
Cette photo à été prise bd Mohamed V , Allah Rahmou ; on y distingue au fond les deux premières lettres du cinéma Empire . Vous avez remarqué sans doute que toutes les photos postées sur FB ont toujours été prises au même endroit , car à la descente de ce trottoir de ce même bd . Il y avait un vieux photographe français qui avait pignon sur rue , et installé en permanence juste en face , près de la grande librairie et qui vous livrait les photos dans la 1/2 heure qui suit . C’ était dans cette librairie culte , qu ‘ on achetait nos premiers grands Volumes Spirou et Tintin , et pour nos Rodéo , et autres illustrés , on n’ avait que l” embarras du choix chez au grillon à jdida . Les deux petites vitrines acrochèes prés du panneau de signalisation , sont celles du célebre magasin de chaussures JIMMY, la classe ….
Abdellatif Bouguerch Abdellah Bettioui bravo abdellah voilà un vrai joueur international qui connaît son pays avant de connaître d’autres
Abdellah Bettioui et notre Abdellatif Bouguerch
C’est juste après Passage Glaoui, le photographe dont tu parles a été succédé par Maradji
Le Photographe du Roi Hassan II et tous les soires les badauds se rencontraient devant sa vitrine pour regarder les dernières éditions de ses photos sur les activités royales du Souverain.La vitrine de Maradji et celle de l’Agence Havas, le Petit Marocain, La Vigie Marocaine étaient les plus fréquentes c’était avant l’apparition de la télé et donc les nouvelles c’était comme Times Square a New York News to Use et encore chaudes Breaknews and Gratuites –

Abdellah Bettioui Said El Mansour Cherkaoui Bonjour ;NON , je ne parle pas du passage Glaoui ni de feu Maradji que je connaissais , mais juste en face au bd Mohammed V et l’ èspace entre le magasin Jimmy .et la grande librairie .en remontant â gauche , ce méme Boulevard .Allah Rhamhoum.
Je sais ce que tu as écrit c’est de l’histoire pure et simple d’une memoire de Casablanca.En ce qui me concerne, ce que j’ai decris c’est la pratique de ce Commerce de Photo en Direct sur le Boulevard par lequel Maradji a debute sa carriere de la meme facon durant la meme periode que ce photographe Français que tu as decris. Boulevard Mohamed V s’appelait je crois a cette epoque soit Boulevard de France ou Lyautey.El Baz, Dede et par la Abdellah Sawar avec Fdil et autres photographes faisaient la meme chose sur la Place Brudo en face du Cinema Dufour, au Parc Lyautey, sur la Plage et tout ailleurs dans les coins chics de Mazagan – El JadidaOn en reparlera plus tard mon Frere ne t’en fais pas tu as reveille en moi une memoire familiale aussi, so Affaire A SUIVRE COMME BLEK LE ROCKWA NTA NSSITI – WA HTA HNA
Abdellah Bettioui Je sais ce que tu as écrit c’est de l’histoire pure et simple d’une memoire de Casablanca.En ce qui me concerne, ce que j’ai decris c’est la pratique de ce Commerce de Photo en Direct sur le Boulevard par lequel Maradji a debute sa carriere de la meme facon durant la meme periode que ce photographe Français que tu as decris. Boulevard Mohamed V s’appelait je crois a cette epoque soit Boulevard de France ou Lyautey.El Baz, Dede et par la Abdellah Sawar avec Fdil et autres photographes faisaient la meme chose sur la Place Brudo en face du Cinema Dufour, au Parc Lyautey, sur la Plage et tout ailleurs dans les coins chics de Mazagan – El Jadida
On en reparlera plus tard mon Frere ne t’en fais pas tu as reveille en moi une memoire familiale aussi, so Affaire A SUIVRE COMME BLEK LE ROCKWA NTA NSSITI – WA HTA HNA
Active Said El Mansour Cherkaoui Admin [Photos] Mohamed Maradji, photographe royal http://dialna.fr/photos-mohamed-maradji-photographe-royal/
Mohamed Maradji, Photographe Royal
Maradji a photographié une grosse part de l’histoire du Maroc : le protectorat français, le retour de Mohamed V, l’indépendance, le tremblement de terre à Agadir en 1960, l’intronisation des souverains Hassan II et Mohamed VI, la garde royale qui descend les Champs Elysées pour le 14 juillet 1999… Il a tout immortalisé sur pellicule, et a vraiment rempli sa mission de photographe reporter.

Mohamed Maradji est né le 25 décembre 1939 à Casablanca, au Maroc. Son père meurt du typhus, alors qu’il est encore enfant. Mohamed commence alors à travailler dès l’âge de 8 ans pour subvenir à ses besoins. Sa mère, elle, est cuisinière pour des familles françaises. Pourtant, ce jeune garçon des quartiers populaires de Casablanca va devenir le photographe reporter du royaume chérifien. Une histoire de chance, de talent et de travail incroyable, à découvrir sur Dialna.

Nous sommes en 1955. Le Maroc attend fébrilement le retour de son souverain Mohammed Ben Youssef (futur Mohammed V) de son exil à Madagascar. À cette époque Mohamed Maradji a 16 ans. Après avoir été peintre en bâtiment, menuisier, puis tailleur pour homme, il va travailler pour un labo photo qui va l’engager pour prendre des clichés des rues casablancaises. Ce grand timide prend le boitier entre les mains, s’entraine non-stop, jusqu’à maitriser son outil, il dira de cette époque : « Il fallait me bagarrer pour m’imposer malgré mon jeune âge. Les meilleurs emplacements du centre-ville était occupés par des photographes français et espagnols ».
Au moment du retour de la famille royale, la foule de Casablanca est en effervescence. Pour Mohamed Maradji, la tentation était trop forte, il allait prendre des photos des gens et les vendre un dirham le cliché. Il se mêle à la foule en liesse, et chose intéressante pour un photographe de rue de cet époque, il demande l’autorisation aux personnes photographiées. « Je n’ai jamais rien fait sans demander le consentement des gens, c’est ma mère qui m’a élevé comme ça. Quand on force, on obtient rien de bon de personne, alors qu’avec la permission et un sourire on obtient des photos incroyables » a-t-il expliqué à France 24, lors d’une interview en 2017.
Après l’indépendance du pays, Casablanca devient électrique par son atmosphère particulière et Mohamed Maradji continue la photo de rue. La légende dit que la seule fois où il a photographié deux hommes élégants sur une place casablancaise sans demander l’autorisation, il s’agissait alors du prince Moulay Hassan (le futur roi Hassan II), et un de ses amis.
Le prince lui aurait alors demandé d’apporter le cliché au palais dès qu’il serait prêt. Arrivé sur place, il présente humblement son travail et c’est là que le roi Mohammed V dit à son fils, « iI nous faut un photographe marocain ! » En effet, à cette époque, les clichés de la cour royale étaient essentiellement réalisés par des européens (le photographe officiel à la cour à cette époque était Ferdinand Pottecher).
La première commande qu’il reçoit de la cour royale du Maroc c’est un reportage du pèlerinage à la Mecque de Mohamed V, car Pottecher ne pouvait pas entrer dans ce lieu saint, n’étant pas musulman. Maradji a alors eu l’occasion de réaliser un travail photographique sublime.

Mohamed Maradji ne se repose pas pour autant sur ses acquis. Il décide de se perfectionner en photo-journalisme et réalise un stage à l’agence Keestone, à Paris, en 1959. Il y fait ses classes de portraitiste face aux plus grandes stars françaises. Il immortalise alors Charles Aznavour, Edith Piaf, Johnny Hallyday, ou encore le Général Charles De Gaulle ou Jean-Paul Sartre. De retour au Maroc, avec son appareil photo Leïca à la main, il réalise des reportages pour les magazines locaux. Il va sillonner le pays pour immortaliser son histoire sur pellicule. Il devient l’un des archivistes photos du royaume les plus prolifiques et a photographié plus de 50 ans d’Histoire du pays.

En 1966, il demande à Hassan II de le photographier en couleur. Le Prince accepte et là ses clichés vont être vendus dans le monde entier. Maradji va très bien gagner sa vie grâce à la couleur. Et en effet, le Maroc est un pays qui doit être photographié en couleur, tellement les lumières de cette terre sont incroyables.

La force de Maradji, c’est qu’il sait valoriser tout le monde, que ce soit des enfants jouant dans la rue de Rabat aux chefs d’Etats. Il maîtrise le noir et blanc, la couleur, et passe du nord verdoyant au Sahara ocre avec la même poésie. Il sera honoré plusieurs fois par les grands de ce monde, pour sa contribution à l’art et l’histoire. Il a été témoin d’évènements majeurs et a photographié les plus grand.e.s, comme Oum Kalthoum à Rabat, au Théâtre Mohammed V, en 1968. Durant ses répétitions elle tombe sur scène. Elle le supplie de ne pas publier la photo et elle lui demande son prix pour son silence. Il lui répond : « Votre foulard madame ».
Il a d’ailleurs gardé ce bout de tissu chez lui, dans une vitrine, comme un trésor.


« J’ai vécu cette belle et exaltante aventure qui a fait de ma modeste personne un témoin privilégié de mon époque, toujours prompt à apporter ma contribution au photo-journalisme marocain. » Mohamed Maradji

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