’était presque la sortie de la ville, debouchant sur la route allant a la Ville de Safi et en passant entre autres par Sidi Ahmed Nkhal, Ababda, Sidi Bouzid, Moulay Abdellah, Cap Blanc / Jorf Lasfar, Lwalja, Bittiwa, Sidi Moussa, Sidi Abed etc… Donc au niveau d’El Jadida, ce coin de Agba / Pente Bouchrit ce fut en quelque sorte la fin des construction de magasins pour les habitants vivants a Mazagan et a El Jadida.
  • Juste derrière cet arbre se trouvait la dernière épicerie de El Jadida Urbaine et qui porte le même nom de cette place : Place Boucherit et Saca [Épicerie et vendeur de tabacs aussi] Boucherit aussi.
  • Par la suite et au delà et a deux blocs, c’est le Phare Sidi Bouafi et les deux cimetières dont l’un a droite a le Marabout Sidi Bouafi et rien que cela prouve que l’on arrive au bout de la cité puisque les cimetières existaient toujours a la périphérie extérieure des périmètres urbains.

MAZAGAN LA VILLE DES EXCEPTIONS DANS LE DESTIN DE SES HABITANTS DE TOUTE CROYANCE

  • Les deux seules exceptions sont encore une fois dans notre Ville de Mazagan, lors de la reconstruction de la Fortaleza Mazagao après le départ des Portugais, Magagan était devenu le principal port commercial sur la façade de l’Atlantique rivalisant avec Tanger. Une communauté anglaise est venue s’installer dans notre Ville et cela soit de Gibraltar, soit de Manchester ou de Southampton et autres contrées British.
  • Des maisons commerciales avec même des consuls britanniques Judaïques et Chrétiens avaient prospéré en vie et voulaient une fin avec reconnaissance historique local vu leur attachement a cette terre généreuse qui les avait accueilli et accorder tous ses fruits sans retenue ni distinction de rang ou de croyance. Une terre fertile devenue la leur et a leurs semences et investissement dans ses bienfaits et ses hommes et femmes qui leur avait rendu une plus riche récompense.

Laredo, Mazagan Posted on  by Said El Mansour Cherkaoui

Laredo Fortaleza Mazagão: Tresors Disparus Posted on  by Said El Mansour Cherkaoui

« El Baz » faucon de Doukkala, oiseau seigneur de la peinture d’El Jadida Posted on  by Said El Mansour Cherkaoui


  • Donc un cimetière fut créer pour préserver la bénédiction des vivants aux disparus et reconnaître leur héritage et cela juste en des blocs de maisons des courtiers, du commerce et de demeure des britanniques. Un cimetière qui est actuellement au centre de la Ville.
  • Par la suite, le transfert de Mazagan a El Jadida fut suivit d’un debordement des lieux et des places rendant la nécessité de trouver un autres lieu de reconnaissance de celles et ceux qui en grande partie furent nes entre les murs de cette ville mais qui etaient de parents et d’ancetres venus des horizons occidentaux. Face a l’Atlantique et ayant la vision et le son des vagues, un cimetiere europeen fut ainsi erige a la sortie de la Ville sur la route menant a Casablanca.
  • Dorénavant, El Jadida déborda dans tous les sens de l’orientation d’une boussole faisant perdre la notion du lieu et de la direction des affaires urbaines dans cette ville qui actuellement a tendance a courber l’échine face au poids des changements brusques et improvisés dans l’urbanisation forcée des domaines urbains et la répartition des lieux de croissance commerciale et économique ainsi que habitables dans une ville qui étouffe sous le poids de la démesure et la négligence ainsi que le manque de structures planifiées de changement et d’agrandissement des contours urbains et des additions urbanistes.
  • Cette place sans cet arbre était le lieu ou les diseurs de moqueries, les charlatans et les jeux du hasard, cartes, dados, et autres subterfuges destinés a détrousser les visiteurs des campagnes environnantes venus faire des emplettes a El Jadida et empruntant ce passage oblige d’entrée a la ville. Par la suite, vu la disparition de ces divertissements populistes, le terrain fut transformé en un petit jardin avec des bancs en ciment, l’entretien restait a désirer et ce petit jardin reçut la visite de moutons et tomba en désuète. Cet arbre n’est pas très ancien, il date des années 90-2000 et peut être plus tard et aucun cinéma n’avait existé dans ce coin.

El Jadida – ⁠Urbanisme Accidentel, Délire Moderniste et Amnésie Maritime Posted on  by Said El Mansour Cherkaoui


  • DE Serge Dovidio A Said El Mansour Cherkaoui 
  • Ok merci pour votre réponse j ai confondu avec le centre d’El jadida à côté du petit cinéma le Rif? 0u il y avait un grand café qui doit existé encore. J’ai connu cette ville dans les 70 et j’en garde un très bon souvenir. Cordialement

Serge Dovidio Serge Do vidio = Sergio de la Vida

1970 Sergio tu es un des nôtres et tu mérites une explication a la hauteur de ta mémoire qui est aussi la notre et par respect a tout cela, je te transmets la mienne dans cette vision et cette forme visuelle:

Sergio Le café dont vous parlez était un café qui restait ouvert 24h/24, on l’appelait à l’époque Café Shariff, son propriétaire était un des révolutionnaires du Maroc et un militant clandestin d’extrême gauche, il s’est formé en les rangs de l’Armée de Libération Nationale selon Radio Trottoir et Radio Médina International RMI et non RFI.

Un jour il n’était plus là, a disparu et depuis ce jour, on ne l’a plus revu. Dans ce café qui donnait effectivement sur le même genre de terrain et dont la vue peut aller de sa terrasse jusqu’au rond-point suivant avec Bata pour horizon et ce en traversant la place Brudo où fut fondée en 1880 la Première Poste du Maroc par la famille de Isaac Brudo et l’endroit où il a été construit comme bâtiment en 1914 existent encore aujourd’hui, bien sûr en mauvais état.

Ce Café Shariff donnait également sur l’autre terrasse avec une vue impeccable sur Fortaleza Mazagão – La Ville Portugaise.

Ces deux vues et le fait de rester ouvert 24h sur 24, propriétaire un révolutionnaire, c’était le coin de notre vie nocturne et c’était pour nous qui avions visité Paris, c’était à la fois le Café les Deux Magot et le Café de Flore, Notre Quartier Latin Saint Germain – Boulmich vu aussi que le Café Shariff est l’un des premiers à être un Café Maure Moderne avec la machine à café à pression et surtout le premier à disposer également d’un mixeur/batteur pour réaliser des smoothies avec un mélange de lait crémeux, amandes, pommes et eau florale d’oranges.

Pour terminer en beauté ce raccourci de mémoire, Serge Regianni, Jean Marais, la troupe du théâtre national de paris, Issac Hayes, Vigon, Jackson Brown, Smain Ahmed, Nass El Ghiwane, Jill Jillala, Abdelnbi Jirari, Tageda, Abdelwahab Doukkali, Driss Chraibi {Passé Simple}, Abdelkebir Khatibi {Mémoire Tatouée}, Ahmed Lmiricane, Abdellah Bhaibeh, Mustapha Fikiya, Sidi Ahmed Cabrera, Moussa, Abdellah et Houcine Maazouz, Abdelali Demkila, Abdellah Lachhab, Choclate, Si Ahmed Bouafi, Abdellah Bettioui et le Groupe « Wanted », et beaucoup plein d’autres [je laisses la parenthèse ouverte pour les autres de rajouter des noms dont ils se rappellent la fréquentation de ce coin de notre histoire populaire]>

L’autre dimension de ce Café noctambule et diurne, c’est aucun de nos Profs ne s’aventurait a le fréquenter, un coin rebelle a toute éducation formelle et formative si ce n’est conforme au système oppressant durant cette période de plomb dans les ailes des Albatros ces libres créatures qui volaient avec le vent dans toutes les directions mais une fois sur terre, leurs ailes de géants les empêchaient de marcher [ a l’image de Charles Baudelaire, les Fleurs du Mal / de notre Mémoire ] et devenaient et se réincarnaient en pensée de gauche comme l’est dorénavant leurs démarches parmi les endormis et les léthargiques de leurs propres mémoires.

Un air et un esprit révolutionnaire planait sur les lieux comme si l’esprit du proprio disparu restait présent entre les murs comme sur les vitres de la façade de ce café. : Le Proprio, Shariff, ne fut pas le seul, plusieurs membres de notre ville furent moissonner avec le même coup de filet et ceux qui ont pu s’échapper avait coupe leurs cordes de liaison avec la ville pour de bon, cherchant asile dans des horizons des autres contrées lointaines sans retour.

Ce café avec la disparition du Proprio, continua de navigue le temps comme un vaisseau fantôme et un navire sans port autre que les pensées de ceux qui connaissaient sa trajectoire historique et qu’ils fêtaient par leurs points de vue et leurs présences et pour permettre a la famille du disparu de joindre les deux bouts de cette mémoire “éclipsée” de notre vue par le mouchardage et la vente aux enchères de la pensée innovatrice et de progres social.

Bien d’autres artistes et créateurs de rêves célèbres fréquentaient ce coin qui ne dormait pas et ne fermait pas l’œil, une vue de 4 yeux, deux pour le jour et deux pour la nuit qui se multipliait par le nombre des regards novateurs de ceux qui venaient. être vu à travers les yeux de leurs rêves comme à travers la vision de leurs semblables essayant d’y voir plus clair sur leurs identités visuelles et spirituelles dans la chaleur de la nuit des étés sans nuages et des horizons limités par l’histoire de cette ville conquise à plusieurs reprises.

Ces occasions sans perdre de vue nous rappelaient que cette Cité Atlantique fut l’œuvre d’une vision sans frontières dans le temps ni dans l’espace depuis les Carthaginois/es en passant par les Puniques jusqu’au départ des Portugais outre-Atlantique et l’arrivée des Européens à leur tête, les Juifs d’Azemmour et leurs cousins de Gibraltar et de l’Algérie française. Le tout avait nourrit un amalgame visuel et une mosaïque grandiose que les deux yeux ne peuvent à eux seuls couvrir l’étendue de la vision de ces faiseurs de rêves échoués sur les rivages de la porte des Doukkala et de la plaine de ceux qui ont successivement utilisé le Étoile, le Poisson pour embrasser le Croissant et la lumière.

Cette lumière s’était compléter dans la lueur comme dans l’étendue de son Eclairage vu que les 3 symboles et croyances correspondantes venaient tous et toutes de l’Est pour éclairer leurs visions de leur monde et se rapprocher de la lumière de Dieu dont leur regard était ébloui jusqu’à l’infini.


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